Comment Isabelle (Issa) Padovani m’a déçu… et s’est en partie rattrapée par la suite

Qui est Isabelle Padovani ?

Isabelle Issa Padovani est praticienne en développement personnel, en espace de l'impersonnalité, formatrice en Communication NonViolente® (CNV). Elle se distingue dans plusieurs autres domaines et champs de compétences… À ce jour, elle a diffusé près de 400 vidéos disponibles sur sa chaîne YouTube. Et un très grand nombre d'internautes (dont votre serviteur) suivent cette chaîne attentivement. Dans un style bien particulier, très direct, empathique, utilisant l'humour et le "rire de soi", Isabelle Padovani a l'habitude de donner son point de vue sur un grand nombre de choses. Il s'agit principalement de situations de questionnements existentiels, de mal-être, de souffrance psychologique, voire de détresse. Mais elle y aborde également d'autres sujets, y compris son propre parcours, si cela vous intéresse...

Je ne suis pas du genre à acheter une lotion pour faire pousser les cheveux à un chauve : si quelqu’un prétend m’apprendre à vivre une vie meilleure, il faut pour moi qui soit lui-même l’exemple vivant de ce qu’il enseigne. Question de cohérence.

[Olivier Clerc]

Les rencontres au cœur du vivant

Isabelle Padovani anime également des sortes de rassemblements, mi-conférences, mi-séminaires, qu’elle appelle "Rencontres au cœur du vivant", et qu'elle dirige régulièrement en France, Suisse, et Belgique. En fait, le plus souvent, les vidéos qu’elle diffuse sur YouTube sont constituées d'extraits de ces fameuses rencontres. Le principe de ces vidéos est simple : un spectateur pose une question, et Isabelle Padovani donne sa réponse. Cette réponse (souvent éclairée) est le fruit de son expérience et de son inspiration du moment. Parfois, la dame utilise des récits issus de sa propre vie, qu’elle n’hésite pas à mettre en scène avec talent. Si vous n’avez jamais visionné une de ces vidéos, je vous recommande particulièrement l'extrait ci-dessous. Il y est question du "voisin d’à-côté qui fait du bruit avec son marteau", puis de la "voisine du dessus qui fait du bruit avec ses talons".

https://youtu.be/LD1M5xhxh-Q?t=4m30s

On peut constater qu’après avoir passé des dizaines d’années à s’abreuver à maintes sources du développement personnel et de la spiritualité, Isabelle est sans nul doute passée maître dans l’art de communiquer avec son public. Le plus souvent dans une sorte d’improvisation théâtrale visant à nous faire toucher du doigt sa façon d’être, de penser, de ressentir et j’en passe.

Qui suis-je, et comment les vidéos d’Isabelle Padovani m'ont séduit

J’exerce pour mon propre compte une activité de consultant, formateur passionné par tout ce qui touche à l’ingénierie de formation. Je suis également musicien amateur, guitariste (tout comme Isabelle Padovani d'ailleurs !), théâtreux, phonéographe, bon vivant, et je m’intéresse à tout ce qui touche à l’humain. C’est ainsi qu'il y a quelques années je suis tombé sur la chaîne YouTube d’Isabelle. Depuis lors, j’ai visionné un grand nombre de ses vidéos avec autant d’intérêt que d’émotion. Comme tant d’autres personnes, j’ai beaucoup appris en écoutant cette dame. J'ai même couvert un nombre considérable de pages avec les notes que j'ai prises en visionnant ses interventions filmées...

Ma décision d’aller à Toulouse pour assister à une de ces « Rencontres au cœur du Vivant ».

Certes, je ne partageais pas toutes ses options, loin de là. Notamment pour ce qui est de sa relation avec Dieu. Pour ma part je fais en effet partie de ceux qui aiment bien l’idée suivante « Si Dieu existe, j’espère qu’il a une excuse valable » … Mais enfin bon, j’ai aussi tendance à penser que la foi en elle-même est plus belle que Dieu. Du coup j'ai pris le parti de ne pas me braquer là-dessus.

Ainsi, au fil des années l’envie de venir assister à une de ces rencontres a germé dans mon esprit. En juin 2017 j’ai franchi le pas. En consultant la liste des rencontres à venir, j’en ai repéré une qui m’attirait particulièrement. Celle qui se tenait à Toulouse pendant le week-end prolongé de Pentecôte 2018 (les 19, 20 et 21 mai).

La ville de Toulouse n’est pas particulièrement près de chez moi (400 km environ). Mais je me suis dit que c’était l’occasion d’aller rendre visite à des personnes qui me sont chères. De plus, cette « Rencontre » durait exceptionnellement 3 journées (le format « classique » est de 2). Ainsi je me suis inscrit en ligne. Attendre 11 mois ne me dérangeait pas, du moment que "j'en prenais pour plus".

Le programme annoncé

Le site d'Isabelle annonçait "3 jours au coeur des 3 cercles". Voici un report du programme détaillé, tel qu'il a été publié :

1er cercle : relation à soi – De la personnalité à l'individu
Passer de ce pour quoi je me prends à la réalité de ce que je Suis
Cheminer d'une base identitaire fondée sur le manque à une base identitaire fondée sur la plénitude
Augmenter ma capacité de choix, par le principe de différenciation et mon pouvoir d'action, par le principe de réalité

2ème cercle : relation à l'autre – Le secret des relations heureuses
Origine de nos modes relationnels et 4 phases du développement relationnel
Les différents types d'amour et de relation
Comment vivre des relations nourrissantes, sur tous les plans

3ème cercle : relation au monde – Clefs pour une interdépendance paisible et joyeuse
Une autre vision du monde
Vivre notre uniquité et oser l'offrir au monde
Développer notre capacité à concrétiser le monde de nos rêves

La lecture de ce programme a provoqué chez moi un intérêt des plus jubilatoires... Assurément, "on allait voir ce qu'on allait voir"...

Samedi 19 mai. Premier choc : la dame dans son bunker tout en haut dans les cintres…

I. Padovani

C'est vous dire si j’étais exalté, au tout premier matin de cette rencontre. Exalté à l’idée de rencontrer enfin cette personne à la dimension spirituelle si élevée. Sans parler de son esprit aussi ouvert (car elle m’avait prouvé maintes fois qu’elle savait rire d’elle-même, ce qui a toujours une influence positive sur moi).

Nous sommes donc arrivés au Mas Tolosa (un lieu magnifique qui accueille de nombreuses rencontres près de Toulouse). Oui, je dis « nous » parce qu’entre-temps j’avais parlé de cet événement à ma compagne. Et en des termes si enthousiastes que cela lui avait donné envie de se joindre à moi.

Après avoir trépigné à l’entrée de la salle au milieu de 550 personnes environ (oui, quand même, ça donne une idée de l’ampleur du phénomène…) nous sommes allés prendre nos places, au tout premier rang, afin de ne pas perdre une miette de l'événement à coup sûr exceptionnel auquel nous allions tous participer !

Mais au bout d’un moment, après avoir regardé un peu partout, ma compagne et moi, nous nous sommes aperçus d'une chose. Il y avait une autre personne qui ne perdait pas une miette de ce qui se passait là. Il s’agissait de Mâame Padovani herself, dominant le public. Elle le faisait depuis une sorte d'immense corniche surplombant la salle juste en-dessous du plafond (déjà très haut). Elle nous scrutait attentivement depuis les cintres, son poste d'observation, donc. Avec une expression que j'ai trouvée glaçante, et qui me donnait l’impression d’être dans la peau d’un papillon. Un papillon avec un panneau de liège dans le dos et une épingle à un cheveu de son propre thorax...

« Allons, ce n’est qu’une impression, me suis-je dit alors. La suite va certainement me donner tort ! ». Ma compagne, quant à elle, était nettement moins rassurée…

Deuxième choc : le « karaoké » du début

I. Padovani

Quelque temps après, à dix heures et quelques grosses poussières, la dame fait enfin son entrée, et vient s’installer à sa tribune dans un silence quasi religieux. Naïvement, je m’attends à ce qu’elle prenne la parole, mais en lieu et place, voilà qu’une musique orientale se met à sortir des haut-parleurs de la sono, et que la dame entonne carrément une mélopée portée par la musique, façon karaoké ! Après coup, on nous informera (par mail) que c’était du japonais… Bon, pourquoi pas après tout ? Le seul hic c’est que tout au long de la rencontre, à chaque début de séance (c’est-à-dire 6 fois en tout) nous aurons droit au même traitement. Mais enfin bon, une grande partie de l’auditoire semblait apprécier, alors…

Troisième choc : le chant collectif « su-a-wa » …

Lorsque la dame prit enfin la parole, je me demandai quelle mouche venait de la piquer : Loin des paroles éclairantes auxquelles je m’attendais, j’entendis avec stupeur cette personne proférer un amas de platitudes consternantes, alternant avec des sorties à visée humoristique que – pour la plupart – je connaissais déjà par le truchement de ses vidéos. Quant au nouveau contenu auquel je m’attendais, ou encore pour ce qui est des points d’éclaircissement qui – du moins le croyais-je – ne manqueraient pas d'advenir... eh bien, rien.

Le point culminant fut atteint lorsqu’il nous fut demandé d’entonner un chant collectif à partir des trois syllabes « su-a-wa ». Je ne sais plus quel effet cela était censé produire sur nous, néanmoins j’ai entonné ce chant avec beaucoup de cœur, et même de la joie (j’adore chanter), mais sur le moment je n’ai absolument pas saisi l’intérêt de la chose, et à l’heure où j’écris ces lignes je ne le saisis toujours pas.

J2 tout en fin de journée : je vais trouver la dame en direct

Tout le reste fut à l’avenant : pendant les deux premières journées, je me suis dit « Non, ce n’est pas possible, nous allons vraiment finir par démarrer, Isabelle va enfin entrer dans le vif, et mes inquiétudes vont alors s’évanouir comme neige au soleil… »

Mais force fut de constater que cela ne s’est jamais produit.

bracelet coeur du vivant
Ces bracelets nous servaient, de "pass"...

Au soir du 2e jour, je décidai donc d’aller m'en ouvrir directement à l'intéressée, rejoignant pour cela l’immense file d’attente de ceux qui « voulaient lui dire un mot en particulier », à un moment apparemment consacré à cela…

Lorsque mon tour fut venu, je fis part à Isabelle de mon profond désarroi. En gros, je lui expliquai que ne m’y retrouvais pas du tout par rapport à tout ce que j’avais appris, ressenti et/ou intégré auparavant, en visionnant toutes ses vidéos.

Croyez-vous qu'Isabelle s’en soit émue ? Pas le moins du monde ! Elle a conservé un calme olympien, puis a lâché ceci d’un air satisfait :

« C’est normal que tu ne t'y retrouves pas, les vidéos les plus récentes ont trois ans, ce qui se passe maintenant c’est différent ».

Depuis, je suis retourné sur YouTube, pour voir… S’il est vrai qu’il y a un léger décalage technique entre la captation des vidéos en salle et leur diffusion sur YouTube, ce décalage est beaucoup moins important que cela. A l'heure où j'écris ces lignes, la plus récente de ces vidéos a bel et bien été tournée et diffusée en 2018. Vous pouvez la visionner ici.

Là où ma religion fut faite...

Toujours est-il que je me suis bel et bien trouvé devant une fin de non-recevoir. Je ne sais pas si vous vous souvenez de Coluche qui dans un sketch disait à peu près « C’est un mec qui nous vend de l'intelligence, et il n’en a pas un échantillon sur lui ». À ce moment précis, après la réponse lapidaire d’Isabelle Padovani, je me souviens très bien m’être dit – avec effarement « C’est une femme qui m'a parlé d'empathie et de compassion pendant des années, et en ce moment même, il me semble qu’elle n’en a pas un échantillon sur elle ».

Eh oui. C’est bien triste mais c’est ainsi… Cette personne m’a-t-elle donné à voir sa « véritable nature » en cette occasion, ou bien avait-elle été récemment atteinte par un syndrome de sur-dimensionnement des chevilles ? Ai-je été bien malgré moi le témoin d'une forme de dérive sectaire ?... Ou encore des ravages d'une forme de "star system" ?

Je ne le saurai sans doute jamais, mais le fait est là, je voulais en avoir le cœur net, je l'ai eu. Dès ce moment-là ma religion était faite, si l’on peut dire.

Isabelle Padovani et Bernard Lamailloux posant pour la photo
Votre serviteur posant avec la dame pour la photo. Mon désarroi est-il visible ? ...

Il y a quand même eu du contenu…

À la décharge de la dame, je me dois de préciser que lors de la troisième et dernière journée j’ai tout de même trouvé çà et là quelque matière ayant éveillé mon intérêt, mais hélas de mon côté le cœur n’y était plus.

…Or, l’effet de ce contenu a complètement été sabré par un pathétique numéro de cirque

Le 3e jour donc, un épisode en particulier m’a laissé pantois : après toutes les séances de karaoké qu'elle nous avait infligées, la dame a fait encore mieux, en se mettant à exécuter tout à trac un playback, carrément. Un playback humoristique de la chanson « Je n’attendais que vous », de Garou, pendant que la sono diffusait l'interprétation du chanteur. La dame s'en donnait à cœur joie, avec force gestes, mimiques et postures… L’idée, à ce que j’en ai compris, était de railler le côté fusionnel de ce texte qui – certes – ne vole guère haut. Isabelle nous donnait à voir et à entendre le contraste saisissant avec la démonstration qui précédait. Laquelle portait sur "les différents types d'amour". Le procédé m’a même tiré un sourire en coin pendant quelques secondes.

Le problème c’est que la dame, elle, a tiré sur la ficelle en prolongeant son sketch pendant toute la durée de la chanson, se taillant ainsi – il est vrai – un franc succès parmi l’auditoire plié en deux dans sa grande majorité. Sauf que là, on n'était plus du tout dans le "rire de soi". J'en ai conçu une certaine gêne. Décidément, le rire aux dépens de l'autre (quel que soit cet autre) a encore de beaux jours devant lui. Y compris dans des cénacles où on ne s'attend absolument pas à le côtoyer...

Autres choses qui m’ont dérangé...

Citation Emilie Cioran : J'ai connu toutes les formes de déchéance y compris le succès.

Le non-respect des horaires

Quelle que soit l’heure à laquelle nous arrivons le matin (ou à la reprise de l’après-midi) les portes ouvrent plus tard que l’horaire prévu, et nous sommes contraints de faire la queue. Ainsi, le dernier matin, la dame (le terme "diva" serait plus approprié) s'est tranquillement installée, après un retard royal, à sa tribune, après plusieurs allers-retours mystérieux dans son bunker du haut… Précisons que, curieusement, les horaires de fin, quant à eux, ont toujours été scrupuleusement respectés...

L’utilisation abusive du contexte (conditions matérielles) pour alimenter un propos déjà bien fumeux …

« J’ai réglé de son depuis là-haut, mais une fois ici je me rends bien compte que ce n’est pas pareil » … Voilà le type de considérations consternantes que nous avons dû endurer. À un autre moment, la dame est partie dans un développement interminable sur des problématiques de parking, puis de covoiturage... Je me  suis alors dit que pour ce genre de communication, la séance pourrait commencer 10 minutes avant l'horaire. Ou tout simplement à l'heure, au lieu de commencer 10 minutes après. Surtout qu'Isabelle Padovani a enchaîné immédiatement avec: « On est le dernier jour et j'ai 10 milliards de choses à vous partager » (… et donc, pas de temps à perdre. Quel aplomb !)

L’usage abusif du téléphone… par la conférencière !

…Notamment pour exprimer des requêtes concernant la climatisation, ou pour réagir à la demande d’un des participants gêné par la musique d’ambiance à l’extérieur du bâtiment.

Le côté "Non mais faut pas croire, hein ? Dans la vraie vie je suis comme tout le monde...

Dans ses vidéos, la dame emprunte volontiers de nombreuses digressions portant sur ses propres comportements "au premier degré" dans sa vie de tous les jours. Histoire de désacraliser un peu un contenu spirituel (qui - il est vrai - en a souvent besoin) et de nous montrer à quel point elle fonctionne "comme tout le monde" dans son quotidien. Ainsi, ce jour-là, nous avons eu droit à une tirade complètement surréaliste à propos d'une histoire de frustration qu'elle avait subie dans une file d'attente la veille, à l'aéroport.

En assistant en direct à ce numéro, j'ai eu cette fois-ci le sentiment qu'au-delà des apparences tout ce numéro de claquettes servait aussi un narcissisme que j'ai trouvé déplorable, limite pathétique.

Quel gâchis que tout cela !

Madame Padovani me semble avoir carrément perdu le sens des réalités. Elle m'a en effet semblé tout bonnement se prendre pour une élue des cieux. Notamment lorsqu’elle a lâché sans rire "Le don unique, je l'ai fait le premier jour. Dans la vibration (sic !)".

Quant à cette aptitude à rire de soi qui m'avait tellement emballé auparavant, je n'y ai vu à l'arrivée qu'un cabotinage de fort mauvais aloi. Quelle dérision !...

Du coup, j'ai depuis lors beaucoup de mal à retourner visionner les interventions vidéo de la dame dont la hauteur de vue m'avait tellement subjugué au départ. Sans doute le temps fera-t-il son œuvre, sans doute pourrai-je y retourner. Mais pour le moment j'avoue ne pas être encore complètement sorti de ma sidération. Nous verrons bien ce que cela donnera...

Avez-vous remarqué comme on est bête quand on est beaucoup ?

En guise de conclusion...

A l'heure où j'écris ces lignes, soit plus d'un mois après les faits, j’ai le triste sentiment de m’être fait avoir dans les plus grandes largeurs. C’est sans doute tant pis pour moi. Je n'oublie pas que l'échec n'existe pas, qu'il n'y a que des occasions d'apprendre. Même si en l'occurrence la leçon est un peu cher payée (215 et quelques euros multipliés par deux personnes…). Bien entendu, ce que j’écris ici n’engage que moi. Je n'ai pas la prétention d'avoir un avis supérieur aux autres. Mais enfin il n’en vaut pas moins non plus, et je me dis que si ces quelques lignes peuvent amener d’autres personnes (si peu que ce soit) à se poser des questions avant d’aller s’enferrer comme moi dans un plan aussi douteux, eh bien cela aura eu au moins ce mérite-là.

Pour finir il me revient en mémoire cette citation de Jean Cocteau. Elle parle des acteurs qui sombrent dans le cabotinage. Qui « en font toujours des tonnes », comme on dit, sur les planches mais aussi dans leur vie quotidienne :

Méfiez-vous du théâtre dans la vie. Un grand acteur fait son métier sur les planches, un mauvais acteur joue dans la vie. Et savez-vous quel est le plus mauvais acteur qui existe ? C’est celui qui, pour jouer un rôle et retenir la vedette du monde n’hésite pas à faire tuer des millions d’hommes. La grandeur du théâtre c’est que les morts se relèvent à la fin, les victimes du théâtre de la vie ne se relèvent pas à la fin.

Voilà.

Bien à vous,

Bernard


Mise à jour du 02/07/2018

Je viens de tomber sur une vidéo d'Isabelle Padovani postée le 20 juin de cette année. La dame y  répond à une question (apparemment posée par sa propre organisation) dont le libellé est "Alors, quoi de neuf dans les rencontres 2018 / 2019 ? Qu'est-ce qui a changé ?"

Elle y évoque longuement sa "Rencontre" de Toulouse 2018. Quelque-chose me dit que je n'ai pas été le seul à "tousser" ce jour-là...

Je vous aurais volontiers communiqué le lien, mais depuis – voyez comme c'est bête – la vidéo n'est plus disponible. Dommage...


Mise à jour du 13/12/2018

Isabelle Padovani m'a répondu !

J'ai eu la surprise de recevoir récemment sous ces lignes un commentaire provenant d'Isabelle Padovani herself !

J'ai trouvé la démarche plutôt courageuse car après tout je ne lui avais rien demandé !

Bien que son intervention dans mon article n'ait pas été de nature à bouleverser ma façon de voir les choses, j'ai décidé de ne pas y répondre publiquement. En revanche, puisque Isabelle a bien voulu intervenir ici même au motif que "Quelqu'un lui a parlé de [ce] post", j'ai décidé de lui apporter quelques éléments de réponse, mais en privé, en utilisant l'adresse mail qu'elle a indiquée en déposant son commentaire. J'ignore encore les suites de cet échange, si suite il doit y avoir, mais en tout état de cause j'ai décidé d'en garder la plus grande part par-devers moi.

Pourquoi j'ai écrit cet article, finalement ?...

Afin de bien repréciser les choses, il me paraît utile de rappeler ce qui a motivé la parution de cet article :

Sachez qu'après mon expérience malheureuse de Toulouse, je voulais simplement faire entendre mon petit son de cloche, fût-il discordant par rapport à l'écrasante majorité des laudateurs et autres inconditionnels de la dame.

Citation Georges Brassens : Je refuse qu'un groupe ou une secte m'embrigade, et qu'on me dise qu'on pense mieux quand mille personnes hurlent la même chose.

Dans cette perspective j'avais tout d'abord parcouru le net à la recherche d'avis, disons "non dithyrambiques" sur les prestations d'Isabelle Padovani…. Et je n'en ai pas trouvé ! Rien, rien de rien, à l'exception de quelques petites sorties poussives et laborieuses d'individus prêts à tirer sur tout ce qui ressemble à de la spiritualité pour faire aussitôt un méchant amalgame avec une activité sectaire, sans y regarder de plus près.

Mes recherches s'étant révélées infructueuses, je me suis dit "...eh bien, puisqu'un tel témoignage ne semble pas exister, qu'à cela ne tienne, je vais l'écrire moi-même !". L'idée était d'éviter – si peu que ce soit – à d'autres personnes de tomber si allègrement dans le même panneau que moi, quand bien même je serais le seul à voir un tel panneau.

Un petit point sur cette affaire…

Au final je suis plutôt content d'avoir écrit cet article (j'avais beaucoup hésité à le faire, au début). Certes je m'attendais à une majorité de commentaires, disons hostiles. Certains d'entre eux m'ont paru d'une rare violence, sous couvert d'une fausse bienveillance de surface qui à mon avis ne trompera personne.

Qu'il soit bien clair que je n'ai absolument aucune envie de croiser le fer car je n'ai aucune prédilection pour les joutes verbales, ni même épistolaires avec des individus qui ont perdu leurs nerfs.

Citation Cyrulnik (Faux texte)

Mais en définitive, je suis ravi que tous ces avis soient présents sous ces lignes (jusqu'à aujourd'hui j'au choisi de n'en squeezer aucun, même si certains propos étaient "limite limite"...), afin que chacun puisse se faire sa propre idée sur la question.

J'ajoute que tout ceci m'aura tout de même permis de prendre langue avec quelques personnes au grand cœur et de bon sens. Qu'elles en soient ici chaleureusement remerciées.

Mise à jour du 25 mars 2019

Effectivement, un échange personnalisé a fini par s’établir entre Isabelle Padovani et votre serviteur. Et aussi inattendu que cela puisse paraître, j’ai eu tout récemment l’occasion de m’entretenir de vive voix avec elle. Précisons que c’était à sa demande, ce qui est à mettre à son crédit.

Il n'est pas question de retranscrire ici la teneur de mon face-à-face avec Isabelle. En effet, cela appartient pour moi à la sphère privée.

Citation (Faux texte)

En revanche je suis heureux de pouvoir aujourd’hui vous faire part de mes conclusions sur cette affaire qui, décidément, aura connu maints rebondissements :

Ma fille à l’époque de ses trois ans

Mais afin de mieux éclairer mon propos, permettez-moi d’abord de vous parler de ma fille.

Ma fille est un personnage étonnant.

C'est quelqu'un qui a vraiment à cœur d'aider son prochain. Actuellement, après un master en droits de l'homme, elle a été admise dans une école d'avocats et je ne doute pas un instant qu'elle fera bon usage de tous ces acquis, tant pour elle que pour les autres.

En même temps, c'est aujourd’hui une jeune femme qui sait ce qu'elle veut. Et qui, très souvent, met en œuvre des capacités inattendues pour l'obtenir.

Les capacités en question m'ont toujours étonné. Et ceci dès son plus jeune âge. Je me souviens parfaitement, quand elle avait dans les trois ans, comme elle pleurait à chaudes larmes lorsque quelque-chose la contrariait. Déjà, on pouvait voir qu'elle ne faisait pas les choses à moitié, comme on dit. Ses pleurs étaient de vrais pleurs, bien sonores, et souvent des fontaines de larmes jaillissaient littéralement de ses yeux dans ces moments-là, comme on peut le voir parfois dans certains films d’animation.

(image purement décorative)

Mais curieusement, il arrivait par moments, sans transition aucune, que les pleurs de ma fille cessent brusquement. Son petit cou se mettait alors à se hausser, puis à faire de rapides mouvements de périscope lui permettant de voir ce qui se passait autour d'elle. En effet, tout en vivant pleinement sa peine et sa frustration, elle avait à cœur d'observer l'impact que cela avait sur son entourage.

Bien entendu, après une telle interruption, les pleurs reprenaient de plus belle. Sans transition là non plus. J'étais littéralement fasciné par ce comportement. Jamais ses frères n'ont fait pareille chose, par exemple.

Certains, pour qualifier ledit comportement, parleront peut-être de “larmes de crocodile”. Je pense pour ma part qu’il s'agit de tout autre chose. À mes yeux, la réalité est à la fois plus subtile, plus complexe, plus touchante et plus étonnante :

basket crocodile

Le crocodile est en effet un animal redoutable, retors, pourvu d'une mâchoire impressionnante et à qui on prête toutes les hypocrisies du monde pour arriver à ses sinistres fins. Mais en l'occurrence, je suis persuadé que chez ma fille il n'y a jamais eu de crocodile. Aussi étrange que cela puisse paraître, je reste aujourd'hui persuadé qu’elle était parfaitement authentique au moment où elle pleurait… mais qu'elle l'était tout autant quand elle guettait nos réactions. Ma fille fait en effet partie des rares personnes chez qui l'un n'empêche pas l'autre. Croyez-moi ou non, mais c'est ainsi.

À la réflexion, le plus singulier dans tout cela, c'est peut-être ce qui suit : non seulement ma fille était capable d'éprouver conjointement des émotions qui peuvent paraître contradictoires, mais elle provoquait également (chez sa mère et moi tout au moins) des émotions qui l'étaient tout autant ! À l’étonnement se mêlait le rire (car, toutes choses égales par ailleurs, situation revêtait indéniablement un aspect des plus comiques), ainsi qu'une forme d'admiration (un côté "chapeau l'artiste, elle ne perd pas le Nord !") et surtout une immense tendresse.

Aujourd'hui, ce qu'il y a de positif avec le caractère de ma fille, c'est ce que tout cela lui aura permis d'acquérir en intelligence émotionnelle. Comme je l'ai déjà dit, elle a aujourd'hui un caractère toujours aussi déterminé. Mais fort heureusement pour elle et pour les autres, elle a cessé de croire que le monde devait tourner autour d'elle et de ses desiderata. Ou d'en faire toute une histoire à chaque fois que quelqu'un n'est pas de son avis. Comme l'a écrit Germaine Greer, on peut être jeune une fois mais immature pendant toute sa vie...

Quel rapport avec Isabelle ?

En revanche, ceux qui arrivent à l'âge adulte en ayant – plus ou moins – raté le coche se débrouillent comme ils peuvent, sont souvent traversés par de grand doutes existentiels, tout en ayant une légère tendance à tyranniser les gens qui gravitent autour d'eux. Et comme, malgré tout, ils arrivent en général à se faire apprécier de beaucoup de monde (en développant les stratégies qui sont souvent des trésors de créativité), cela donne souvent des personnalités originales, intéressantes mais dont la fréquentation n'est pas toujours de tout repos. Le langage familier qualifie volontiers ces personnes d' "attachiantes".

À l'issue de mon entretien avec Isabelle (entretien qui a quand même duré deux bonnes heures), j'ai éprouvé un sentiment curieux que je n'arrivais pas à définir.

Et puis en y repensant, tout s'est éclairé : À l’image de ma toute petite fille de jadis, Isabelle n'est absolument pas quelqu'un de machiavélique. Elle n'est pas angélique non plus. Pas plus qu'elle n'est traversée par des choses bien basses, comme du cynisme ou de la mesquinerie, ou bien hautes, telles des inspirations divines. En fait, je crois bien que d’une certaine manière elle est (et vit) tout cela en même temps.

Aucune duplicité, mais…

Ainsi, elle peut faire tour à tour montre d'une humanité et d’une fragilité extrêmes offertes à l'autre sans fard, d'un sens incroyable de la main tendue, d’un amour inconditionnel, mais aussi d'un aplomb inoxydable, d'une tranquille désinvolture, d’une posture de diva, d’un sens inouï du compliment bien tourné et de tellement d’autres choses qui contrastent avec ce qui précède.

Aucune duplicité là-dedans. Aujourd’hui j’ose affirmer que dans tous ces cas-là, cette femme kaléidoscope est et reste elle-même. Peut-être que je me trompe, mais lors de notre échange elle m'a même paru en partie consciente de ce paradoxe.

Une histoire de caméléon

caméléons rigolos

Il était une fois un caméléon qui se promenait tranquillement au-milieu d’un marché, sur l’étal d’un tisserand, provoquant l’admiration de tous en devenant tour à tour (et sans aucun effort) vert émeraude, bleu profond, rouge chatoyant, mais aussi pied de poule, écossais, et bien plus encore ! Avec un peu de concentration, il finissait même, au besoin, par se retrouver lui-même comme par enchantement tout imprimé des motifs les plus incongrus !

Lorsqu'il eût pris de son extraordinaire aptitude, ce caméléon se mit en tête de s’approprier du mieux qu’il pouvait toutes les théories du monde portant sur la couleur, afin de creuser cette si étrange question, et aussi de mieux comprendre et parfaire ses incroyables compétences. Au point qu’au bout de quelques années les gens accouraient du monde entier pour le voir faire son numéro, mais aussi pour le consulter sur ces questions-là. Ce qui était paradoxal, c'est que ce caméléon avait fini par connaître sur le bout des pattes toutes les couleurs, les nuances et les subtilités de l'univers, à une exception près : En effet, jamais il ne sut de quelle couleur il était lui-même.

La question du devenir de cet article.

(image purement décorative)

Une personne animée des meilleures intentions m’a récemment fait observer que le présent article pouvait porter tort aux intérêts d’Isabelle Padovani. En effet, à l’heure où j’écris ces lignes, si quelqu’un saisit la simple requête « Isabelle Padovani » sur Google, il ou elle tombe dès les premières lignes sur l’article présent, ce qui pourrait dans certains cas contribuer à créer une forme, disons d’injustice, dans la mesure où une personne survolant l’article en tirerait peut-être des conclusions hâtives…

Voici ce que j’ai décidé de faire à ce sujet : Tout d’abord, j’ai modifié le titre d’origine. Ainsi, « Pourquoi Isabelle Padovani m’a déçu » est devenu aujourd’hui « Comment Isabelle Padovani m’a déçu… et s’est en partie rattrapée par la suite ».

Ensuite, j’ai enrichi l’article de la présente mise à jour. Et j’assume parfaitement mes choix. Que les "survoleurs" survolent donc, pour ce qui me concerne je préfère toujours soupçonner mes lecteurs d'intelligence 😉

Où j’en suis aujourd’hui par rapport à tout ceci

J’espère que les propos que j’ai tenus dans les paragraphes précédents vous auront éclairés sur ce point. Au final, toute cette expérience m’aura – non sans mal – permis d’en apprendre un peu plus sur ce que sont la relation à soi, la relation à l’autre et la relation au monde. Les fameux "trois cercles" mentionnés en début d'article, donc... Mais à quel prix ?

Il est Indéniable qu’Isabelle Padovani est une pointure pour ce qui est de ces questions-là. Et comme nous n’en sommes plus à un paradoxe près, force m’est pourtant de constater que ce qu’elle m’a appris de plus précieux, elle l’a fait à son corps défendant.

Qu’il me soit enfin permis de rappeler encore une fois qu’avec elle, ce qui m’a posé problème à plusieurs reprises, ce n’est jamais la personne, mais plutôt le comportement.

Isabelle, du fond du cœur, je te souhaite d’avoir plus de chance que mon caméléon de tout à l’heure, de découvrir un jour ta véritable couleur et de connaître enfin le repos.

Et je te souhaite également bon vent pour tes Rencontres et tout le reste.

Mais sans moi.

Mise à jour du 1er septembre 2020

Bonjour, je voudrais vous montrer une courte vidéo (38 s.) illustrant à merveille ce que je voudrais éviter aujourd’hui :

Allégorie de ce que peuvent devenir les débats d’idées sur le net.

À l’heure où j’écris ces lignes, le présent article a reçu plusieurs dizaines de commentaires (4 sur Facebook et 78 sur WordPress), ce qui constitue une minuscule goutte d’eau dans l’océan du net, mais comme disait quelqu’un, j’ai le très net sentiment que «si cette goutte d’eau n’existait pas, elle manquerait». Je tiens donc à remercier ici toutes celles et tous ceux qui ont pris la peine d’apporter leur pierre à l’échange de vue qui a suivi (et continue régulièrement de suivre) cet article.

« Jusqu’à nouvel ordre… »

En tant qu’auteur et modérateur de cet article, j’avais pris la décision de publier «jusqu’à nouvel ordre» la totalité des commentaires qui me parvenaient, afin que les opinions de chacun puissent s’exprimer. Et surtout c’était également pour moi l’occasion de laisser chaque lecteur se faire sa propre opinion en lisant les commentaires des uns et des autres.  Il me semble en effet que nos paroles en disent souvent assez long sur nous, parfois même à notre corps défendant (bien entendu, je me mets volontiers dans la boucle 😉 )

Quand il est question du COVID

Eh bien, ce «nouvel ordre» dont je parlais est aujourd’hui advenu, et je tenais à vous en informer. Pourquoi ? Eh bien il se trouve simplement que plusieurs lecteurs ont posté ici des messages portant de plus en plus sur ce qu’ils appellent «la situation liée au COVID», ou sur les positions (réelles ou interprétées) prises par Isabelle Padovani sur cette question-là.

J’ai bien volontiers laissé s’exprimer quelques échanges de vue sur cette question, mais aujourd’hui il me semble que certains messages se retrouvent à des années lumières de mon sujet de départ, tant par leur contenu que par leur longueur grandissante.

S’il est un endroit où « ce n’est pas la place qui manque », c’est bien internet…

Aussi j’invite respectueusement tous ceux que «la situation liée au COVID», donc, intéresse, à trouver d’autres lieux pour leurs échanges. C’est sans doute un euphémisme d’avancer que ces lieux-là ne manquent pas sur la toile, et je ne doute pas que ceux qui entendent croiser le fer sur ce sujet trouveront (ou – qui sait – créeront peut-être) ailleurs un lieu plus approprié.

Mise à jour du 27 janvier 2022

Aujourd'hui, à près de 4 années de distance, je reprends la plume à propos de cet article qui est de loin le plus consulté de ce blog.
Je voudrais avant tout remercier tous les commentateurs, dont beaucoup se sont révélés de véritables contributeurs, pour avoir nourri au cours de ces 4 années une discussion et un échange de vues souvent très féconds. Je tiens à leur faire savoir que, même si je n'y réponds pas toujours, j'examine chacune de leurs contributions avec la plus grande attention.

Alors, 4 ans plus tard, que reste-t-il de tout cela, finalement ?

Tout d'abord, il ne m'a pas échappé qu'Isabelle (qui se fait maintenant appeler Issâ) continue ses activités et poursuit son petit bonhomme de chemin. Mais j'ai depuis longtemps cessé de m'intéresser à ses interventions et serais donc bien mal placé pour témoigner de quoi que ce soit concernant l'évolution de sa démarche.

Je sais juste que, pour ma part, il y a un tas de questions existentielles qui jadis me taraudaient de manière on ne peut plus cruciales qui sont aujourd'hui tombées de l'arbre comme des fruits mûrs. C'est ainsi, et je n'ai nulle envie de me faire des nœuds au cerveau pour chercher à me rajouter de l'existentiel là où apparemment il n'a plus lieu d'être.

L'amour et l'humour

Je sais aussi que je suis très heureux dans ma vie personnelle, et que je goûte ce bonheur chaque jour avec ravissement. Voilà un paramètre qui change beaucoup de choses. Du fond du cœur je souhaite à tout le monde de connaître cela, même si je sais que ce n'est pas forcément transmissible, et que rien de tout cela ne peut se déclencher, ni par décret ni par incantation…

Par ailleurs, un vieil adage raconte qu'un rire vaut un bon beefsteak (de bœuf, de tofu ou peu importe). Quoi qu'il en soit j'avoue sans difficulté que je ris beaucoup, chaque jour, en compagnie de "la compagne qui s'était risquée avec moi" à l'époque sur les bancs du Mas Tolosa dans une expérience qui s'est d'abord révélée plutôt douloureuse pour nous deux, mais qui au final s'est révélée riche d'enseignements. Cette compagne est aujourd'hui ma femme, et nous rions beaucoup, donc. Mais pas que…

En guise de clin d'œil amical, permettez-moi de vous offrir cette petite fantaisie en forme de chanson que je viens de composer et qui, vous le verrez (pour ceux qui m'ont fait l'amitié de me lire jusqu'ici), permet de prendre de la distance (voire de le hauteur) par rapport à un certain nombre de choses. C'est en tout cas mon vœu le plus cher, pour vous et tous les vôtres.

Cliquez juste sur l'image…


Mise à jour du 28 août 2023

Merci à la poignée d'entre vous qui auront eu la constance de me lire jusqu'ici!

Ces derniers temps je suis particulièrement frappé par la recrudescence, sur les réseaux sociaux, de tout un tas de "paroles qui font du bien" (ou qui, du moins, en ont l'apparence), le plus souvent accompagnées d'annonces de conférences, stages ou séminaires généreusement proposés par la "bonne âme" qui s'est fendu de ces belles paroles, donc 🙂 .

Aussi j'ai eu l'idée d'écrire un article sur le sujet, qui me semble en grande partie connexe à ce qui est évoqué dans le présent article.

Un détail qui ne manque pas de sel : les petites phrases "inspirées" que je donne au tout début en exemple m'ont été fournies par... ChatGPT, qui soit dit en passant peut en pondre des milliers en un temps record, pour peu qu'on le lui demande gentiment. D'ailleurs c'est simple : j'ai été à deux doigts de lui demander si par hasard il n'organiserait pas des séminaires 🙂

Si cela vous intéresse, donc, c'est par ici :

Faut-il se méfier des paroles qui font du bien ?

Mise à jour du 28 décembre 2023

Je vous propose de partager le clip si opportunément mis à notre disposition par David (un des nombreux commentateurs de cet article...).

Une chanson du très talentueux Richard Gotainer...


– Commentaires Facebook –

Le Petit Abécédaire...

Livre 'Petit abécédaire...' - Bernard Lamailloux

"Un ouvrage bien documenté, écrit par quelqu'un qui sait de quoi il parle et qui le fait avec clarté humour et éthique. Les exemples et les conseils sont judicieux et très utiles. Je le recommanderai avec plaisir.."

Josiane de Saint Paul

Quel livre ! Un travail de moine. D'une grande originalité. J'ai à peine commencé à le parcourir et, déjà, je le savoure. Je vais d'ailleurs continuer à le déguster lentement. Bravo !

Serge Marquis


– Commentaires Facebook –

183 réponses sur “Comment Isabelle (Issa) Padovani m’a déçu… et s’est en partie rattrapée par la suite”

    1. Bonjour
      Sur la photo je ne sais pas si votre désarroi est visible, mais la pose de Padovani me gêne: ça ressemble à l’importance quelle ressent d’elle-même.
      J’ai vu qq vidéos d’elle. Au départ j’ai accroché car j’ai apprécié certaines vidéos déculpabilisantes sur la CNV (certains considèrent que si la CNV ne marche pas, c’est forcément qu’on s’y est mal pris alors que, d’après ce que j’ai compris, c’est un peu plus compliqué que ça)
      Je l’ai suivi jusqu’à ce que je le sente gênée de la voir lettre en public des détails de sa vie privée avec ses compagnes qui n’en avaient peut-être pas demandé tant. Cela me gêne pour l’intimité, et aussi j’ai eu cette même impression qu’elle se mettait trop souvent en scène pour moi, et que le message se perdait.
      Ensuite, une fois démystifie la CNV, j’ai eu l’impression quelle n’avait pas grand-chose à m’apprendre.
      Donc je comprends votre désarroi à l’époque car je l’ai vécu aussi dans d’autres situations Je crois que cela reflète la recherche d’un être à admirer, de ne pas se croire assez bien, et qui peut prêter à des dérives sectaires quand on s’aveugle sur les défauts dune personne qu’on admire. Pourtant, les signes étaient la mais on n’a pas voulu les voir ou leur accorder l’importance qu’ils méritent. Je parle pour moi bien sûr.
      Heureuse de savoir que vous vivez des moments de bonheur maintenant.
      Le cheminement spirituel peut parfois être semé d’embûches

  1. Je ne connais isabelle que par ses vidéos. Mais ce que je sais c’est que critiquer autrui ne vous fera pas grandi, monsieur.

  2. J’ai participé à cette même Rencontre à Toulouse comme à d’autres auparavant et depuis et je suis touchée de lire de quelle manière tu l’as vécue de ton côté…
    Pour ma part comme pour celle des dizaines de personnes avec lesquelles j’ai échangé pendant ces trois jours mais aussi de manière assez globale dans l’assistance, j’ai vraiment vécu que les gens étaient ravis de ce qu’ils vivaient.
    Je suis désolée de savoir que ça a été rude pour toi et en même j’ai l’impression aussi que tu as pu interprété des trucs car tu ne les comprenais pas…
    Quand tu dis que la dame était dans son bunker, en fait la haut, au-dessus de la salle, c’était le seul endroit où se trouvait la sono et où elle pouvait aussi se poser pour préparer ses demi-journées, et si tu te demandes comment je le sais c’est parce que je lui ai posé la question…
    Ensuite pour les chants dont tu parles, oui c’est bien du japonais, c’est de l’Onsei-Do, une pratique de Son ancestrale dont elle est enseignante et dont elle propose un stage chaque année auquel j’adore participer car c’est très puissant…
    Quant aux horaires, de mon côté j’en n’ai pas observé de bug particulier… le 1er matin il y avait eu du retard oui, mais elle avait ensuite rallonger la durée de la matinée…
    Et puis moi j’ai vraiment été touchée qu’elle prenne en compte les demandes des participants concernant la clim, il faisait chaud et elle demandait au gérant du lieu de baisser là température de la salle…. pour au final que le gérant face venir un réparateur car la clim était défectueuse…
    Ce qui est vrai aussi c’est qu’elle est humaine et donc en évolution permanente comme chacun et que ce qu’elle propose pendant ses rencontres est toujours très en lien avec son vivant…
    Je suis triste de lire ce que tu écris même si je peux comprendre que tu as été très decu… et je voudrais dire quand même que tellement la majorité des gens était vraiment extatique…
    Je me rappelle d’ailleurs que tu avais pris la parole en public, je crois le 2ème jour ( tu n’étais en tous cas pas devant) pour exprimer ton inconfort par rapport au décalage que tu vivais entre les vidéos que tu avais l’un voir sur internet et la rencontre en live…. et c’est vrai qu’Isabelle ne publie que très rarement maintenant des vidéos récentes filmées en Rencontres…
    Pour ma part, aller à des Rencontres est t

  3. J’ai participé à cette même Rencontre à Toulouse comme à d’autres auparavant et depuis et je suis touchée de lire de quelle manière tu l’as vécue de ton côté…
    Pour ma part comme pour celle des dizaines de personnes avec lesquelles j’ai échangé pendant ces trois jours mais aussi de manière assez globale dans l’assistance, j’ai vraiment vécu que les gens étaient ravis de ce qu’ils vivaient.
    Je suis désolée de savoir que ça a été rude pour toi et en même j’ai l’impression aussi que tu as pu interprété des trucs car tu ne les comprenais pas…
    Quand tu dis que la dame était dans son bunker, en fait la haut, au-dessus de la salle, c’était le seul endroit où se trouvait la sono et où elle pouvait aussi se poser pour préparer ses demi-journées, et si tu te demandes comment je le sais c’est parce que je lui ai posé la question…
    Ensuite pour les chants dont tu parles, oui c’est bien du japonais, c’est de l’Onsei-Do, une pratique de Son ancestrale dont elle est enseignante et dont elle propose un stage chaque année auquel j’adore participer car c’est très puissant…
    Quant aux horaires, de mon côté j’en n’ai pas observé de bug particulier… le 1er matin il y avait eu du retard oui, mais elle avait ensuite rallonger la durée de la matinée…
    Et puis moi j’ai vraiment été touchée qu’elle prenne en compte les demandes des participants concernant la clim, il faisait chaud et elle demandait au gérant du lieu de baisser là température de la salle…. pour au final que le gérant face venir un réparateur car la clim était défectueuse…
    Ce qui est vrai aussi c’est qu’elle est humaine et donc en évolution permanente comme chacun et que ce qu’elle propose pendant ses rencontres est toujours très en lien avec son vivant…
    Je suis triste de lire ce que tu écris même si je peux comprendre que tu as été très decu… et je voudrais dire quand même que tellement la majorité des gens était vraiment extatique…
    Je me rappelle d’ailleurs que tu avais pris la parole en public, je crois le 2ème jour ( tu n’étais en tous cas pas devant) pour exprimer ton inconfort par rapport au décalage que tu vivais entre les vidéos que tu avais l’un voir sur internet et la rencontre en live…. et c’est vrai qu’Isabelle ne publie que très rarement maintenant des vidéos récentes filmées en Rencontres…
    Pour ma part, aller à des Rencontres est toujours très nourrissant pour moi, j’en ressors à chaque fois ravie et regonflée à bloc…

  4. Waow, ça c’est du « tir à vue » carabiné !
    Je suis époustouflé en voyant comment tu la descends de A à Z, particulièrement à partir d’éléments qui n’ont rien à voir avec ce qu’elle transmet !
    Donc, pour reprendre du début : j’étais à Toulouse pour ces 3 jours et je n’ai pas tout apprécié… mais je prends ma part, je vois les endroits où ce qu’elle partageait est venu me chercher dans des zones où je n’aime pas aller me regarder !
    A part ça, je te trouve rude et pas très objectif… et je ne trouve pas ça cool dans une publication que tu balances sur Internet comme s’il s’agissait de faits…
    D’abord tu parles d’elle en haut de son « bunker », « regardant la salle avec une expression glaçante » : on a pas dû voir la même, parce que moi je lui ai fait « coucou » de la main et elle m’a répondu avec le sourire ! J’ai bien vu qu’elle nous observait attentivement, mais visiblement parce qu’elle regardait si tout se passait bien pour tout le monde, vu le nombre : elle a même demandé à ce qu’on remette des chaises ici ou là, bref, moi je l’ai juste vu s’occuper de ses participants.
    Après, t’as eu l’air choqué par ce qu’elle chante au début : visiblement, ton coeur n’a pas été touché par ces temps qu’elle offre au début de chaque demi-journée… moi j’aime et ça fait partie des choses que je viens chercher pendant ces stages… parce que ça me fait vibrer quelque part, à un endroit où les vidéos ne me font pas cet effet.
    Evidemment, les goûts et les couleurs sont dans la nature, mais comment te dire : si tu n’aimes pas, pourquoi chercher à en dégoûter les autres ?
    Ensuite, je ne vais pas reprendre tout ce que tu dis dans ton article, mais juste témoigner que je n’ai pas du tout le même vécu que toi : moi j’ai été super nourri par ces trois jours, par un contenu dense, varié, où des moments puissants dans la transmission étaient allégés par des moments de franche déconnade.
    Tu sais quoi ? Moi à une époque, j’étais pas mal nourri intellectuellement par ce qu’elle transmettait et moi, ce que j’ai vécu pendant cette Rencontre à Toulouse, c’est qu’elle a pris un virage dans ce qu’elle partage, qui s’adresse davantage au coeur et le mien a été bouleversé à plusieurs reprises (comme celui de nombreux participants autour de moi).
    Je me dis que t’as vraiment pas dû apprécier qu’elle ne te donne pas ce que tu voulais, pour que, plutôt que de juste parler de toi, dans cet article, tu écrives tout sous forme de jugements sur elle : et c’est toi qui parle de compassion et lui jette la pierre ? « Regarde la poutre dans ton oeil avant de regarder la paille dans l’oeil du voisin » j’ai envie de te dire ! En tout cas, je me demande où était passé ton coeur pendant ces 3 jours, pour qu’il entre aussi peu en résonance avec tout ce qu’elle a donné !
    Le pompon c’est comment tu la descends parce qu’elle n’a pas été en empathie avec toi quand tu lui as parlé : allo, ça te vient à l’idée que ça pouvait être juste parce qu’elle n’en avait pas les moyens à ce moment-là ?
    Moi en tout cas, je l’ai vu dans plusieurs rencontres accueillir avec beaucoup d’empathie des réactions pourtant fortes de personnes qui s’adressaient à elle : mais c’est un être humain, alors comme moi, comme toi, elle n’est pas parfaite… est-ce une raison pour la fustiger comme tu le fais et balancer toute ta colère et ta frustration sur Internet, plutôt que de lui écrire à elle ? Tu cherches quoi au fond ? A te prouver que tu as raison ? Moi en tout cas, je suis juste choqué par ce que tu as écrit, qui ne fait juste pas honneur à la qualité de ce qu’elle transmet dans ses Rencontres au coeur du Vivant, depuis des années et à la force de ce que j’ai vécu pendant ces 3 jours à Toulouse en mai dernier !

    1. Bonjour

      Je suis ravie de voir cet échange. J’ai moi même participé à Paris en novembre 2018 à deux jours de rencontre qui m’ont laissée mi-figue, mi-raisin. ( et plutôt raisin, que les grecs malhonnêtes vendaient pour des figues, ai-je appris récemment !). J’ai écrit ma déception à Isabelle : aucune réponse ! J’ai vécu de beaux moments, notamment la rencontre avec ma voisine a été très féconde, mais le côté show de la diva m’a aussi déçue. Que de temps passé, perdu, à l’écouter raconter des anecdotes sans intérêt sur sa vie.., j’ai moi aussi eu l’impression qu’elle meublait. J’ai certes recueilli des contenus de qualité, mais dilués au milieu de chants etc. franchement trop longs. Depuis j’ai continué le travail dans un groupe plus spirituel où l’ego des organisateurs s’efface devant le sujet, la densité et la profondeur du travail et des prises de conscience n’a rien à voir !! Et pourtant nous avons chanté un peu aussi !

  5. Eh bien il semblerait que cet article ait déchaîné les passions, celles d’une personne au moins 🙂

    J’ai pourtant attendu plus d’un mois après la rencontre de Toulouse pour l’écrire, en m’efforçant d’être précis et pondéré, sans me laisser emporter par des jugements hâtifs. J’ai même écrit à un moment qu’il y avait quand même eu du contenu lors de cette rencontre…

    Et j’ai aussi pris la peine de préciser « Ce que j’écris ici n’engage que moi. Je n’ai pas la prétention d’avoir un avis supérieur aux autres. » Cela étant, j’entends bien que cet avis soit respecté tout autant que les autres, même s’il n’est pas partagé.

    Je me rends bien compte que j’ai pu choquer, voire blesser (sans intention aucune) quelques inconditionnels ou aficionados d’Isabelle en écrivant cet article, mais je ne vais tout de même pas m’empêcher de ressentir ce que je ressens !

    J’aimerais d’ailleurs soulever la question suivante : En quoi le fait que l’écrasante majorité des participants aient été satisfaits de la prestation de Toulouse devrait disqualifier mon propre ressenti ? Tout d’abord j’ai été loin d’être le seul, et quand bien même cela serait, je vous assure que cela ne changerait rien.

    Aujourd’hui, plus de 5 mois après cette rencontre, je suis enfin parvenu à visionner les dernières livraisons d’Isabelle sur le net, en tâchant, comment dire, de faire « la part des choses ». Voici un lien :

    Comment faire face à l’agressivité ? (vidéo ajoutée sur YouTube le 20 sept. 2018)

    Ironie du sort, cette vidéo m’a aidé à voir un certain nombre de choses sous un autre jour… à commencer par les différents commentaires de cet article ! 🙂
    Par ailleurs, la dame y dit notamment « Nous vivons dans un monde où l’on ne nous a pas appris à exprimer la gratitude, ni à la recevoir. » Pour ma part je partage totalement ce point de vue, comme tant d’autres d’ailleurs…

    Dans cette vidéo, en réponse à la question d’un participant travaillant dans la relation d’aide, et contraint de faire face à diverses formes d’agressivité ou d’appréciations négatives, elle a notamment ces mots :

    « Quand tu es dans un rôle de ressource, tu as besoin d’empathie pour tous les moments où l’adulte en toi se retrouve en face d’enfants qui n’ont pas trouvé les moyens d’accueillir le cadeau de ce que tu leur offrais. »

    Et je suis allé jusqu’à me demander si moi-même je n’étais pas un de ces « enfants qui n’ont pas trouvé les moyens d’accueillir le cadeau de ce [qu’Isabelle] m’a offert » ce jour-là…

    Mais peut-être aussi qu’à force de voir dans ses contradicteurs (si peu nombreux soient-ils) des enfants qui ne trouvent pas le moyen d’accueillir ses cadeaux, la dame a plus ou moins entamé ses propres facultés de remise en question, tout en infantilisant de facto tous ceux qui ne seraient pas en accord avec elle !

    Il est vrai qu’apparemment, Isabelle reçoit une immense majorité de témoignages tels que « Merci pour ce que vous faites, ça m’a donné du soutien dans ma vie quotidienne, et ça m’a aidé à faire quelque chose que je n’aurais pas réussi à faire jusque-là. » (Toujours extrait de sa vidéo citée ci-dessus). Si tel est bien le cas, je n’ai aucune envie de jeter la pierre (quelle horreur !) à cette personne qui se met si souvent en scène, et dont l’ego a – plus ou moins – fini par s’en trouver surdimensionné à mes yeux (car oui, qu’il me soit permis de répéter ici que j’ai le très net sentiment que tel est bien le cas). Après tout, j’ignore totalement si, pour ma part, je n’aurais pas attrapé une tête au moins aussi grosse, sous le feu incessant de tant de témoignages de satisfaction, d’admiration et que sais-je encore, exprimés sur une aussi longue durée ?

    Alors oui, je retourne avec intérêt regarder les vidéos d’Isabelle Padovani sur sa chaîne YouTube, mais dans un état d’esprit assez différent : Oui, cette dame continue – tout comme par le passé – à m’apprendre des choses que j’écoute avec autant d’intérêt et… disons un peu plus de recul.

    Reste que je mesure avec effroi à quel point certains me dénient le droit d’être en désaccord avec eux, ou alors, s’ils daignent me l’octroyer, c’est avec la certitude que je n’ai rien compris.

    Cela étant, je reste avec joie à votre écoute, comme dit la Dame…

    1. Bonjour,
      Comme vous j’ai beaucoup écouté et j’écoute toujours Isabelle, comme vous j’etais à Toulouse à la Pentecôte.
      Je n’ai pas vécu la même rencontre que vous. Je ne suis pas la seule.
      Cela ne vous enlève pas le droit de dire que vous n’y avez pas trouvé ce que vous-même alliez y chercher, ni celui d’être triste et déçu.
      Mais dans votre article, vous faites « pisser le chacal », me semble-t-il…😉

    2. « Quand tu es dans un rôle de ressource, tu as besoin d’empathie pour tous les moments où l’adulte en toi se retrouve en face d’enfants qui n’ont pas trouvé les moyens d’accueillir le cadeau de ce que tu leur offrais. » Cette phrase tombe à pic pour me donner une énergie d’Amour envers des élèves et qui vient en remplacement d’une autre énergie qui jusqu’à présent me faisait mal ; celle qui m’anime parfois lorsque je suis confrontée à des élèves que je trouve fermés et réticents à ce que je leur propose au point d’avoir envie parfois de les laisser tomber et de passer à une activité autre où je recevrais plus de gratification… Merci de l’avoir mise en exergue dans votre texte, elle éclaire un nouveau point de vue que je vais tâcher d’adopter désormais.
      Concernant votre billet d’humeur, je trouve touchante votre démarche : « Vous auriez bien aimé l’apprécier encore (celle que vous appelez la Dame), mais vous ne pouvez point. »
      C’est ce qu’Isabelle appelle « être confronté.e à la question : est-ce que là, ici et maintenant, j’en ai les moyens ? » De toute évidence pour vous, la réponse était Non… et alors ? Il n’y a pas de problème ! En CNV, on apprend également (et principalement) lorsqu’on fait une demande (celle que vous aviez dans votre coeur en allant à cette conférence) à être confronté.e à un NON bien sonnant et bien percutant. De toute évidence, ça vous a fait triste, vous ne vous êtes pas senti comblé (loin s’en faut ;-), ni rejoint, ni même entendu dans votre besoin d’être « enchanté » comme semblaient l’être un bon nombre d’autres. Vous avez le droit de sentir de la tristesse. Face à une telle situation, Isabelle Padovani, dans ses enseignements, nous invite à apprendre à « deuiller », c’est-à-dire à s’accueillir dans un espace intérieur où nos propres oreilles Girafe prennent le temps de prendre acte et de se mettre à la hauteur de notre manque et de l’émotion qu’il engendre en nous.
      Ce peut être avec des paroles que l’on se prodigue ou en silence. Comme si vous vous asseyiez sur un banc à côté de vous et que vous écoutiez ce qui se passe EN VOUS et qui veut se dire (et qui n’a pas toujours pas été entendu apparemment, je veux dire par vous-même). C’est l’auto-empathie ou la Self-Compassion. Vous pouvez être pour vous-même votre propre Accueillant. Celui (ou celle en vous) qui saura, symboliquement, vous tenir la main, frotter doucement votre dos ou juste être là… en silence… et accueillir avec douceur et bienveillance ce qui souffre en vous suite à cette confrontation.
      Et cet accueil réalisé, peut-être pourrez-vous vous connecter à la beauté du magnifique besoin qui se cache sous votre déception. A vous de le découvrir et d’en goûter la magnificence en vous posant la question : « Qu’est-ce que j’aurais tellement aimé vivre à la place et que je n’ai pas pu vivre ces jours-là ? »… Et c’est là que la souffrance a toutes les chances de disparaître car au lieu de rester focalisé.e sur le manque béant et évident (auquel cette rencontre vous a confronté), toute votre attention sera focalisée sur la beauté de l’énergie que vous auriez tellement aimé vivre à la place (partage, amour, connexion, donner / recevoir, accueil inconditionnel, compréhension, unité, accord universel, célébration, …)
      Nous sommes tous connectés, nous sommes tous reliés, nous avons tous la même nature, et nous pouvons le reconnaître car nous avons tous les mêmes besoins.
      Fraternellement

    3. bonjour bernard
      j ai lu ton article,et je me permets de te donner ma vision des choses lointaines,car n etant pas present a cette rencontre
      je suis ce que fait et partage isabelle sur youtube et dans ses formations en lignes,j apprecie la beauté et la profondeur de ce qu’ elle transmet,qui tres souvent me nourrit et resone en moi.
      Irais je pour autant a une rencontre avec des centaines de personnes pour l ecouter,non car un environnement aussi peuplé ne me correspond pas et je serais surement deçu,dans un petit comité d une vingtaine de personnes,oui,car le contexte serait different et les echanges plus riches a mon sens,bien sur,je ferais la meme chose si c etait le dalai lama ,amma ou n importe quel grand maitre,cela ne me correspond pas,peut etre en est il de meme pour toi,et qu une part de ta deception est venu de cet environnement et d un besoin de plus d attention et d intimité dans l inter action
      et au final,si ecouter isabelle est inspirant et nourrissant pour moi,bien plus mes pratiques personnelle et la meditation sont importantes,le guide ou celui que nous choisissons ou prenons comme guide est là pour nous pousser ,nous inviter a aller a l interieur de nous et a vsoigner ce qui doit l etre et a vivre et incarner au plus pres de qui nous sommes profondement
      et pour terminer,l aspect caméléon que tu as pu trouver chez isabelle est,a mon sens l expression des multi facettes que nous portons en nous,pour beaucoup certaines de ces acettes sont endormies,mais au plus on va vers soi, au plus on les reveille et par là meme,elles peuvent s exprimer a travers nous,l essentiel etant qu’ elles soient au service de la vie et constructive
      je te souhaite le plus beau et le meilleur,juste un petit partage d homme a homme selon ma vision
      raoul

    4. Bonjour,

      Je tenais à exprimer ce que j’ai ressenti de façon tout à fait objective étant donné que je ne connais pas Mme Padovani même si j’apprécie ce qu’elle dit dans les vidéos publiées.

      Il faut tout d’abord dire que c’est par l’intermédiaire d’une personne que j’ai cherché à voir ses vidéos. De plus, souhaitant faire une formation de communication non violente, j’ai cherché s’il était possible de me former auprès d’elle. J’ai pu voir qu’elle ne pratiquait plus de formation de ce genre.

      J’ai été déçue de l’apprendre. J’ai eu par la suite la curiosité de trouver des avis d’elle sur internet et je suis tombée sur cet article que j’ai fortement apprécié sur plusieurs points:

      – on sent une réelle envie d’apprendre sur elle lorsque vous la décrivez au début
      – malgré la déception de la rencontre de Toulouse, vous avez écrit en pesant les mots pour éviter justement de blesser qui que ce soit. C’est rare de nos jours, donc bravo
      – on sent une réelle recherche et écoute – malgré la déception, vous avez accepté de vous entretenir avec elle et surtout, vous avez préféré garder la conversation dans le domaine du privé et c’est très bien ainsi
      – vous avez mis à jour l’article tout au long des nouvelles actualités

      Je ne comprends donc pas les personnes choquées de cet article. On est dans un pays libre d’expression. Il a juste émis son avis sans vouloir porter préjudice à personne.

      Peut-être serait-ce le moment de prendre du recul, pour tous ceux qui prennent à coeur cet article.

      En coup cas, bravo et, je pense que, même si je vais continuer à regarder les vidéos de Mme Padovani, vous m’avez convaincue que les rencontres avec elle ne sont pas faite pour moi 🙂

      Bonne journée

    5. Bonjour Sonea.

      Je vous remercie de votre commentaire.

      Permettez-moi tout d’abord de rendre hommage à votre hauteur de vue. Je suis très heureux d’apprendre que vous avez l’intention de continuer à regarder les vidéos Isabelle Padovani tout en comprenant mon point de vue. À mes yeux ce n’est pas du tout antinomique. Les histoires de camps, de clans, les jugements à l’emporte-pièce, le manichéisme, et l’instinct grégaire ont toujours provoqué chez moi la plus grande perplexité.

      Je sais bien qu’il existe nombre de personnes qui mélangent tout, qui sont persuadées d’être bienveillantes parce qu’elles ont acquis un vernis de CNV, et qui dans leur for intérieur pensent, comme disait Coluche « …La démocratie, c’est quand tout le monde pense comme moi ».

      A cet égard il me revient en mémoire une réplique de Jean Yanne, dans un film de Claude Chabrol. Au volant de sa voiture, alors que sa femme lui reprochait sa conduite dangereuse, il avait cette réplique extraordinaire : « Tu apprendras que sur la route il existe deux sortes de conducteurs : Ceux qui sont devant moi, qui se traînent lamentablement, et ceux qui me doublent, qui sont des fous dangereux ».

      Voilà à qui me font pensent ceux qui, sous couvert de spiritualité mal assimilée, me dénient le droit de dire mon ressenti. Sans même s’en rendre compte, ils se comportent comme des caricatures, et décident que, ne partageant pas leur point de vue à 100%, je suis forcément leur ennemi (« L’ennemi est bête : il croit que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui ! » disait le regretté Pierre Desproges). J’ai pourtant choisi de ne pas censurer leurs commentaires, ceci afin que chacun puisse se faire sa propre idée.

      Soyons philosophes autant que faire se peut, et gardons-nous bien de prendre les armes à notre tour. A bien y réfléchir il n’y a rien d’autre à faire. Car parfois, répondre, c’est se mettre au niveau de l’ennemi. L’ignorer, c’est le dépasser.

      Belle journée à vous.

    6. Sur la gratitude, ma réflexion ces dernières années est que si on fait qch en attendant que l’autre nous remercie, c’est qu’on n’est pas heureux de le faire. Donc, cest celui qui ne reçoit pas de gratitude sont le besoin na pas été nourri, et c’est à lui de s’en occuper, pour parler comme la CNV.
      Ensuite, qu’est-ce qui fait que je ne suis pas en gratitude quand je reçois quelque chose? Plusieurs possibilités, je peux être ingrate, soit parce que comme se justifie Pabovani je suis moi aussi humaine. Dans ce cas cependant on peut tout justifier et il n’y a rien à faire que d’être comme on est sans se poser de question. Et a la limite, pourquoi pas, mais ce n’est pas ce que propose Padovani puisqu’elle propose un chemin « d’amélioration de soi ». En tous cas c’est comme ça que je le perçois
      Ensuite, je peux ne pas être en gratitude quand on me donne qch dont je n’ai pas besoin. Ca semble avoir été votre expérience. Vous êtes allé sur place, avec des attentes sur ce que vous alliez recevoir, et ce que vous avez vécu sur place ne vous a pas aidé.
      Ensuite, je peux être contrariée de recevoir un cadeau en sachant qu’on attend quelque chose de moi en retour, autre que de la simple gratitude. Un comportement, un cadeau en retour, ou autre. Dans ce cas ce n’est plus un cadeau mais une transaction déguisée
      Enfin, il y a la façon dont est fait le cadeau, ou son emballage. Parfois le cadeau est mal présenté, ça ne donne pas envie de l’ouvrir. Cela peut-être subjectif. Si jai horreur du rouge et qu’on m’offre un cadeau dans un papier rouge, la personne ne pouvait peut-être pas savoir, mais elle m’a mis dans un mauvais état d’esprit. C’est un exemple bien sûr, un peu absurde, je n’ai rien contre le rouge. Dans certains cas, ce peut-être plus objectif. Si la personne me l’offre à un mauvais moment (je suis super préoccupée, je n’en ai pas besoin ou autre) je ne serai probablement pas en gratitude. Enfin, enfant on m’a dit que pour donner un couteau il fallait le présenter par le manche et non la lame. Je pense que certains cadeaux un peu tranchants ne sont pas présentés de nos jours avec la délicatesse et la prudence qui conviendraient.
      Donc, si la personne ne reçoit pas la gratitude qu’elle attend, c’est aussi en partie parce quelle n’offre pas aux bonnes personne, pas de la bonne manière, ou n’a pas comblé son besoin de reconnaissance.
      Bref, cette phrase me pose problème à tous les niveaux

  6. Bonjour Bernard,
    Pour avoir adoré les vidéos d’Isabelle, j’ai toujours été effrayée par l’effet « groupie » autour de sa personne, qui s’avère dans les commentaires que tu as reçus. Je n’ai pas assisté aux derniers événements, pas faut d’avoir envie mais au dernier moment, trop de mauvais pub, ou « venez me rencontrer en personne », m’ont découragée, et les publications web me donnent le même sentiment d' »égo qui gonfle ».
    J’aime beaucoup le fait que tu aies attendu pour répondre aux commentaires, soit dit en passant. Et puisque du coup, je me sens en confiance, j’en profite pour lâcher la déception que je ressens face aux formations cnv en France et à la cooptation/copinage qui s’instaure, et je ne parle pas que du nombre de places saturées, mais aussi d’un usage « étrange » des « techniques » de cnv. En gros, derrière des formules pleines de peusdo bienveillance, on retrouve un joli égo prêt à bondir, mais enrobé de « est-ce que tu pourrais me dire quel est ton besoin? » un peu agressif. Il y a quelques années, Marshall Rosenberg avait arrêté les formations de formateurs car l’esprit qu’il souhaitait insuffler n’en faisait plus partie, et j’ai l’impression que la même dérive revient en ce moment, ce qui me fait fuir. Ce n’est que mon avis, et j’ajoute que la plupart de ces formation m’ont énormément nourrie , donc je n’ai aucun regret.
    Bref, je suis assez heureuse de lire quelqu’un qui sait prendre ce qu’il y a de bon, tout en conservant son esprit critique. Merci.

    1. Bonjour à toi, échalote blogueuse.

      Ah quand-même, quelqu’un qui me donne l’impression d’être autre chose qu’un non-comprenant ou un Schtroumpf grognon ! Merci pour ton commentaire qui me va droit au coeur 🙂

    2. Bonjour Bernard,
      Moi je tiens à saluer votre courage dans l’expression de votre ressenti concernant cette personne.
      Ma femme vient de me quitter alors que nous avons 3 beaux enfants dont un bébé de 12 mois et, après un choc émotionnel lié à l’annonce d’un traumatisme familial antérieur non dévoilé de son côté, cette dame a pris ma place tous les soirs dans le lit conjugal, durant près de 2 ans, quand ma femme écoutait en boucle sa chaîne.
      Au premier regard, cette dame me fait peur, j’ose parler aussi de techniques rodées mais habilement mises en oeuvre de manipulation de masse; Utilisant un vocabulaire propre, fixant des tarifs pour des retraites spirituelles hors normes, elle a eu un impact indéniable sur la déconnexion du réel de ma moitié, qui a part la suite continué à glisser sur la vague de la quasi totalité des courants alternatifs que regroupe le mouvement New Age.
      Comment ces personnes arrivent aujourd’hui à s’approprier autant de cerveaux normalement bien faits? Comment l’approche holistique peut-elle autant tromper (pas sur tous les points bien évidemment) beaucoup de gens?
      Est-ce juste la peut fondée de devoir se confronter vraiment à la dure réalité d’un monde de plus en plus gouverné par l’Intelligence Artificielle?
      Je le pense peut-être.
      Cela n’empêche que je ne cautionne pas ces courants et que je trouve absolument sous estimé encore, l’impact que ce dévouement envers une quête de la recherche de son VRAI SOI engendre au sein des familles, à commencer par le couple lorsque la moitié n’est pas en accord total.
      J’en ai payé le prix fort et croyez moi, je me rappèlerais de cette dame!
      Cdt.

  7. Ton article aussi m’a fait du bien. Allez, soyons cnv : je pense que ton besoin d’authenticité n’a pas été nourri ;-). Je plaisante (quoique!).
    Je retrouve dans les commentaires les formules qui me font maintenant bondir quand on applique les formules cnv sans être connecté à l’autre. Je suis affreusement déçue, je le reconnais par le système qui se met en place, et qui me fait peur, rien de moins. On parle de communication, et comme toute « technique » de communication, elle peut-être manipulatoire. Car pratiquée sans le lien, la cnv n’est qu’une technique. Il suffit de voir l’usage du mot bienveillance dans la publicité. Les discours des populistes qui soi disant viennent du cœur et emportent les foules.
    Mais je sais que si je veux retrouver cette authenticité, il reste les vidéos de Rosenberg, celles de Padovani.
    Une phrase fondamentale pour moi en cnv, et qui est trop souvent oubliée est : Connect before correct.
    Je vois bien trop de gens qui veulent corriger avant de se connecter. C’est normal. Le besoin d’empathie est trop grand. Mais je refuse de me faire corriger à grands coups de pseudo bienveillance.
    Se connecter, ça vient du cœur. Si je ne peux pas me connecter à l’autre totalement, je ne prononce pas une seule formule de cnv, je sais que je serai dans le faux, je vais donner des conseils, ou formuler un jugement. Bref, ça sera violent pour tout le monde.

    Et comme on vit chacun dans une réalité différente, je ne peux pratiquer ça que quand c’est vraiment trop inconfortable, et donc nécessaire. Le reste du temps, regarder ce qui se passe pour moi est largement suffisant. Et la cnv m’a aussi permis d’être beaucoup plus assertive et de couper la relation quand je n’ai pas les moyens (ça aussi, ça choque pas mal de de monde).
    Tu as exprimé ta déception avec des faits, et je ne la comprends que trop bien je crois. Évidemment, il est facile de se connecter dans ces cas là :–)
    Mais heureusement qu’on ne passe pas son temps à essayer de comprendre des gens avec qui on est en désaccord, on a qu’une vie quand même, et le droit d’aller là où c’est confortable de temps en temps! Et à mon sens la première chose à apprendre, c’est à se guérir soi-même, se donner de l’empathie, être chez soi. C’est le plus difficile, sans aucun doute.
    Encore une fois, la seule phrase, à mon sens, qu’on devrait afficher en gros, énorme et gras dans toutes les formations et événements cnv, c’est « Connect before correct ». Je ne l’ai pas entendue souvent à bien y réflechir. Pourtant, ça éviterait bien des dérives et des conseils qu’on a pas demandés. C’est la base pourtant.

  8. Bonjour Bernard,

    Quelqu’un m’a parlé de ton post, alors je suis venue le lire, car tous les feed-backs sont toujours précieux pour moi.
    Je mesure, en lisant la teneur de ton article, combien tu as été déçu lors de cette Rencontre : du coup, je vois que tout ce que tu écris se colore de cette déception, en s’éloignant d’une vision objective de ce qui se passe…
    Ce que je vois le plus dans ce que tu écris, c’est combien tu as été choqué que je ne sois pas davantage en empathie avec toi lorsque tu es venu me parler, alors même que je parle tellement des vertus de l’empathie dans tout ce que je transmets.
    Du coup, tu en conclus que « j’ai pris la grosse tête » ou que je ne suis pas congruente, etc.
    La réalité est autre, et toute simple : je suis un être humain. J’ai des aspirations. Et j’ai des limites. Et je n’ai pas toujours les moyens d’incarner mes aspirations. Alors lorsque je suis dans une Rencontre, que je donne tout le meilleur de moi pendant la journée, que je prends le temps pendant les pauses d’écouter chaque personne qui vient me parler, tant qu’il y en a une (restant ainsi souvent 1h à 2h sur place après la fin de la Rencontre), il m’arrive parfois de ne pas avoir les moyens de l’accueillir à la mesure de ce que à quoi j’aspire et de ce dont il aurait besoin.
    Et il semble que cela a été le cas avec toi.
    J’en suis désolée.
    Cela ne fait pas pour autant de moi l’être que tu décris dans ton article.
    Mais je reçois que ton expression dans cet article est à la mesure de ta déception et de ta colère que je n’ai pas été celle que tu attendais…
    Je le reçois.
    J’aimerais te dire que je n’ai jamais prétendu incarner à chaque seconde tout ce dont je parle : je suis réaliste, je me connais et je témoigne souvent de mes limites. Je comprends aussi que celles et ceux qui viennent à moi aimeraient que je n’en ai pas. Mais ce n’est pas ma réalité.
    Depuis là, je t’envoie un sourire du coeur, avec l’espoir qu’il touchera le tien, à l’endroit peut-être où il t’arrive aussi parfois, en tant qu’être humain, de ne pas avoir les moyens à chaque instant d’incarner tes valeurs et aspirations.
    Du coeur,
    Isabelle Padovani

    1. Je pense personnellement que nous idéalisons ces personnes qui nous délivrent des messages, de la sagesse
      Nous les plaçons tellement haut (comme votre exemple de bunker) que lorsque nous les rencontrons nous sommes déçus
      Car oui ce sont finalement que des êtres humains
      Éclairés certes mais humains
      C’est je pense ce pourquoi de votre déception
      Vous étiez Bernard
      Et non le Je Suis
      Le Souffle de Vie
      Le Ying et le Yang
      L’Ombre et la Lumière
      Vous n’étiez pas dans le partage mais dans l’individualité
      Vous étiez tout simplement un être humain en quête de sensationnel
      Et non
      Éclairé ne veut pas dire surhumain extraterrestre
      Mais quoiqu’il en soit merci Bernard
      Au travers de votre témoignage vous m’avez ouvert une immense porte

  9. Wow je suis un peu scotchée. Pour avoir vu toutes ses vidéos et assisté à une Rencontre C est bien l une des rares personnes où je n ai jamais ressenti de besoin de se mettre « au dessus »… Je n ai jamais trouvé autant de bienveillance chez quelqun dans les milieux spirituels et développement perso… D ailleurs depuis que je connais son travail et que je me suis habituée à son sens de l empathie je suis devenue intolérante à toute forme de violence que j observe ailleurs chez certains éveillés. concernant les estrades et le fait d être en hauteur c est toujours quelque chose qu elle tourne en dérision, sur le fait qu elle aimerait ne pas être en hauteur mais que les moyens techniques l y obligent . Comme quoi, quoi qu on fasse on va toujours decevoir, parce que ça ne prendra pas soin des besoins de tout le monde… En espérant que vous trouverez d autres personnes/approches qui comblent plus vos attentes. Belle journée

  10. Bonjour à chacun d’entre vous.
    Comme beaucoup je ne connais Isabelle qu’au travers des vidéos présentes sur youtube.
    Ses exposés ont une certaine préciosité pour qui se sent appelé à leur introspection intérieure. Mais assez rapidement je me suis posé la question de savoir qui est réellement cette Isabelle qui s’exprime en un langage connu de ceux qui eurent un jour à accoster les rivages de ce monde fascinant de la connaissance de soi.
    Isabelle est-elle une véritable éveillée comme ont pu l’être un Arnaud Desjardins , un Douglas Harding , un Richard Alpert ( Ram Dass ) ou encore l’exquis Stephen Jourdain pour ne me cantonner qu’à des Occidentaux exceptionnels.
    Personnellement je ne saurais répondre à cette question.
    Je ne connais pas suffisamment le parcours d’Isabelle.
    Mais je sais qu’un parcours authentique peut être long et astreignant. Ainsi en est-il pour nombre de chercheurs rigoureux et qui sont parvenu au bout de leur quête insatiable. Qu’il me soit permis de rendre hommage par exemple à cet être magnifique ( le Français Vishwananda ) qui n’hésita pas à tout quitter pour demeurer auprès de l’immense Sage hindoue Ma Ananda Mayi.
    Qui est Isabelle Padovani ? Je ne sais pas.
    Mais je sais que la Voie ne se résume nullement dans la participation à des stages à 250 euros × par 500 participants par-ci et 300 par là.
    Isabelle peut avoir le verbe des discoureurs et n’être elle-même que coquille vide.
    Je ne saurais le dire…
    J’ai lu avec grande attention le témoignage de notre ami qui s’est rendu à ce stage de Toulouse et qui nous livre ici avec toute la ferveur du pèlerin sincère ses impressions. Elles méritent d’être accueillies et non rejetées comme ce fut le cas dans nombre de témoignages de ceux qui apparamment côtoient Isabelle depuis des années et dans les écrits desquels- je suis au regret de le dire- je discerne beaucoup d’agressivité…
    Notre ami a le droit de témoigner et nous savons que si un véritable Maître met souvent le disciple à l’épreuve , un vrai Disciple peut aussi mettre un Maître authentique à l’épreuve.
    C’est cela me semble t-il que s’instaure une vraie relation qui peut – et doit- n’être pas infantilisante et être dans l’exigence.
    Un vrai Disciple est exigeant envers lui-même s’il ne veut pas être dans la pâle imitation de ces foules d’ésotouristes qui affluent aux pieds des maîtres comme des vautours ou de débiles ignares tout juste bons à vénérer le gourou comme ils iraient en bigots le dimanche à l’église en parfaits petits saints qui ne font de mal à personne et qui ne pêchent que par omission.
    N’en déplaise à de chastes oreilles en définitive notre ami qui a osé témoigner de son vécu durant ces trois jours à Toulouse est peut-être le seul qui s’est élevé en disciple véritable.
    Il aurait pu s’asseoir, faire le canard , et glousser comme sans doute nombre de dindons présents à chacune des envolées d’Isabelle.
    Et non ! Il a osé défier le correctement pensable.
    Cette expérience lui sera sans doute salvatrice demain ou après-demain.
    Breton d’origine j’aime les crêpes. Et je revois encore ma grand-mère les faire se retourner dans la poêle en un geste rapide mais précis.
    Voilà le sens de la conversion véritable qui est metanoïa.
    Et que celui qui n’a décidément rien compris quant à ce que peut être un engagement dans la Voie continue à n’envisager le réel que dans son seul regard au risque de la cécité…

    1. Bonjour,
      Merci de ce commentaire si élogieux !
      J’ignore si j’œuvre autour de moi (et ne suis d’ailleurs pas bien sûr de ce que vous entendez par là).
      J’ai simplement écrit cet article, et pour le reste, comme disait l’autre, je me contente de « cultiver mon jardin ».
      Excellente journée à vous.

  11. Bonjour,

    Je dis d’abord que je n’ai pas de parti-pris névrotique.

    En cherchant des exemples de « miniatures de vidéo » pour améliorer mes propres vidéos, je tombe sur Isabelle P et sur ton post tellement en « contraste » avec ce que semble exprimer le reste des internautes, vu le nombre d’abonnés à sa chaîne, le nombre de vues etc…donc, ça m’interpelle…
    et cela fait résonner chez moi une forme de « discernement » qui m’a toujours habité depuis que j’ai activement pris mon évolution en main (depuis 35 ans) et commencé à fréquenter « certains milieux » qui se nomment spirituels, « se croient spirituels » oserai-je dire.

    Une sorte d’instinct m’a toujours préservée ; je veux dire que je n’ai jamais, ni encensé , ni été déçue non plus par un « maître », guide, gourou, enseignant etc…car quoiqu’il dise, quoiqu’il fasse, je sais qu’ il est dans un « rôle », moi dans le mien et que nous avons des choses intéressantes à échanger./

    Et je peux dire que j’ai appris de chacun quoiqu’il se passe. Parfois l’enseignement est quelconque, mais il se passe un truc qui m’apprend beaucoup…c’est sûrement ton cas dans cette aventure.
    Je veux dire, parfois on va au ciné, on trouve le film nul mais on rencontre une personne sympa à côté de soi…le scénario n’était pas celui que tu attendais ! On peut même y rencontrer l’homme ou la femme de sa vie comme on dit naïvement !!!

    Comme au théâtre oui ! Il y a des rôles qui se disent spirituels, d’autres se disent politiques, d’autres encore guérisseurs ou salopards etc…chaque personne s’identifie à un ego, donc à un rôle pour remplir une mission; ce qu’il sait faire de mieux selon ses prédispositions, ses expériences, son éducation.
    Isabelle met bien en avant le fait qu’elle est dans une quête spirituelle depuis l’âge de 7 ans c’est juste pour impressionner le public, parce que tout le monde est « en quête » (en évolution) depuis toujours et pour l’éternité…

    Et on a beau se targuer de spiritualité, chacun à un ego. Et il faut un ego très fort, très costaud pour rassembler 550 personnes !!! D’ailleurs les egos spirituels sont souvent assez costauds, bien trempés, car il faut faire croire à des choses non tangibles, être inspiré pour cela et oser.

    Mais il conviendrait d’arrêter de croire que l’ego est « mauvais » en soi; il est une création de l’esprit (donc un rôle) et certain, comme moi, savent qu’il est possible de s’identifier à un ego (en évolution à chaque instant ) qui rend les autres heureux par le rire, le chant, le rassemblement, la bienveillance etc…parce qu’ils savent qu’ILS SONT les autres, les pierres, les végétaux, les animaux, les planètes et que si les autres sont heureux, il le sont aussi. On pourrait dire : « soyez égoïste, rendez les autres heureux » !

    Je crois que c’est ce que fait Isabelle. C’est intéressant de voir qu’elle l’a joué « je suis comme vous » ce jour là ! Et que cela t’a fortement interpellé non ?
    Conscient ou pas, c’était peut être son enseignement ce jour là.
    Ou du moins celui que tu as saisi, malgré toi. Cela t’a coûté 500€ pour l’apprendre OK ! C’est un business comme un autre. Il faut bien que l’argent circule.

    il y a toujours un moment où on redescend de son propre piédestal. Je dis bien TON propre piédestal, car quand on a autant d’attente (d’où la déception), c’est qu’il y a un équilibre à retrouver. On va chercher à l’extérieur pour mieux se retrouver ensuite, se connaître, intégrer.
    Alors finalement moi je trouve que 500€ ce n’était pas si cher payer pour te rendre compte de cela. C’est précieux.

    On ne peut résonner qu’avec ce qui nous habite, ce qui est dans notre conscience. Je te trouve très courageux d’avoir osé ton opinion en tous les cas, qui a autant de valeur que celle de n’importe qui et qui va peut être servir à rééquilibrer d’autres personnes.
    La religion a toujours été l’opium du peuple malheureux et il est prêt à « adorer » toutes les idoles pour se sentir mieux…jusqu’au jour où il n’a plus besoin de l’idole. Mais il faut des idoles ( même racine que idée, idéal = image, fantôme). Quand l’idole s’incarne, il faut l’intégrer dans toutes ses facettes ! C’est cela le plus difficile, mais on ne l’a pas choisi par hasard n’est-ce pas ?

    Respectueusement pour toi et Isabelle Padovani
    PS : j’accompagne moi-même par les contes de fées pour « toucher la simplicité et l’innocence », une manière de me préserver de projections idolâtres dans un sens comme dans l’autre

  12. Bonjour Bernard et bonjour aussi à toutes celles et ceux qui ont exprimé leur commentaires et que j’ai lus avec un grand intérêt.

    Celui qui m’a le plus résonné est celui d’Elisandre. Il m’a donné envie de mettre mon grain de sel aussi et de vous partager mon ressenti.

    J’ai passé une grande partie de ma vie à être déçue et à ruminer ensuite ce sentiment de déception. Aujourd’hui, j’essaie simplement de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain et de retenir de chaque expérience ce qu’elle me permet de mieux connaître en moi car mon objectif principal est d’être heureuse dans cette vie et donc de m’aimer comme je suis.

    Chaque personne avec qui la rencontre a pu déclencher en moi ce sentiment de déception a aujourd’hui sa place dans mon coeur avec gratitude et reconnaissance car elle m’a montré une part de moi que je n’aimais pas et que j’aime un peu plus aujourd’hui.

    « être sérieux et ne pas se prendre au sérieux » est une de mes devises favorites.

    Je vous quitte en rêvant d’un grand rire collectif qui nous rassemble toutes et tous, au delà de notre imperfection et de nos vérités qui s’entrechoquent de façon dissonante quand elles pourraient se froter dans la joie de la rencontre avec cet autre qui m’enseigne 🙂

    Une humaine imparfaite qui s’est reconnue en chacune de vous !!!

    Marie-Christine

    1. Bonjour Marie-Christine.

      Merci pour votre témoignage rempli d’une modération et d’une bienveillance que j’apprécie beaucoup. Effectivement, j’ai été déçu, très déçu, même, mais je tiens à préciser que (contrairement à votre témoignage) je ne « rumine pas » spécialement ce sentiment de déception. En effet, ma vie est aujourd’hui plus heureuse et plus équilibrée que jamais. Et heureusement. Car je ne sais pas comment je me serais remis de ce qui fut pour moi une véritable claque.

      Je ne pense pas non plus qu’Isabelle Padovani m’ait « montré une part de moi que je n’aimais pas »… à ceci près que je pense avoir (auparavant) fait preuve d’aveuglement en adulant comme j’ai pu le faire ce « drôle de bébé » avec cette « bien curieuse eau de bain ».

      Alors bien sûr, n’ayant aucune envie de me pourrir la vie, je tâche aujourd’hui de faire la part des choses. En même temps, je reste tout de même persuadé que la leçon était plutôt cher payée. Et qu’au regard des enseignements si précieux que j’avais reçus dans le passé (je parle des si nombreuses vidéos de la dame), ce à quoi j’ai pu assister en direct relève de la pure carabistouille. J’ai d’ailleurs constaté depuis lors que je suis loin d’être le seul à ressentir ceci. Mais quand bien même ce serait le cas, cela ne changerait rien. L’histoire nous a hélas montré que les foules n’ont pas toujours raison, loin de là…

      Quant au star system, il fait décidément bien des ravages, y compris là où on s’y attend le moins.

      Bien à vous.

  13. Bonjour Bernard !
    Il y a un Grand Comptable de la vie. Toutes les vidéos de la dame étaient gratuites et t’ont aidé ! A un moment où l’autre,d’une manière ou d’une autre on rend. C’est un équilibre dynamique…

  14. Merci beaucoup d’avoir partagé cette expérience . Je regarde depuis plusieurs mois les vidéos d’isabelle et j’avoue comme le plupart de ceux qui viennent à la connaitre j’imagine qu’elle réveille en nous de vraies émotions, de véritables interrogations et qu’elle nous aide à trouver des réponses où en tout cas à comprendre un peu mieux comment avancer plus sereinement dans la vie où en tout cas essayer. Il est vrai que dès les premières écoutes j’ai été tellement bouleversée par ce que j’entendais que je me suis dis pour la première fois j’entends et j’écoute quelqu’un qui me donne confiance et que je peux croire … alors que « dans la vraie vie » je ne fais confiance à personne et je remets toujours tout en doute …. J’étais même rapidement prète à faire comme vous et à me dire que ce serait surement une belle expérience forte de pouvoir la rencontrer « en vrai »…. Mais avec toujours cette peur principale d’être déçue… et du coup de casser cette seule issue que j’ai pour le moment d’avancer…. A vous lire je peux m’imaginer très facilement à votre place et me retrouver exactement dans votre manière de penser et de réagir face à ce que j’aurai ressenti si je l’avais vécu ….aussi je ne peux que vous remercier d’avoir ecris cet article . Je vais pouvoir continuer pour ma part à écouter ses vidéos qui m’apaisent et m’enrichissent . Merci

    1. Merci Catherine. Je me suis posé beaucoup de questions avant d’écrire cet article… Même si j’imaginais que j’allais déclencher les foudres de quelques chiens de gardes déguisés en disciples bienveillants (ce sont les plus redoutables), je ne m’attendais pas à être traîné dans la boue, je ne pensais pas que les choses allaient prendre de telles proportions, ni que les chiens de garde en question seraient si tenaces et si nombreux.
      Comme je l’ai déjà écrit, je n’avais jusqu’alors trouvé sur le net aucun avis défavorable qui tienne vraiment la route à propos des prestations d’Isabelle, ou plutôt de ce qu’elles étaient devenues à mes yeux.
      Du coup, je me suis enhardi à écrire l’article que j’aurais bien aimé trouver de mon côté, en espérant que cela pourrait éclairer ne serait-ce qu’une seule personne, en l’aidant à ne pas commettre une erreur du même type que celle qui fut la mienne. Juste histoire qu’il puisse exister, au milieu d’un écrasant concert de louanges, un autre son de cloche, si ténu soit-il, même s’il n’avait guère plus de poids qu’une bouteille à la mer.
      Cette bouteille aura au moins eu le mérite d’arriver jusqu’à vous, et je m’en réjouis.
      Je vous souhaite la paix.

  15. Bonjour, Bernard,
    Merci d’Avoir partagé votre ressenti.
    Avez-vous ressenti de la déception car vous avez besoin de cohérence? Vous aimez quand les actes et les paroles vont de pair?
    Est-ce que vous vous questionnez sur Les besoins d’Isabelle quand elle organise une conférence où les participants paient 250€ pour un week-end? Ressentez vous de la méfiance? Avez vous besoin d’etre Rassuré en vous disant qu’elle «  œuvre pour un monde meilleur «  et non pour l’argent?
    Personnellement je ne pratique pas la cnv. Je viens de visionner une vidéo de Marschall qui m’a beaucoup interpellée.
    En lisant les réactions à ce poste je me sens frustrée car plusieurs personnes qui répondent ont visionné les vidéos et assisté à des conférences d’Isabelle. Pourtant j’ai l’impression que dans la réponse à ce poste ils ne mettent pas en pratique la cnv ( le non jugement).
    Personnellement je suis méfiante quand je vois le prix des conférences , des vidéos,… j’aimerais que les formations en Cnv soient accessible au plus grand nombre afin que plus de personnes puissent communiquer avec de l’emphatie,… cependant 250€ pour 2 jours de formation n’est pas dans mes moyens .
    J’aimerai trouver une formation moins chère qui rentrerai dans mes moyens et ou j’aurais la conviction que la personne qui nous transmet son savoir, ses connaissances et son expérience le face avec l’envie de partager cela afin d’aider le plus grand nombre et non afin de gagner plus que 1,5 le smic.

    Cécile

    1. Bonjour Cécile et merci de votre commentaire. Il existe, je le sais, une certaine confusion entre Isabelle Padovani et la CNV en général. Ceci est certainement dû au rôle qu’elle a elle-même tenu dans la diffusion de cette discipline dans la francophonie. Cependant, Isabelle s’est appropriée de nombreuses autres disciplines au cours de sa vie. Ainsi, sans vouloir me faire l’avocat du diable comme on dit, je pense que les « Rencontres » d’Isabelle ne se cantonnent pas – loin de là – au seul thème de la CNV. Et ceci même s’il y est largement abordé, et même si par ailleurs elle anime des formations sur ce sujet. Donc, dire « 250 Euros pour un cours de CNV » est, en la matière, aller un peu vite en besogne à mes yeux.

      Je me permets d’attirer votre attention sur ces deux « offres » différentes que l’on peut consulter sur le site administrés par Isabelle :

      1) D’abord les « Rencontres » …
      http://www.communification.eu/#rencontres

      2) Ensuite son offre de formation en ligne autour de la CNV…

      Ainsi vous pourrez peut-être disposer de quoi faire un peu plus la part des choses…

      Bien entendu, tout cela n’ajoute ni n’enlève rien au contenu de mon article, que j’assume plus que jamais.

      J’espère vous avoir été utile.

      Bien à vous.

  16. Bonsoir,
    Merci Bernard pour cet article, tellement bien écrit… un plaisir à lire.

    Merci pour ce partage qui vient faire résonner en moi des sensations connues après quelques temps auprès de « guides » et de leurs acolytes. Combien s’arrêtent aux apparences?… le problème se pose pour ceux, tels que vous ou moi, qui voient au-delà des apparences et qui prennent la mesure de l’écart entre le discours et les actes… oui un véritable éveillé est, à mon sens, celui dont le discours et les actes sont en adéquation parfaite, même dans les choses les plus simples de la vie… personnellement j’avais commencé à me laisser séduire par ses vidéos et c’est en cherchant l’agenda de ses rencontres que je suis tombée sur votre article… et ce que vous décrivez résonne tellement avec ce que j’ai déjà pu vivre, que j’ai atterri de suite.
    Il est intéressant de lire les réactions des acolytes: intolérance, jugement, violence… les cours de CNV semblent difficiles à assimiler et sont donc à revoir… 😊
    Merci donc pour votre article, pour votre jolie plume aussi, pour le délicieux portrait de votre fille, et pour m’avoir fait économiser 215 euros!
    Bonne continuation
    Emmanuelle

    1. Merci à vous Emma, j’ai écrit cet article dans l’espoir qu’il puisse contribuer à éviter à – ne serait-ce qu’une seule personne – de se fourvoyer comme je l’ai fait. Vous faites désormais partie de la petite poignée de personnes qui me témoignent de ce que ce fut effectivement le cas, ce qui me conforte dans mes convictions. Et ne prêtez pas trop d’attention aux chiens de garde, aussi nombreux soient-ils. Au bout du compte ils n’empêchent jamais les caravanes de faire tranquillement leur chemin.

      Bien à vous.

  17. J’ai beaucoup visionné et aimé les vidéos généreusement offertes par Isabelle Padovani. C’est un cadeau précieux pour réfléchir à la CNV. J’ai pris du recul en les visionnant plus attentivement. Et c’est bien à partir de cet existant que j’ai pu continuer à nourrir mon intégration du processus. (Constitué d’une trentaine de jours de modules, immersion, approfondissement)
    J’ai d’autant plus pris de distance que j’ai lu des échanges musclées entre I.Padovani et Jean Philippe Faure…
    Concernant les rencontres, le format m’interroge et me dissuade : amphithéâtre + public nombreux = conférence de quelques heures. Si je passe 2 à 3 jours, je cherche une alternance d’apport théorique et de temps de pratique en sous groupe avec plusieurs animateurs pour accompagner.
    Ceci posé, et qui n’engage que moi, j’ai envie de connaître les attentes (besoins) de ceux qui participent aux rencontres.

  18. Bonsoir Bernard,
    je découvre votre article et les commentaires qui suivent. Sans faire très long, j’ai juste envie de vous témoigner que j’ai ressenti la même chose que vous en me rendant à une de ces rencontres (à Paris, il y a quelques années) : un fort décalage entre les vidéos et le réel, ainsi qu’une sensation d’être en présence d’un gourou tellement la « foule en délire » m’a semblé n’avoir aucun recul.
    J’ai aussi tiqué sur l’organisation et les horaires, et la façon assez cavalière de la dame d’arriver lorsque cela lui convient (mais toujours avec une explication valable située en dehors de sa responsabilité).
    Quand à la méthode d’infantiliser les interlocuteurs en désaccord, c’est une technique répandue dans les milieux « psy » : c’est forcément la faute de votre névrose ou de votre chacal (c’est selon la méthode) si vous avez un sens critique…
    Ce qui est encore plus fort chez Isabelle et qui m’a mise très mal à l’aise lors de cette rencontre, c’est effectivement qu’elle arrive à retourner n’importe quel argument en arguant du fait que « comme tout le monde, elle n’est pas parfaite ». C’est d’ailleurs ce qu’elle écrit plus haut. Certes, c’est entendable, mais quand on prend la responsabilité de se placer en temps que « maître spirituel », il me semble tout de même assez sage de savoir parfois dire « Je vous présente mes excuses » plutôt que « C’est pas ma faute, je suis imparfaite ».
    Enfin, j’ai moi aussi été choquée par un moment de rire collectif aux dépens d’une personne, « bienveillant » le rire, ça va de soi…
    Bref, merci d’avoir pris le temps de formaliser vos critiques dans un article clair et cohérent, ce que je n’avais pas pris le temps de faire moi-même. Il me paraît d’utilité publique qu’un son de cloche un peu différent soit disponible sur la toile 🙂

  19. Bonjour Monsieur 🙂
    Dis donc je n’avais pas vu que cette affaire a encore eu des rebondissements! Certes ton article arrive en 3ème position dans les recherches Google sur le nom d’Isabelle Padovani, mais une réponse par mail et deux heures au téléphone…c’est pas un peu beaucoup pour une seule voix discordante sur internet?!
    « Allez, laisse tomber, on ne peut pas plaire à tout le monde », c’est pas un peu la base de la spiritualité version dicton de grand mère plein de bon sens ?
    Allons, ça n’était certainement pas le but de cet entretien j’imagine, qui devait avoir une teneur autrement plus élevée. J’oublie toujours : « ne faites pas pas de supposition » 😉
    J’dis ça, j’dis rien comme dirait un copain bloggueur…

  20. Bonjour,

    Je vous remercie pour cet article.
    Il est pour moi celui qui ose dire, comme l’enfant dans l’histoire des Habits Neufs de l’Empereur : ‘mais il est tout nu !’.

    1. Bonjour Nathalie.

      Merci pour cette métaphore, à laquelle je n’avais pas du tout pensé mais qu’à la réflexion je trouve parfaitement appropriée.

      Bien chaleureusement.

      PS : Drôle de synchronicité : quelques jours à peine après votre commentaire, un de mes amis vient de m’apprendre un aphorisme provençal : « Gaou de carriere, doulous d’oustaou ». Littéralement « Coq dans la rue, douleur à la maison ».
      Étonnant, non?…

  21. J’ai pris un grand plaisir à te lire et à lire toutes les réponses que ton article a suscité. Personnellement, je connais bien toutes les videos d’isabelle ainsi que son cursus CNV sur internet. Je l’ai découverte par hasard (mais y en a t-il un ?) il y a deux ans alors que je me promenais sur internet en quête de « substance » et de paroles qui viennent mieux définir et éclairer ma propre quête et surtout mettre les bons mots et ressentis sur une expérience personnelle d’éveil il y a quelques années maintenant. Avec le recul que je suis capable d’avoir aujourd’hui, j’ai personnellement décidée de ne rien « faire » de cet « éveil » …..si ce n’est d’en jouir car pour moi il ne s’agit que de cela (un détail : je suis coach de formation et j’ai pratiqué l’accompagnement en cabinet durant les 20 dernières années). Isabelle PADOVANI a choisi de transmettre de façon extrêmement pédagogique et souvent humoristique un savoir et une expérience. Elle s’en acquitte parfaitement à mon sens et cela a une grande utilité pour de nombreuses personnes car elle permet en quelques sorte d’acquérir les savoirs de base à tout développement personnel et spirituel et par là-même de contribuer à l’expansion de la conscience. Par contre, il est possible que le phénomène de gouroutisation dont elle fait l’objet l’empêche parfois de rester totalement authentique (??) De plus, elle a un don pour le one man show et ne peut, il me semble, toujours résister au plaisir que lui procure certaines de ces petites manifestations créatives….elle est humaine donc et n’est effectivement pas un pur esprit…(ouf..). Je comprends parfaitement ton ressenti et le partage un peu sans avoir jamais assistée aux rencontres du vivant. Néanmoins, en ésotérisme la « rencontre alchimique « divine » avec sa source ou son Dieu intérieur (peu importe au fond le nom qu’on lui donne ) constituait un « secret » que l’on partageait surtout avec soi-même ou avec des initiés et dès qu’on le partage on prend le risque d’en faire un « quelque chose » qui perd un peu par là même son caractère sacré non ? Pour terminer, car je commence à la faire un peu longue, les plus belles choses gagnent parfois à rester poétiques et non définissables par des concepts et personne ne peut faire l’expérience à notre place. De plus une fois l’éveil intégré c’est la qualité du ressenti qui se transforme pas la réalité (encore que..)…un moine zen, je crois, disais avant l’éveil :coupez du bois et après l’éveil : coupez du bois. La déception est souvent à la hauteur de l’attente et qui que nous soyons nous naviguons entre ciel et terre…enfin la plupart d’entre nous (humains trop humains ?) et isabelle ne semble pas échapper à la règle ce qui, à mon sens, n’enlève rien à la qualité de ce qu’elle transmet.

  22. Bonjour Bernard,
    excellent écrit. On dira qu’il ne faut rien dire, que dans le sens du bien. Ce bien c’est de ne pas avoir d’esprit critique, pas de libre pensée et de libre examen! Cela démontre parfaitement la supercherie de ces » bonnes âmes » qui nous veulent tant de bien et qui eux même n’y parvienne que par le sommeil magnétique(endoctrinement) des dévots. interdiction et extinction de notre faculté naturel de déduction et d’intuition. Attention donc que la ruche ne se retourne pas contre vous, éloignez vous simplement, …ils ne savent pas être sans le miel addictif de leur gourou.
    Bravo Bernard, vous avez atteints l’éveil, vous vous êtes réveillez de vous même! Est-ce que cela va vous suffira ou allez vous replonger dans les abysses du vide?
    Peut-être, tournez vous vers les autres, ceux qui sont pris aux pièges et guet-apens …aidez les à s’en sortir. Plus dur de sortir que de rentrée, là il y a un vrai travail sur soi pour l »autre.

    1. Bonjour Causam,
      Merci de votre appréciation. Pour votre information, je vous informe de ce que je me tiens aujourd’hui à l’écart de ce que vous appelez « la ruche ». Non par peur, mais par absence d’intérêt, tout simplement. Quant à ce qui est de « [me] tourner vers les autres, ceux qui sont pris aux pièges et guet-apens… et les aider à s’en sortir », je garde bien à l’esprit que pour qu’une relation d’aide soit efficace, il faut que la « personne à aider » soit elle-même en demande de soutien (psychologique ou autre). Dans le cas contraire, on est assuré de perdre son énergie pour rien ou, pire, d’être totalement contre-productif. Que chacun suive donc son propre chemin, tire ses propres conclusions, et il en sera très bien ainsi 🙂

  23. Bonjour Bernard,

    Pourquoi tous ces gourous ont-ils autant de pouvoir sur autrui ? Je ne comprends pas. Ce ne sont que des prédateurs ! Si vous pensez par vous-même, quel intérêt d’écouter ce que les autres pensent ? Croyez-vous que votre pensée vaut moins que la leur ? Et si en plus ils se font payer pour diffuser ainsi « leur » pensée, alors le monde est devenu fou ! Comme eux…

  24. Cher Bernard. Comme vous j’ai beaucoup regardé les vidéos d’Isabelle et bien que je ne soit pas allée à la conférence, je comprends tout à fait votre ressenti exprimé très clairement et très simplement. Effectivement je pense que ces sortes de « gourous » peuvent nous décevoir à un moment ou à un autre et c’est bien d’avoir du recul et de garder un oeil critique contrairement à ceux qui gobent tout sans discernement. J’ai bien aimé votre article et me retrouve tout à fait dans votre analyse mais avec d’autres conférenciers. Merci

  25. Bonjour Bernard,
    Je trouve cet article passablement injuste. Le titre annonce l’analyse objective d’un certain nombre de comportements critiquables d’Isabelle Padovani, mais il ne contient en réalité que des éléments relatifs à votre ressenti subjectif. Des éléments qui auraient parfaitement pu être interprétés différemment par des gens qui auraient été de meilleure humeur que vous ou qui auraient eu une attente différente. Vous avez ressenti le balcon de la sono comme un bunker, c’est un peu votre problème. Vous avez interprété son attitude neutre comme une attitude glaciale, je ne suis pas sûr qu’elle ait quelque responsabilité que ce soit dans ce que vous avez ressenti. Vous avez détesté les chants en japonais, d’autres ont pu les apprécier. Vous attendiez un entretien personnel chaleureux et son attitude a été plus neutre et plus réservée que vous ne le souhaitiez, là encore vous ne nous parlez que de votre déception. Dans la mesure ou certaines vidéos d’Isabelle Padovani m’ont vraiment fait du bien, dans la mesure où je trouve qu’elle est beaucoup plus une source de positivité que de négativité, je trouve assez triste ce portrait d’elle peint aux couleurs de vos attentes déçues. Triste et à mon avis bien moins fiable et impartial que vous ne semblez le penser.

    1. Bonjour Jean-Philippe
      Je ne comprends pas ce qui a pu vous faire imaginer que mon article se présentait comme quelque-chose d’objectif. Il s’agit uniquement d’un témoignage. Rien de plus mais rien de moins. En toute subjectivité, donc.
      Que les différents points qui m’ont fait réagir aient « parfaitement pu être interprétés différemment par d’autres personnes » est une chose qui ne m’a pas échappé. Sur le moment, j’avais même plus de 500 de ces autres personnes autour de moi, c’est dire… 🙂
      Bref, si vous trouvez mon article passablement injuste, je trouve votre commentaire passablement… surprenant.

  26. Bonjour,
    Je suis tellement surprise de lire cette page et certains des commentaires ; en ce qui me concerne j’ai découvert Isabelle vers 2016 , j’ai écouté de nombreuses vidéos et je suis allée à la rencontre à Nice en mai 2017 ; ce que j’y ai vécu m’a semblé totalement en harmonie avec ce que j’avais vu auparavant, avec la force supplémentaire du ‘direct’ bien-sûr et je ne comprends pas ce déchaînement contre elle, c’est tout-à-fait exacerbé et injustifié. Isabelle Padovani n’est pas une déesse ni un être éthéré et parfait, c’est un être humain et je pense que si un jour elle devait sentir que les rencontres qu’elle organise n’étaient plus à la hauteur de ses aspirations, elle l’est arrêterait aussitôt donc vous lui faite un procès d’intention qui n’a absolument pas lieu d’être. J’ai pour des raisons personnelles cessé de suivre Isabelle régulièrement mais je reviens petit à petit vers d’anciennes vidéos et également les documents audios que j’apprécie beaucoup. Merci Isabelle pour ce que tu partages et ce que tu m’as apporté.

  27. Bonjour,
    J’ai personnellement rencontré des personnes ayant participés aux formations intensives que propose cette personne, et le niveau d’incohérence qu’elles y ont vécu m’a définitivement dissuadé de m’engager dans quoi que ce soit avec elle.
    discernement / discernement.
    Merci pour l’ouverture au dialogue qu’offre ce blog Bernard

  28. coucou Bernard
    isabelle padovani m’a beaucoup apporté dans une période difficile de ma vie et je ne peux que l’a remercier…mais je sais aussi que chacun a sa part d’égarement…ses vidéos me suffisent…si je l’a rencontre un jour ce sera pour la remercier tout simplement….
    j ‘ai assisté au concert de bob dylan aux vieilles charrues en bretagne…le bob dylan que j ‘ai vu et entendu n’était pas celui que je m’étais imaginé au fil du temps au fil de ses chansons…le personnage ce jour là ne volait pas très haut…dommage…on aime tellement ETRE avec l ‘autre…
    c’est la vie…il n’y a que ce qui est…rien de plus…
    elle l’a dit Isavelle …s’éveiller c’est tout simplement changer son rapport à la réalité…elle était comme ça ce jour là…tu étais comme çà ce jour là…
    tu n’es pas obligé de lui donner la télécommande de ta joie de ton bonheur…disons que tu as été déçu…et d’autres ravis…

    je te remercie de nous avoir partagé ton vécu…et vive la vie
    salut bernard

    va voir
    l’expérience du doigt de douglas harding et de josé le roy
    et aussi
    sur aussi les satsangs de pierre lere guillemet et gérald…c’est un vrai bonheur de les écouter

    1. Bonjour Jacky

      Je te remercie pour ton commentaire, empreint de bienveillance et de bon sens.

      Je suis totalement en accord avec toi quand tu dis qu’on peut toujours aimer ou ne pas aimer quelqu’un quelque chose, que c’est la vie, et qu’il n’y a aucun mal à cela.

      Quand tu es allé applaudir Bob Dylan, je suppose que le programme prévu prévoyait d’écouter l’artiste se produisant sur un tour de chant, point, Et apparemment, lors de cette expérience tu as été déçu de sa prestation par rapport à l’idée que tu te faisais de ce monsieur (et peut-être également par le souvenir que tu en avais…).

      Quand je suis allé voir Isabelle, il y a de gros points communs avec ton récit… Mais il y a aussi une différence de taille : La dame avait bel et bien publié au préalable un programme précis pour son intervention. Pour mémoire, rappelons que le programme annoncé consistait en ceci (je n’invente rien) :

      1er cercle : relation à soi – De la personnalité à l’individu

      Passer de ce pour quoi je me prends à la réalité de ce que je Suis
      Cheminer d’une base identitaire fondée sur le manque à une base identitaire fondée sur la plénitude
      Augmenter ma capacité de choix, par le principe de différenciation et mon pouvoir d’action, par le principe de réalité

      2ème cercle : relation à l’autre – Le secret des relations heureuses

      Origine de nos modes relationnels et 4 phases du développement relationnel
      Les différents types d’amour et de relation
      Comment vivre des relations nourrissantes, sur tous les plans

      3ème cercle : relation au monde – Clefs pour une interdépendance paisible et joyeuse

      Une autre vision du monde
      Vivre notre uniquité et oser l’offrir au monde
      Développer notre capacité à concrétiser le monde de nos rêves

      Comme je l’ai écrit dans l’article, au-delà du fait « qu’on aime ou on n’aime pas », force m’a été de constater que le programme annoncé n’a nullement été respecté lors de la « rencontre » de Toulouse. Je pense même qu’il faudrait une sacrée dose d’esprit tortueux pour réussir le tour de force de plaquer (si peu que ce soit) chacun de ces points sur ce qui s’est réellement passé pendant ces trois journées. Certes, le points annoncés sont largement de l’ordre du subjectif, du ressenti, du non mesurable donc. Et il faut croire que l’immense majorité des participants y ont trouvé leu compte. Il n’empêche : à mes yeux, le compte n’y était pas, mais alors pas le moins du monde.

      Et à mes yeux, cela peut tout simplement être :

      – Soit le signe d’une désinvolture totale, d’une vision de soi, du monde, et de son rapport au monde complètement « hors-sol », facilitée et encouragée par un certain « star system » (ou si l’on préfère, « mode de fonctionnement d’activités du spectacle ou de la politique, lorsque ces activités sont essentiellement organisées autour de la notoriété d’une vedette, laquelle peut elle-même en devenir – à son corps défendant – la victime ») …

      – …Soit le signe d’une moquerie ou d’un dédain vis-à-vis d’autrui, ce que le langage populaire, je crois, traduit par le terme « foutage de gueule ».

      J’avoue ne pas avoir tranché, mais de mon point de vue, dans un cas comme dans l’autre je trouve que c’est assez préoccupant.

      Incontestablement, Isabelle fait preuve de beaucoup de charisme, et possède une manière plutôt.. disons « inspirée » de s’exprimer, qui fait que (surtout face à un public conquis d’avance) beaucoup de gens « boivent » littéralement ses paroles. J’en ai été, à mon corps défendant, le témoin navré. Cela peut-être la plus belle, la plus riche des choses, mais aussi la plus dangereuse.

      Certes, par le passé Isabelle a, dans ses diverses apparitions, fait beaucoup de bien à beaucoup de gens… moi compris ! Il n’empêche :  je sais très bien ce que j’ai vu et entendu à Toulouse, et je sais aussi que je n’y adhère pas.

      Cela dit, je respecte profondément l’opinion de ceux qui ont un autre point de vue, tout en attendant le même respect de leur part. Aussi je tenais à te signifier que j’ai très nettement ressenti ce respect-là dans tes propos, et que je t’en remercie bien chaleureusement.

  29. Bonjour Bernard, ton témoignage est vraiment très intéressant.

    J’ai eu une expérience similaire avec une personne qui travaille sur les mêmes sujets qu’Isabelle, à sa manière bien sûr (Franck Lopvet pour ne pas le nommer).

    J’avais regardé plusieurs vidéos et ensuite été à une de ses conférences de deux heures. Impressionné, j’ai ensuite fait un séjour d’une semaine en petit groupe avec lui. Finalement, j’ai été super déçu de cette semaine.

    Avec le recul, je peux faire deux commentaires sur cette déception :
    – Tout d’abord, la déception n’a été qu’inversement proportionnelle aux attentes que j’avais, et qui se sont projeté sur lui. Plus les attentes sont grandes plus la probabilité d’être déçu est grande.
    – J’ai aussi fini par comprendre ce que ce séjour et cette déception m’avaient apporté. J’étais arrivé avec des certitudes sur certains sujets et il me les a cassés. Ce n’a pas été agréable mais c’était nécessaire. L’abandon de fausses croyances limitantes est un cadeau.

    Au final, ce séjour a parfaitement joué son rôle, mais pas comme je l’attentais.

    J’en viens donc à penser que pour toi aussi il y a un sens à ce mécontentement. A l’inverse, les personnes restant dans une forme d’admiration dogmatique peuvent ne rien apprendre…

    Cela me fait penser à un film étonnant que j’ai regardé récemment, ‘The man from Earth’ qui désacralise complètement un personnage historique. Plus nous accordons à une personne de grande connaissance, plus nous attendons de lui des comportements mais nous ne sommes tous que des humains avec des petitesses et des grandeurs …

    En tout cas, ton commentaire joue son rôle. Ceux qui voit en Isabelle une forme de perfection et qui n’accepte pas tes mots sont simplement renvoyé à leur fausse croyance. Cela peut être douloureux et le non accueil de cette état génère de la colère …

    Pour les intermèdes musicaux indésirables que tu mentionne 😊, c’est peut-être cela :
    http://onsei-do.blogspot.com/

  30. Bonjour Bernard,

    Merci d’avoir témoigné, c’est vraiment nécessaire à mon sens.
    J’ai moi même pioché dans les vidéos de Isabelle Padovani à un moment de ma vie et ça m’a un peu apporté. Mais.
    Il y a un gros MAIS.
    Elle tombe à mon avis dans les travers dangereux déjà vus et bien connus ailleurs: répandre les idées et croyances que nos souffrances affectives, peurs, angoisses inexpliquées… puissent être toutes réglées par des soins auprès de « personnes ressources » qui auraient les capacités de nous faire introspecter notre passé voir là où ça coince…
    Je ne néglige pas cette réalité. Mais nous avons tous aussi une part biologique, où les souffrances sont là, point final, sans explications, et alors la psychiatrie moderne peut avoir un rôel très important.

    J’ai fait les frais de toutes ces croyances new ages. J’en ai vu beaucoup tomber autour de moi. C’est la face cachée, la face sombre des gens « plein de paix » comme Padovani. Quand ça va bien c’est grâce au ciel ou grâce à eux, quand ça ne va pas mieux… c’est toujours la faute du « patient » – « chercheur de vérité » qui a mal interprété le discours du gourou.

    Il ne faut pas se faire d’illusion. Tout n’est pas bisounours chez ces diseurs de paix. Loin de là.

  31. Bonjour,
    je vous remercie sincèrement pour cet article.
    J’avais besoin pour ma part de voir enfin quelqu’un s’exprimer hors de cette admiration absolue et refusant toute remise en question envers I. Padovani, comme d’autres gens. Personne n’a raison ou tort absolument, et même quelqu’un qui nous apporté énormément peut aussi dire une énormissime connerie, voire quelque chose de très blessant. Bien sûr, si on le dit on se heurte aux réactions outragées de tout son fan club. Réactions virulentes, dans les milieux new age et du « développement personnel » sans l’assumer généralement, c’est à dire avec un vernis de pseudo bienveillance qui à mon sens rend ça encore plus violent au final.

    Pour ma part j’ai abandonné Isabelle Padovani quand j’ai vu les trois premières minutes de sa video sur le suicide. Je me suis dit qu’elle avait pas dû approcher suffisamment près du fond pour en parler en trouvant ça aussi drôle, ou bien qu’elle n’y avait en tout cas pas acquis la délicatesse et l’empathie profonde pour comprendre à quel point ça peut être grave et pas drôle du tout. Manifestement il lui manquait la conscience d’un certain degré de souffrance qui devient dangereux pour soi.
    Ca m’a fait mal, parce que pour ma part je l’ai vécu ce degré de souffrance et j’ai eu peur pour ma vie. Je me suis dit que malgré sa grande « brillance », malgré la force de tendresse que j’avais trouvée chez elle et puisée pour me soigner moi et m’aider à entendre mes besoins, elle avait ses failles, ses incompréhensions, ses limites, et pas forcément la conscience de ces limites et du fait qu’elle pouvait vraiment faire mal en parlant de certaines expériences d’une manière aussi désinvolte.

    Au final, elle finissait par faire à sa manière à elle la même chose qu’elle « reprochait » à d’autres : parler sans empathie réelle de la souffrance vécue par une personne ou l’autre. C’est le risque quand on parle beaucoup et souvent et qu’on a beaucoup de gens qui écoutent. Un jour ou l’autre on franchit une ligne, et on dit une grosse connerie.

    Une autre video m’a choquée et là je me suis dit qu’elle n’était pas non plus immunisée contre l’orgueil qui consiste à se croire supérieur aux autres alors qu’on est simplement différent. C’était sur le côté transgenre, en évoquant le fait d’être « plus » que les autres. J’ai beaucoup de respect pour ma part pour ce type de vécu que je ne connais pas, et dont j’imagine que ce n’est pas toujours facile. Mais de là à être d’accord avec le fait qu’on me décrète « moins » que l’autre, là c’est niet.
    Nous sommes chacun des êtres à égalité, personne n’est supérieur à personne, et certainement pas au nom d’une quelconque différence.

    Mais de toute manière le ver est dans le fruit, dans la CNV elle-même, par le simple fait que les pratiquants de CNV se disent assez souvent plus « conscients » que les autres. La base même est inégalitaire et donc non respectueuse. Personne n’a à parler de la conscience des autres, ou évaluer des degrés de conscience, c’est d’un orgueil et d’un irrespect inimaginables. Que savons-nous du vécu intime de quelqu’un et de sa conscience ? qui sommes-nous pour en parler ? après trois stages de CNV ou même trente ans de yoga ? si chacun s’occupait déjà de son c.l, se concentrait sur sa pratique, et essayait de rester à sa place, les vaches seraient sûrement mieux gardées. Bref. Pour ma part j’ai abandonné Isabelle Padovani, comme tous les enseignants quels qu’ils soient, tous les milieux du ceci et cela, et j’essaye juste d’écouter mes tripes, mon bon sens, et mon coeur en étant moi pleinement et en me protégeant de tout ce fatras de trucs bien prétentieux au final et qui manquent singulièrement de simplicité.

    Isabelle Padovani pour moi était très différente des autres, et je croyais qu’elle resterait une des rares enseignantes à qui je pouvais faire confiance, mais ça n’a pas été le cas. Au final, ça n’enlève rien à ce que j’ai trouvé chez elle au moment où j’en avais besoin, j’ai simplement fait le tri après, c’est tout.

    Merci encore d’avoir eu le courage de parler de tout ça.
    Bonne continuation à vous

    1. Bonjour et merci pour ce commentaire si détaillé qui a retenu toute mon attention et bien davantage…

      Quand je lis sous votre plume que que « même quelqu’un qui nous apporté énormément peut aussi dire une énormissime connerie », je ne peux qu’approuver. Merci pour les mots que vous avez su trouver, je n’aurais en effet pas pu mieux dire.

      Pour ce qui concerne la question de savoir si, concernant la CNV, le » ver [serait] dans le fruit », comme vous l’écrivez, au motif que [certains] « pratiquants de CNV se disent assez souvent plus « conscients » que les autres », je souhaiterais apporter un éclairage quelque peu différent :

      Je ne suis, de mon côté, pas sûr que tous les pratiquants de CNV se disent, ni même se croient nécessairement plus conscients que les autres. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Cette eau-là m’inspire en effet le plus grand respect, et j’essaie de ne pas la confondre avec tous ceux qui s’en réclament.

      Car tel est bien là le problème, à mes yeux : je ne pense pas qu’il n’y ait le moindre « orgueil » ou « irrespect » dans l’esprit de Marshall Rosenberg lorsqu’il invente les bases de la CNV. Car, selon moi, à l’image d’un Mandela ou d’un Gandhi, cet homme incarnait vraiment ce qu’il portait. Dans toute sa personne. En ne se prenant surtout pas pour quelqu’un de « supérieur », justement.

      Il en va tout autrement de ceux qui, s’étant frottés de près ou de loin à son enseignement, peuvent éventuellement se croire « supérieurs » (on entend parfois « élus », ça m’est arrivé 🙂 …). Ils ne s’aperçoivent en général pas qu’ils se fourvoient complètement, alors même qu’ils peuvent éventuellement trouver des hordes de disciples pour les suivre aveuglément dans tous leurs errements.

      En résumé, n’est pas Gandhi, Mandela, Rosenberg – ou même Jésus – qui veut ! Ainsi va la vie : dans l’histoire de l’humanité un tout petit nombre de personnages forcent le respect de tous en menant une vie où le don de soi, la force de caractère, l’humilité, l’opiniâtreté et – parfois – l’ascétisme ou le dépouillement peuvent donner à d’autres l’envie de leur emboîter le pas… Mais si ces autres-là sont juste des « influenceurs » (pour employer un terme en vogue en ce moment) alors là les dés seront effectivement pipés, et ceux-là mèneront des foules entières droit à la catastrophe, la bouche en cœur ou la fleur au fusil, c’est selon… Mais cela ne jette pas pour autant le discrédit sur ce que vous appelez le « fruit », me semble-t-il…

      Ce qui pondère un peu mon ressentiment envers Isabelle (si tant est que j’en éprouve encore) c’est tout simplement le fait que j’ignore totalement quel effet aurait sur moi le fait d’être entouré de tant de gens qui, en quelque sorte, me croient, quelque part, supérieur aux autres. Je pense que cela doit, tôt ou tard, finir par changer irréversiblement le comportement (et surtout l’image de soi d’une personne se retrouvant, dans son parcours de vie, en train d’endosser les habits tels que ceux de Gandhi, Mandela, Rosenberg – ou même Jésus – sans en avoir vraiment l’étoffe.

      Par ailleurs, quand vous écrivez « J’avais besoin pour ma part de voir enfin quelqu’un s’exprimer hors de cette admiration absolue », vous me confortez dans ma décision d’avoir écrit cet article. Sur le moment cela ne fut pas simple : je me souviens avoir fait de recherches très poussées sur internet, sur un mode « allons, il est impossible que je sois le seul à avoir été déçu par les prestations de cette personne, il doit bien exister quelques témoignages »… Je crois bien que, tout comme vous, j’avais aussi « besoin de voir quelqu’un s’exprimer ». Et c’est justement après n’avoir PAS trouvé ce quelqu’un que je me suis dit « Qu’à cela ne tienne, ce témoignage que je n’ai pas trouvé, eh bien je vais l’écrire moi-même, dussè-je être le seul ! », et j’ai pris mes responsabilités.

      Mais par la suite, force m’a été de constater que je n’étais « pas tout à fait le seul », justement… Ce qui demeure un mystère aujourd’hui pour moi, c’est « Pourquoi, si je n’ai pas été le seul à ressentir, ai-je été le seul à témoigner, dans ce cas ? »

      Aussi je me permets de vous poser très directement la question : Qu’est-ce qui – de votre côté – vous a empêchée de vous exprimer par vous-même, et d’aller au-delà de ce besoin de voir quelqu’un d’autre exprimer un ressenti allant dans le même sens ?

      Je vous laisse le choix du mode de réponse qui vous paraîtra le plus approprié (dans le fil des commentaires, ou tout le monde pourra le lire, ou bien en utilisant le formulaire de contact accessible tout à la fin de l’article (je suis également preneur – et curieux – de recueillir d’autres témoignages, si d’autres yeux parcourent ces lignes…).

      Quoi qu’il en soit, je ne peux que vous encourager à continuer à « …écouter [vos] tripes, [votre] bon sens, et [votre] cœur » en étant vous, pleinement (ce que je m’efforce également de faire, de mon côté).

      Bien à vous, très chaleureusement.

    2. Bonjour Chouettechouette… j’ai lu les nombreux retours sur l’article de Bernard Lamailloux et je décide de vous faire ce petit mot pour vous dire que je partage complètement ce que vous relaté… en effet, j’ai souvent vu des personnes se placer au-dessus de… parce qu’elles venaient de faire un stage ou une démarche ou une pratique qui soit disant les avaient « éclairé » alors ces personnes se mettaient à vous regarder à vous parler comme si entre vous et eux, désormais une ligne invisible vous séparait et les plaçait de facto dans un monde que vous ne pouviez voir entendre vivre, eux sachant vous ignorant et bien sûr tout cela dans la parfaite ignorance de votre propre ouverture à la Vie… le tout nimbé d’une certaine condescendance… quand aux contenus on trouve une espèce de foire-fouille, tout y est… en 1 an de stages divers et variés… ces personnes sont devenus « chamane – éveilleur – révélateur de ton plein pouvoir et tout ce que l’on veut… aïe aïe aïe, dans notre temps actuel, il y a tellement de petits poissons qui vont mal… et c’est un bon marché très très lucratif… Quand au discours à force d’écoute de vidéos etc… on retrouve toujours les mêmes ingrédients… faire son propre chemin et puis voilà… alors à la croisée, bien à vous… Margot

    3. Merci à vous d’être venue souffler cet atmosphère dans ces colonnes 😉
      Pour ce qui est de la «Foir’fouille», et de ces personnes devenues en un tour de main «chamane – éveilleur – révélateur de ton plein pouvoir et tout ce que l’on veut» je partage votre sentiment. Tout récemment encore, je suis tombé sur un article intitulé «Devenez facilitateur.trice en cérémonie du Cacao Sacré», et j’ai trouvé qu’à défaut de cacao ça valait son pesant de cacahuètes !
      Bien à vous.

  32. Confinée… javais du temps, j’ai tout lu…
    Il vient d’où notre besoin de donner notre avis ?

    1. il y a plein de raisons à cela: les aspirations à comprendre, trouver du sens, une appartenance?

    2. sinon il y a d’autres besoins que je vois : l’expression, participer. Généralement pour être pris en compte, recevoir de l’empathie, de l’attention, ou en demander. Padovani donne son avis sur plein de trucs aussi, parce qu’elle a aussi tous ces besoins.

    3. « Contribuer » « partager » sont aussi des besoins liés au fait de « donner son avis » .. etc etc j’espère que tu auras obtenu plus de clarté là dessus. Bise!

  33. bonjour, je viens rajouter mon ressenti , isabelle padovani, m’a montré une partie d’elle qu’elle cache bien , son manque de compassion, et sa reconnaissance au niveau de ces erreurs , c’est une femme qui a un coeur grand ouvert certes, mais, qui au fil des années , a sans doute pris le melon , dernièrement, elle a ouvert un groupe pour que nous nous aidions, ( nous les gens ordinaires ) avec ce confinement , mais c’était avec des règles à n’en plus finir, et surtout on ressent bien l’envie de faire du chiffres derrière , après c’est comme elle le veut ca lui appartient , sauf qu’elle m’a accusée injustement d’avoir commis un acte qui était faux, je lui ai montré la preuve qu’elle se trompait , elle a lu mes messages et m’a planté la , sans excuses , sans rien . Alors pour une personne qui se prétend être compatissante, elle est loin du compte. C’est sans doute une femme débordée, qui veux toujours en faire plus et que ce soit parfait, sauf qu’elle est en contradiction avec ce qu’elle prétend être. Je pense qu’elle apporte beaucoup à certaines personnes, mais attention, ne blessez pas son ego sinon, elle vous traitera comme de rien..
    belle journée à tous et prenez soin de vous 🙂

    1. Bonjour à tous.
      De très nombreux mois après mon intervention ici je constate après lecture de l’ensemble des interventions que le débat se poursuit activement.
      Évidemment il y aura toujours des personnes qui se sentiront blessées parce que l’on aura touchée leur cher gourou ( leur gourelle ici ) et qui jamais n’oseront le doute.
      En ce moment ça doit d’ailleurs lui être difficile de ramasser du pognon confinement oblige à moins qu’elle ait trouvée un moyen de se faire du fric via paypal…
      Aujourd’hui plus que jamais j’invite les chercheurs à ne pas s’identifier à ces pseudo gourous qui manient les foules par une sorte de manipulation du mental.
      Un ouvrage admirable est sorti il y a très peu de temps de Véronique Desjardins l’épouse d’Arnaud Desjardins dans lequel elle expose ce que fut son cheminement.
      Je vous invite tous à lire cet ouvrage qui est le témoignage d’une véritable démarche spirituelle.
      Le cheminement n’a rien à voir avec ces discoureurs de pacotille.
      Bon courage à tous. Et persévérez.

    2. Bonjour Jean-Pierre.

      Je suppose que l’ouvrage de Véronique Desjardins auquel vous vous référez est « Dans l’intime d’un chemin : Disciple et compagne« .

      Je ne connais pas cet ouvrage mais j’imagine qu’il doit être éclairant sur le sujet.

      Par ailleurs il me paraît opportun de préciser à toutes fins utiles que si je comprends (et partage en grande partie) votre indignation, je n’aurais pas forcément dit les choses comme vous. Tout comme, par ailleurs, je n’approuve pas tous les propos haineux « passés au filtre de la CNV » qui ont pu paraître au cours de tous ces échanges sous la plume de personnes manifestement désireuses de faire bonne figure en déversant leur fiel.

      A tort ou à raison, toute forme d’invective non étayée par une véritable argumentation m’apparaît comme un terrain extrêmement glissant. Et je fais de mon mieux pour tenter d’éviter cela.

      Mais comme je l’ai déjà écrit dans ces lignes, je préfère – pour le moment – renoncer à exercer ce type de censure moderne obligeant à « dire d’une certaine manière » (censure plus subtile, mais parfois tout aussi délétère que l’intervention arbitraire d’un tiers dans un processus de communication).

  34. Enfin des personnes qui ont dés yeux pour voir. Pour se faire un point de vue il faut aller plus loin que les belles paroles dispensées ou reçues mais entrer au contact, relationner, c’est la qu’on voit la maîtrise d’une personne sur ce qu’elle prêche.
    Je vois que vous en avez fait les frais malheureusement.

    1. Merci Albert. Effectivement, au début j’avais le très net sentiment d’avoir fait « les frais » de cette situation, comme vous le dites, mais avec le recul j’ai plutôt l’impression d’avoir appris un certain nombre de choses qui m’ont permis d’avancer dans mon chemin de vie. Vraiment. A l’arrivée, entre ce que j’ai perdu et ce que j’ai gagné, le bilan reste donc à mes yeux somme toute très positif. Parfois j’en suis le premier étonné mais c’est ainsi 🙂

  35. Je reprends ce texte qui fait suite à un avis défavorable sur elle car je ne pouvais pas dire mieux, il a mis les mots sur ma pensée : « Isabelle Padovani, à l’image de beaucoup d’enseignants de sa pointure, est assurément l’une des plus habiles programmatrices de la matrice reptilienne. Sous son camouflage de praticienne en communication non violente, et munie de techniques de programmation psycho-visuelle telle la PNL (programmation-neuro-linguistique), elle se sert de son charisme, de son élocution, et de la fameuse technique hypnotique des postures « énergétiques zen ». Ce principe de base de la « manipulation psychique » sert à éloigner son public de la réalité de la perversion de notre monde. »

    /!\ Et n’écoutez pas ce qu’elle dit concernant la bible et Jésus puisqu’elle ne travaille pas pour la gloire de Dieu par Jésus mais elle travaille UNIQUEMENT pour elle !!
    J’espère que comme toi et moi, des personnes puissent ouvrirent les yeux.

  36. Bonjour,
    je suis abasourdi de ne trouver que votre blog qui avec prudence et bienveillance fait la part des choses.
    Bravo et merci, en espérant qu’il ouvre conscience et intelligence aux chercheurs et chercheuses de vérité, afin qu’ils et elles, ne perdent ni leur temps ni leur argent …. jil

    1. Bonjour Jil

      Merci de votre témoignage. J’ai été tout autant abasourdi que vous, mais aujourd’hui je pense avoir un début d’explication :

      En repensant à tête reposée à tout cela, je me dis qu’il a dû y avoir une conjonction bizarre des temporalités : Tout d’abord, je pense avoir assisté pour ma part à une « rencontre » qui se tenait après que la dame ait connu, disons une évolution narcissique d’un type particulier (pour employer des termes diplomatiques). Mais surtout, il se trouve que, comme beaucoup de gens, je me suis longtemps compté parmi ce qu’on peut appeler les « chercheurs de vérité », ainsi que vous l’écrivez. Quelque-chose qui s’apparente à de la quête de sens, si on veut. Et dans mon cas (attention, précision importante : je ne parle là que de mon cas personnel), cette quête était accompagnée (motivée ?) par ce qu’on peut appeler un « mal-être » (il faut bien appeler un chat un chat…).

      Sauf qu’un beau jour je me suis aperçu que j’avais tout simplement trouvé quelque chose par moi-même, sans tambour ni trompette, que cette chose ne s’apparentait pas du tout à la vérité, mais plus prosaïquement au bonheur. Que le bonheur était venu s’installer dans ma vie, en toute tranquillité, sans faire de bruit, remettant ainsi un certain nombre de pendules à l’heure en toute discrétion. Et du coup, dans cet état-là, il y a un très grand nombre de questions existentielles – sans parler des réponses – qu’on croyait la veille absolument cruciales, et qui tombent de l’arbre comme un fruit desséché. Parce que l’heure est venue, tout simplement.

      Du coup, lors des journées de Toulouse où je m’étais rendu dans un état plutôt serein, j’ai tout simplement ressenti quelque chose de l’ordre du « Ah bon ? C’est tout ? »… prenant ainsi conscience de ce que le malheur nous pousse souvent à voir des miroirs aux alouettes là où il n’y a en définitive que triste verroterie. Et là-bas, pendant les pauses j’ai bien vu qu’autour de moi il y avait alors un maximum des gens plongés dans un état de fascination absolue, et que lors de nos échanges informels, mon… euh, scepticisme, les dérangeait au plus haut point. Certains sont même revenus me retrouver le lendemain pour me demander si je n’avais pas changé d’avis !

      C’est un peu comme s’ils avaient besoin de croire en quelque chose, et qu’ils avaient adhéré (quel mot atroce !) à 100% à la parole (et bien plus) d’une personne brillante, répandant avec habileté (…peut-être même à son corps défendant, qui sait ?) des auréoles de gloire du type « La solution à vos problèmes, c’est moi ! ».

      Du coup, pour peu que cette si majestueuse personne soit douée d’un grand sens de l’empathie et du « rire de soi » (…et je peux vous témoigner que de ce côté-là elle est parfaitement équipée), le transfert s’opère, totalement, inconditionnellement, et à partir de là le poisson est ferré. Dès lors, la dame peut faire absolument ce qu’elle veut, c’est gagnant à tous les coups et la fascination persiste de plus belle. Comment voulez-vous qu’à force, tout cela ne lui soit pas monté à la tête ?… Aussi gardons-nous bien de lui jeter la première pierre, car nous ignorons tous comment nous aurions agi à circonstances comparables.

      Ainsi, je pense que plus d’une personne a – tout comme moi – ressenti à un moment ou à un autre cette impression du « je me suis fait avoir », sans pour autant en faire toute une histoire, et qu’ensuite elle a tranquillement continué à vaquer à ses occupations, ce qui fait que personne n’en saura jamais rien.

      Sauf que dans mon cas il y a eu une circonstance supplémentaire : la présence à mes côtés de ma compagne, que j’avais convaincue à grands coups d’arguments enflammés de venir assister à une rencontre dont je pensais qu’elle était de nature à changer le cours d’une vie (le plus beau dans tout ça, c’est que pour beaucoup de gens, elle l’est !). Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que ma compagne, quant à elle, n’a pas du tout mordu à l’hameçon. Elle a ressenti le même « Ah bon, c’est tout ? » que moi, à ceci près qu’elle est beaucoup plus sensible que moi aux phénomènes de foule. Alors au début, je tentais de nous persuader l’un et l’autre que tout allait s’arranger. « Patientons, un peu, la dame va sûrement se reprendre… ».

      Sauf que la dame ne s’est pas reprise du tout, je trouve même qu’elle s’est plutôt enfoncée… sans pour autant perdre une once de son pouvoir de fascination auprès des foules (je me suis même dit à cette occasion qu’on comprend mieux comment, en d’autres temps, d’autres ont pu s’enflammer encore plus, lors de rassemblements encore plus imposants…).

      Je n’oublierai jamais nos derniers instants dans cet endroit, si fascinant ou pitoyable (au choix), ma compagne et moi nous frayant à grand-peine un chemin vers la sortie, pendant que la dame, jubilatoire et exaltée, entraînait la foule dans un chant chorégraphié qui tenait d’une « danse exotique des canards », et qu’autour de nous, tous la suivaient dans un même élan, gestes comiques à l’appui, hilares, extatiques, comme un seul homme si je puis dire… sauf que moi, j’en avais tout simplement assez de supporter ce que je vivais comme une triste pantomime. Quant à ma compagne, elle était carrément en larmes.

      Du coup, ce n’était plus pareil. Et ce dernier point a été absolument déterminant dans ma démarche. Jeter la pierre est une chose, que je n’approuve certes pas, mais le fait de me taire en pareil cas en est une autre, qui m’est au moins aussi insupportable. Après quelque temps, « abasourdi » moi aussi de ne trouver aucun témoignage public allant dans le même sens, j’ai pris donc une ferme décision : j’allais m’efforcer de témoigner de ce que j’avais vécu, tout simplement. Sachant très bien que ce ne serait pas facile, et que nombreux seraient ceux qui auraient beaucoup de mal à supporter ça. Mais qu’importe.

      En même temps, depuis lors beaucoup de langues se sont déliées en quelque sorte, comme en témoignent les nombreux témoignages de soutien et d’empathie que j’ai reçu dans ces commentaires. Bref, je me dis aujourd’hui qu’il fallait bien que quelqu’un se lance, fût-ce contre vents et marées. Je me trouve être cette personne, c’est ainsi. Je n’en tire ni honte ni fierté.

      J’ajoute que, bien plus tard, lorsque les événements ont pris cette si curieuse tournure, que la dame a demandé à me rencontrer en entretien vidéo et que j’ai pu me rendre compte avec un peu plus de précision de ce à qui j’avais affaire, je me suis – encore une fois – dit simplement à cette occasion « Ah bon ? C’est tout ? ». La dame, quant à elle, n’a même pas semblé daigner s’en apercevoir (comme quoi, hein ?…).

      Aujourd’hui je passe le plus clair de ma vie de semi-retraité à écrire des chansons, tout en coulant des jours heureux, en toute quiétude, toujours auprès de ma compagne de vie, tout en souriant en coin à l’idée si répandue que « les gens heureux n’ont pas d’histoire »

      Voilà, Jil, une tentative d’explication de ce qui vous a tout autant « abasourdi » que moi. J’espère avoir été clair… Quoi qu’il en soit je vous souhaite aujourd’hui le plus grand bonheur qui soit.

      Maintenant, je sais juste, à l’instar de ce qu’a écrit dans ces lignes un autre commentateur, que le roi est nu, et ma foi, ce spectacle n’a pas franchement de quoi attirer l’attention plus que ça.

  37. Bonjour Bernard
    J’ai découvert les vidéos de Isabelle Padovani pendant le confinement et j’avoue que j’ai été séduit par la qualité, la pertinence de son discours et même par son humilité.
    Et en cherchant un peu plus sur le Web je trouve votre post..
    Ma réaction : vous avez endossé volontairement le rôle symbolique de Judas. Si Mme Padovani reste fidèle à ses enseignements elle ne peut que vous accueillir dans ses bras comme sa propre part d’ombre.
    Humaine et donc non parfaite elle est traversée comme nous tous par des incohérences à assumer.
    Sa responsabilité c’est d’avoir fait le choix de s’exposer sur le Web.. À elle de l’assumer.

    Par contre de votre côté quel est votre ressort, votre mobile, votre énergie vitale, votre humanité… pour vous permettre de rendre public votre propre jugement …et endosser le rôle symbolique de judas, sans valeur ajoutée ?

  38. bonjour bernard,j ai lu tous les commentaires,cela m a poussé a la reflexion,j ecoute regulièrement les matins d isa et j ai suivi un certain nombre de ces enseignements en ligne
    j apprecie ces enseignements qui souvent resonnent en moi et me touchent
    mais ce qui resonne en nous est avant tout en lien avec ce que nous sommes interieurement.
    Et cela pour le retrouver nous n avons besoin que de notre cheminement interieur et de pratiquer meditation,et interiorisation.
    Nos attentes en lien avec l exterieur et les autres est souvent source de deception ou de frustation,oh combien de fois ai je pu le vivre dans des stages et formations de developpement personnel ou spirituel,combien de fois,j ai pu a travers des livres ou videos,etre seduit ou emballé a suivre certains guides ou enseignants et au bout du compte,le prix payé etait cher pour le peu reçu,là ou je n ai jamais été deçu et ou le rapport cout est tres faible,ce sont mes pratiques personnelles,c est là que j apprends le plus et puis petit a petit,a l exterieur je rencontre certains enseignements et enseignants qui en fait confirme ce que j apprends par moi meme,l affine parfois,c est veritablement notre desir fort,répété et sincère d evoluer de nous developper au meilleur de qui nous sommes,humainement;psychologiquemet d abord ,spirituellement ensuite qui mettra si besoin les personnes justes a rencontrer
    ce que vous avez vecu lors de cette experience a toulouse avec isabelle padovani est aussi une forme d enseignement,d experience pour poursuivre votre propre chemin d une manière differente,la deception n est qu a la hauteur de l attente.
    Dans ces rencontres de foule,on peut y trouver au mieux,si on souhaite cela,cette energie de groupe,un egregore porteur,le temps d un week end prolongé,ce qui peut nourrir un sentiment d appartenance ou nourrir un besoin de reconnaissance ou d amour maternel(dans ce cas)
    l essentiel,pour vous,bernard etant d etre sorti ou de sortir de cette deception ou frustation,pour poursuivre votre propre chemin avec une motivation et force intacte,voire renforcée,nous sommes le chemin et la vie et cela n a de réalité que lorsque nous le rencontrons et le ressentons a l interieur de nous,les paroles de quiconque ne nous feront pas vivre cela et qui nous sommes
    un jour krishnamurti vient faire une conference devant plus d un millier de personne,il arrive a son pupitre et dit juste une phrase:rentrer a l interieur de vous et il s en va,devant la foule médusée(ok c etait peut etre gratuit) le seul enseignement porteur ,pour moi,est celui là,le reste,le gourou,le maitre,peut servir d exemple,ou dire qques mots tres rares pour faire avancer le disciple,le reste est bagatelle a mon sens,une distraction,une nourriture pour l enant en nous ou l adulte immature que nous sommes
    y a t il sur terre beaucoup d etre réalisés? Tous les chercheurs ont suivi sai baba,qui etait un manipulateur et pourtant suivi et adulé par tous,aujourd hui,on suit amma comme la mère divine,je dirais rien, mais j ai un tres fort doute et pourtant,si j ose dire cela,comme vous ,je risque fort de declencher des reactions de feu.
    je trouve que votre expression intervention a été une manière de liberer la parole ou plutot l ecrit de beaucoup et a permis a beaucoup de s exprimer et d’ echanger,rien qu en cela,c est une bonne chose.
    ET Isabelle padovani reste et restera une inspiratrice de qualité pour ceux qui s y retrouvent et s y reconnaissent et pour les autres,ils se retrouveront ailleurs et mieux,peut etre a l interieur d eux memes
    merci pour ce partage,bernard et le meilleur pour vous,l essentiel,etant de transformer certains vecus delicats en valeurs ajoutés et grandissement
    raoul

  39. Bonjour Raoul. …. c’est tellement ça. … J’ai déjà répondu à cet article il y a quelques mois au moment même où je cherchais quelque chose qu’il me manquait pour avancer… Pour aller mieux. .. Et c’était simplement Moi. Et je peux dire aujourd’hui que c’est grâce à Isabelle Padovani que j’ai réussi à comprendre ça. .. Ses premières vidéos étaient pour moi pleines de bons sens et j’ai aimé sa façon de m’amener à la spiritualité moi qui ne croyais n rien ni en personne j’arrivais petit à petit à avoir une autre vision des autres…Et de moi. Elle a fait un break il y a quelques mois pour revenir avec des réflexions qui à nouveau m’ont parlé et m’ont surtout permis de comprendre ce que j’étais incapable d’entendre et d’admettre. .. Croire…. Pour moi c’est un miracle parce que je comprends tellement de choses de la vie…De ma vie… Elle a ouvert mon regard …Mon esprit et je n’aurais pas su trouver les mots pour expliquer ce changement au fond de moi qui aujourd’hui me fait comprendre pourquoi j’étais aussi en accord avec votre article il y a quelques mois et combien les mots de Raoul me parlent aujourd’hui. … Personne n’a tort ni raison. ..De son propre point de vue c’est l’équilibre entre ce que l’on recherche et ce que l’on reçoit. .. Merci de continuer à nous faire avancer à travers tous ces échanges .

  40. Bonjour Bernard, très intéressant ton tout premier post et tous ceux qui ont suivi. On te sent posé, et avec le goût de l’authenticité. J’ai découvert Isabelle Padovani pendant le confinement. Avec enthousiasme . Le contenu de ses videos est souvent très inspirant et elle prône il me semble , une spiritualité bien ancrée dans le réel. J’ai au début été un peu gênée par ses videos en public où on perçoit une forte personnalité , très extravertie, un peu histrionique avec un égo bien présent. Je ne sais plus qui disait que des personnalités comme le Dalaï lama avaient un très fort ego , mais à sa place. J’ai regardé de nombreuses videos de Isabelle, certaines ne me paraissent pas toujours très pertinentes. Comme par exemple celle sur le chanelling et la mediumnité qu’elle traite de façon assez réductrice alors que manifestement elle a peu d’expérience dans ce domaine. Même si elle précise qu’elle a vécu pendant deux ans avec une très grande medium d’un très haut niveau. Les chemins de la spiritualité sont multiples, c’est ce qui m’a le plus étonnée dans mon cheminement.
    Je suis sur le ‘circuit ‘ spirituel depuis plusieurs années maintenant . Je me suis intéressée à tout, j’ai suivi de multiples séminaires dans toutes sortes de domaines et je suis d’accord avec toi. On se retrouve souvent avec des formateurs qu’on suivait assidûment sur Internet , étonnamment peu lumineux en présentiel, n’incarnant pas vraiment ce qu’ils enseignent et on trouve également souvent des participants avec ce caractère de mouton que tu illustres dans ton post. Pour avoir fait un bout de chemin depuis toutes ces années, ce que j’ai eu le plus à développer cela à été le discernement et aussi tester et mettre en place des outils qui me conviennent. L’idée est de prendre dans ce qui existe sur cet immense marché du développement intérieur, ce qui résonne en soi, pas le package complet. Et aussi créer ses propres protocoles, faire du sur mesure qui peut bien sûr évoluer selon les besoins.
    J’aurais aimé en savoir un peu plus sur l’échange que tu as eu pendant deux heures avec I.P. Pas la teneur, mais l’esprit.
    Merci en tout cas pour ces échanges que tu as générés…

  41. Je me permet une petite entrée parmi vous afin d’évoquer un aspect qui me semble crucial dans toute cette histoire. Nous avons aujourd’hui une tendance exacerbée à chercher une réponse, une solution, un remède à tout. Nous vivons nos émotions, nos vies, avec en arrière plan cette volonté de sécuriser ce qui nous arrive. On cherche une planque, un cocon, le bonheur et nous avons mis le chagrin et le doute, la tristesse et la douleur au banc des ennemis à abattre.
    Ces aspects de la vie sont pourtant les ingrédients fondamentaux et réels qui nous sont donné. Certes il est judicieux et très important de développer notre conscience de ce qui nous arrive, de ce qui se passe en nous, mais les conclusions, les interprétations de Mme Padovani et consort qui sont tout à fait intéressantes et dignes d’intéret, ne sont que des reflexions, des éventualités, des possibilités de vérité. Qui sommes nous pour savoir vraiment ce qu’il se passe dans la vie profonde de quelqu’un? Qui sommes nous pour savoir quel est le chemin véritable de quelqu’un? Peut être qu’une souffrance est un passage sacré dont nous avons absolument besoin ! Pensons nous vraiment que nous pouvons réellement vivre nos vie sur des indications analytique? Des idées? Nous n’avons aucune idée de ce qu’il se passe vraiment, et ca nous effraie au plus haut point ! On ne supporte pas cela, l’inconnu, le mystère. Nous ne voulons pas de ces souffrances, en fait nous ne savons pas souffrir, nous ne voulons pas de la souffrance. J’espère me faire bien comprendre, il ne s’agit pas de chercher la souffrance bien évidemment, mais il me semble opportun de rappeler ce point qui me semble essentiel en ce qui concerne la thématique de fond.
    Cher Bernard, en guise d’au revoir je voulais vous dire que je comprends tout à fait votre désarroi concernant votre expérience de Toulouse, peut être avons nous tous rêvé d’un être parfait qui nous donnerait les clefs. Il semble que nous n’ayons que ce qui est. Bien à vous. Sebastien

    1. Cher Sébastien.

      Je vous remercie de votre témoignage.
      Il me semble que la «tendance» dont vous parlez, celle que nous sommes si nombreux à partager, et qui « nous pousse à chercher une réponse, une solution, un remède à tout », comme vous écrivez…
      …Il me semble que cette tendance, donc, est intimement liée à la présence une forme ou une autre de mal-être, voire de souffrance, comme vous l’écrivez. Et en pareil cas, il me paraît parfaitement compréhensible que «…le chagrin et le doute, la tristesse et la douleur» soient considérés comme «des ennemis à abattre», donc.

      Mais quand vous écrivez que ne savons pas souffrir, et que nous ne voulons pas de la souffrance, cette généralisation me semble quelque peu hâtive… En effet, il me paraît extrêmement difficile (et même dangereux) de vouloir comparer la souffrance, le mal-être ou même le questionnement existentiel de telle personne avec ceux de telle autre, tant ces choses-là appartiennent par définition au domaine du subjectif, de l’intime.
      Du coup, cette histoire du « Nous ne voulons (ou ne savons) pas souffrir » me semble devoir être prise avec de très grosses pincettes, si je puis me permettre… même si je pense avoir compris ce dont vous parlez.

      Tout récemment je suis tombé sur un texte invitant à suivre un séminaire de développement personnel. Et ce texte commençait ainsi :

      «Vous rêvez d’appréhender vos journées avec entrain, joie et motivation…
      Vous voulez trouver des clés pour maintenir un équilibre dans votre vie…
      Vous voulez vous sentir mieux dans votre vie, en harmonie avec vos valeurs, vos convictions […]»

      Il y a quelques années, je me serais certainement trouvé dans le «cœur de cible » visé par de tels propos, et j’imagine que je leur aurais certainement accordé toute mon attention… De là à imaginer que l’auteur de ces mots s’apparente à «un être parfait qui nous donnerait les clefs» (à supposer qu’il ou elle les détienne) il n’y a qu’un pas, que nombre d’entre nous avons été si prompts à franchir, ce qui encore une fois est parfaitement compréhensible. Car nous ne sommes jamais que de pauvres petits êtres humains. Et «chacun dans sa bulle minuscule gesticule, et partout les pendules marquent un temps différent» comme disait le chanteur.

      Il se trouve qu’en juin 2017, lorsque je me suis inscrit à la rencontre de Toulouse, je me trouvais parfaitement dans ce«cœur de cible». Et du coup j’avais été grandement séduit par l’histoire des « 3 cercles » (Cf. Le paragraphe intitulé « Le programme annoncé » au début de l’article). Cette histoire
      était faite à partir de la même farine (me semble-t-il) que les trois petites phrases d’accroche que je citais plus haut. En gros, «Vous allez mal, vous cherchez des clés, ça tombe bien, moi j’en ai»… Il est parfaitement naturel, à la lecture d’une pareille prose, de se dire « Waouw ! Cette personne va manifestement bien mieux que moi, elle possède un ingrédient magique, et lorsque je me trouverai en sa présence, un peu de cette poudre d’or m’éclaboussera peut-être », il n’y a qu’un pas.

      Le hic c’est qu’en mai 2018, lorsque je me suis rendu à Toulouse, la donne était complètement différente. Ma situation personnelle s’était considérablement améliorée, et du coup je n’étais absolument pas en recherche d’un être parfait qui [me] donnerait je ne sais quelles clefs. En revanche j’étais convaincu d’aller assister à un phénomène passionnant. En gros, j’étais avide et impatient de voir comment cette personne s’y prendrait pour répandre autant de bien-être sur autant de personnes en si peu de temps… Du moins c’est ce que j’avais la naïveté de croire.

      Ce à quoi j’ai assisté m’est, par contraste, apparu comme quelque chose de bien fade, et encore, je parle là par euphémisme… D’où ce que vous appelez à juste titre mon désarroi. Certes, j’ai assisté là-bas à de nombreuses manifestations de satisfaction (et même de bien-être) tout autour de moi, mais le bien-être en question m’est surtout apparu comme illusoire, et construit à partir d’un numéro de bagout bien éloigné du programme annoncé, sans que cela semble d’ailleurs gêner le moins du monde la majorité des participants… Soit.

      Aujourd’hui j’ai un regard nettement plus distancié par rapport à tout cela. Et lorsqu’il arrive qu’une personne me confie sa souffrance ou son mal-être, je ne puis que compatir, et lui souhaiter d’aller vers du mieux. Je pense avoir de mon côté trouvé, non pas la clé du bonheur, mais le bonheur tout court, sans clé, ni tambour ni trompette, et j’avoue très humblement ne pas savoir comment j’ai bien pu m’y prendre. Et cela me chagrine, moi qui ai bâti une grande part de ma vie sur l’acte de transmettre, précisément. Quelle ironie !

      Je n’ai pour ma part aucune recette miracle à proposer en la matière. Aucune belle histoire des trois cercles ou je ne sais quoi de semblable. Tout ce que je peux transmettre en la matière se résume à quelque-chose de beaucoup moins «glamour», mais que je ressens très profondément :

      «Que chacun suive donc son chemin, en faisant de son mieux, et advienne que pourra».

  42. Wouah ! que de verbiage pour rien ! Je suis choquée par toute cette prose mentale. Monsieur Lamailloux, tout simplement, à partir du moment où votre témoignage ne colle pas avec celui d’une partie des personnes qui ont assisté au même stage que vous, c’est qu’il s’agit bien de « ressenti » et non d’un fait réel. Vos attentes et besoins n’ont vraisemblablement pas été nourris à ce moment-là pour vous, mais ils l’ont été pour d’autres personnes … Alors, cessez cette plainte, travaillez sur vos manques, et effacez définitivement (sachant qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis) cet article qui, en voulant quelquepart porter atteinte à Isabelle Padovani (inconsciemment ou pas), ne porte atteinte qu’à vous-même ! Vous devriez en « resentir » beaucoup de paix et d’amour … Bien cordialement.

    1. Bonjour à tous.

      Si quelqu’un passe par ici et qu’il tombe sur le précédent commentaire, je suis heureux de lui permettre de constater jusqu’où peuvent aller « les progrès du progrès » lorsqu’ils frôlent les cimes du surréalisme.

      Car enfin de quoi s’agit-il ? Ni plus ni moins que d’une personne me réclamant de supprimer cet article – carrément – au motif que celui-ci ne reflète pas le ressenti « d’une partie des personnes qui ont assisté au même stage que [moi] ». Rien de moins !!!

      Encore une fois, j’espère de tout cœur que chacun pourra se faire son propre jugement, QUEL QU’IL SOIT.

      Pour ce qui me concerne, j’assume très sereinement l’ensemble de mes propos, que je tiens d’ailleurs sous mon vrai nom et à visage découvert.

      J’ajoute qu’il ne me viendrait pas à l’idée de demander à qui que ce soit de « retirer son commentaire » pour motif de point de vue différent, quand bien même il me paraîtrait émaner d’une personne drapée dans l’habit du gardien du monopole de la paix et de l’amour.

    2. @Mireille
      J’ai lu cet article et je le trouve pertinent. Cela permet de prendre un peu de recul sur des gourous que tout le monde plussoie, sans se poser plus de question.
      Si vous défendez bec et ongle Mme Padovani, faites au moins en pratiquant la CNV…
      Mais non, au lieu de cela, vous stigmatisez, à la manière de prêcheurs religieux qui autrefois, pointaient leurs ouailles du doigt, le dimanche, en proclamant »c’est ta faute, c’est ta très grande faute! Pécheur, tu es, pécheur, tu resteras.  »
      La fin de votre commentaire manque cruellement d’empathie en guise de propos visant à pousser la brebis égarée dans la bonne direction…
      Arrêtez avec vos « travaillez sur vos manques, sur vous etc.. », on entend toujours plus que cela, immanquablement dans cette vague du développement personnel. C’est vide de sens, raccourci et culpabilisant.
      On est encore en droit de ne pas être en accord avec Isabelle Padovani.

  43. Bonjour Bernard
    Je suis très touchée par la finesse, la délicatesse et l’authenticité qui émanent de votre témoignage.
    Très contente de le trouver alors que je suis actuellement terriblement choquée par la position « complotiste » défendue par Isabelle Padovani dans son « Matin d’Isa » du 22 août, à propos d’un potentiel vaccin anti-Covid. Et je me sens très seule à percevoir l’irrationnalité de cette position.
    J’étais, comme vous le décrivez pour vous-même, très inspirée depuis de nombreuses années par ses nombreuses vidéos. Je la vivais comme équilibrée, libre et humble, à la fois connectée au Grand Mystère et vivant bien les 2 pieds sur terre. Pleine d’humour et de finesse.
    Je suis tombée de haut en découvrant qu’elle soutient des allégations totalement dépourvues de fondement scientifique, en conseillant une vidéo faite par des personnes fortement engagées dans des théories complotistes fumeuses.
    Je n’arrivais pas à y croire . Je lui demandé en commentaire si elle avait étudié de près l’examen critique de cette vidéo fait par le groupe « Captain Fact » (plateforme collaborative de vérification des faits énoncés dans les vidéos YouTube) . Captain Fact a analysé les prétendues preuves scientifiques de leur argumentation et en a montré clairement la fausseté.
    Elle ne m’a pas répondu, alors qu’elle a pris connaissance et signalé d’un « j’aime » des commentaires qui entouraient le mien.
    J’ai l’impression que ce n’est pas la même personne , celle qui transmet depuis des années des enseignements si subtils et celle qui adhère sans preuve à des croyances catastrophistes.
    Bénéfice imprévu à cette histoire : je viens de découvrir votre site, et j’aime ! En particulier votre chanson « la nuit de la Saint Jean », qui réveille en moi joie et envie de danser. Et aussi vos photos, si poétiques, mystérieuses et joyeuses. Quel créateur inspiré !
    Bon vent Bernard et encore merci pour votre partage d’expérience, qui m’a rappelé les désillusions que j’ai déjà connues dans le passé concernant deux autres enseignants spirituels. Dur, dur dirait-on d’être suivi et porté aux nues par des centaines de milliers de personnes et de garder les pieds sur terre …

    1. bonjour,dans les temps actuels,ou le monde est tres bousculé,je ne crois que l’ on puisse reprocher a une personne consciente de faire comme si de rien n’ etait et tout au contraire si isabelle padovani se positionne sur la situation en rapport avec le covid,ça montre justement qu’ elle a les pieds sur terre
      la mode est aujourd hui est de traitéde complotiste toute personne qui reflechit,resonne et emet une opinion et vision differente de l etat ou du conseil scientifique
      il suffit d’ ecouter les plus grands professeurs que nous avons comme:raoult,jf toussaint,toubiana,perrone,henrion caude,joyeux……pour comprendre qu’ il se passe au niveau des decisions d etat des choses qui sont loin d etre coherentes et protectrices des gens
      on ne peut reprocher a isabelle padovani ou a toute personne d’ oser sortir de la pensée unique et de reveler sa position et sa vision,doit on pour cela cataloguer de complotiste ,car peut etre qu au delà du covid ne sommes nous pas dans une escalade d’ autoritarisme et de privation de liberté a minima?

  44. Bonjour Raoul, je comprends et je partage votre besoin de liberté d’expression vis à vis de l’état et des autorités en général.

    C’est justement ce besoin de liberté qui fait que je choisis de vérifier les informations qui circulent sur youtube.

    La vidéo soutenue par Isabelle Padovani à propos du vaccin anti-covid donne à la fin ses sources mais je n’ai pas les compétences scientifiques poussées nécessaires à leur examen, car il s’agit de domaines très pointus.

    De ce fait je suis ravie de voir que le collectif Captain Fact a fait ce travail : dans leur compte rendu chaque élément avancé dans la vidéo est examiné en détail, les sources sont citées, décryptées et leur concordance avec les conclusions de la vidéo sont évaluées.
    Le tout dans un langage suffisamment clair et explicite pour être compris d’à peu près tout le monde.

    Je précise que Captain Fact est un collectif qui fonctionne à peu près comme Wikipédia. Le nombre des intervenants est garant d’une absence d’inféodation de groupe à un pouvoir particulier.

    Les conclusions de Captain Fact sont d’une grande clarté : les affirmations de cette vidéo sont erronées, issues d’une interprétation fausse et fantaisiste des données scientifiques citées ou issues de données qui n’ont rien de scientifique.
    Je suis très inquiète du grand pouvoir de nuisance de telles vidéos. Les affirmations fausses qu’elles propagent, exprimées de façon très autoritaire et péremptoire, sont susceptibles de susciter dans la population la peur, voire même la terreur, et la colère.
    Comme le dit si justement Isabelle Padovani, nous avons besoin de cultiver en nous la paix et la sérénité pour contribuer positivement à l’évolution de ce monde.
    Ces vidéos et les fausses rumeurs qu’elles propagent vont pour moi à l’encontre de tout ça. Voilà pourquoi je suis tellement sidérée et triste qu’Isabelle Padovani les soutienne !
    Bien cordialement !

  45. Je suis tombée sur votre blog « par hasard » et j’avoue que ça fait du bien. Je ne m’adresse pas à Isabelle directement car je sais comment elle réagit. Au motif de « prendre soin de la relation » elle répond de façon à ce qu’au final vous compreniez à quel point vous êtes dans l’erreur. Bref on peut en faire des kilomètres sur le sujet.
    Le personnage est à coup sûr hors du commun et ses enseignements très puissants, je les suis depuis des années et ils ont été déterminants dans mon évolution.
    Depuis l’arrivée du COVID, elle a réagi comme si « le grand soir » était arrivé et elle s’est lancée dans une communication pléthorique qui a certainement aidé une foule de gens et cela seul importe. Mais au fil du temps elle ne s’est mise à parler que d’elle même et cela se confirme par ses dernières vidéos. Elle semble être tombée amoureuse de sa propre image et ceux qui la suivent ne sont plus que les facettes de la boule lumineuse qui tourne au plafond…..
    Le personnage est si riche et si complexe qu’on ne peut en faire le tour en quelques phrases, pour ma part je lui appliquerai le commentaire que l’on faisait sur GURDJIEFF «  Qu’importe le messager, ce qui compte c’est le message »
    2è : pour suivre Isabelle ( enfin ISA !) il ne faut pas être trop fragile car sa façon de s’affirmer ces derniers temps est plutôt clivante (oh, le vilain jugement!)
    3è : finalement je trouve assez sain de développer son esprit critique par rapport aux êtres qu’on admire par ailleurs, c’est un bon marqueur de croissance , et les bons maîtres sont ceux qui ne vous attachent pas. André Gide à la fin des Nourritures Terrestres dit à son élève « Nathanaël, jette mon livre »….

  46. bonjour,
    Perso, toutes ces personnes qui font du fric avec leur soi-disant sagesse, je les considère comme des personnes manipulatrices. Les sages sont Bouddha, Jésus, Marie et j’en passe. Quel orgueil spirituel de se penser « sage » ? Et lorsque l’on ne souhaite pas recevoir de critiques de « mentalistes », on ne s’expose pas sauf si l’on en fait du fric justement parce qu’on ne sait rien faire d’autre que de profiter de la souffrance et de la naïveté des gens « perdus » dans leur vie.

    1. oué.. Jésus doit s’en retourner dans son suaire de s’être fait usurper son prénom.. Isa (Lui qui n’avait déjà de cesse de tout ramener à Lui!)

      https://www.youtube.com/watch?v=k_3hIoUGbls.

      Alors, on se remet les inconnus et on se fend la poire!
      Et on retourne lire Thérèse des batignoles 🙂
      Bisous!

  47. Je tiens à ajouter, pour aider les gens à se faire un avis, que Isabelle (désormais « Isa ») Padovani semble tenir bien plus du gourou cherchant intentionnellement à manipuler, qu’à la simple personne fonctionnant différemment et pouvant surprendre.
    J’ai récemment commenté et argumenté sur ses vidéos afin de m’opposer à des avis dangereux ou faux. Elle a décidé de supprimer mes commentaires et réponses, soit. C’est douteux, mais pourquoi pas.
    Cependant, elle a également supprimé les messages d’autres personnes qui me répondaient, afin de défendre le point de vue d’Isa. Pourquoi donc supprimer ces réponses-là ? La seule justification que j’y vois, est une volonté de cacher la censure. Une réponse à un message qui n’existe plus, met en évidence la suppression, alors que supprimer toute la conversation permet de cacher les preuves. J’ai bien évidemment été bloqué en même temps, m’empêchant de dire que j’ai été censuré, et je pense qu’il en est de même pour ceux qui m’ont répondu. YouTube faisant bien les choses, il n’est pas possible de voir, en étant connecté, que nos messages ont été supprimés, donc personne n’y verra le moindre problème : les gens censurés ne le verront pas, et les autres ne verront même pas qu’il y a eu une conversation.

    Un tel comportement ne se justifie pas simplement par un manque de « normalité » ou je ne sais quoi. Un homicide n’est plus involontaire, quand on découpe le cadavre et qu’on le dissout à l’acide. Ajoutons à ça la mise en avant permanente des services payants fournis par Isa, et on obtient la figure classique du gourou sectaire, qui cherche à isoler ses croyants afin qu’ils ne se posent pas de question.

    1. Isa n’est pas un gourou, mais un professionnel, en droit de ne pas vivre d’amour et d’eau fraîche. Si son offre ne vous correspond pas, cherchez un bénévole ou un autre prestataire à votre convenance, tout simplement.

  48. Bonjour Bernard et merci pour ce blog qui m’a tellement intéressé que je l’ai lu de bout en bout.
    Je me retrouve dans ce que vous décrivez de personnes qui ont une recherche spirituelle et qui se font « avoir » par des vendeurs de belles paroles : j’ai donné en la matière !
    C’était cependant le prix à payer pour avancer et arriver aux conclusions auxquelles je suis parvenu; à savoir que la sagesse est déjà en nous, il suffit d’aller la chercher. Cela passe malheureusement souvent par ce genre de tromperie. J’ai aussi fait partie de ces « chiens de garde » que vous décrivez, mais dans un autre domaine, mea-culpa !
    Je ne regrette rien de ce que j’ai fait, n’ayant jamais fait de mal, mais suis heureux d’y voir beaucoup plus clair aujourd’hui et ne plus avoir besoin d’un gourou pour avancer dans la vie.
    J’avais, à une certaine époque écouté quelques vidéo de cette dame, mais je n’accrochais pas plus que ça à son discours.
    Merci à vous d’avoir écrit courageusement tous ces articles, c’est très bien fait, honnête, respectueux (malgré ce que quelques-un peuvent dire), et très clair. J’ai pris beaucoup de plaisir à vous lire.
    Cordialement

  49. Bonjour à la toile internautique,

    Ce que je trouve siginificatif dans votre témoignage Bernard, c’est le moment ou vous vivez un non accueil de votre perception lors de ce WE, on pourrait même dire un déni, avec qui plus est un mensonge sur la date de postage des vidéos dans la reponse qui vous est faite.
    Cela me semble interpellant. on ne peut pas à la fois se hisser à hauteur des sages du passé et nier son interlocuteur dans sa subjectivité, oeuvrer pour la Communication et mentir en même temps, ça ne marche juste pas.

    Toute les personnes dignent de confiance ont, quoi qu’il en soit une éthique solide pour porter un message intégre et cohérent.

    Sinon quel en est la réelle substance ?

    Par ailleurs pour faire écho a Antinéa un peu plus haut.

    Qu’entendez vous par ne pas être trop fragile ?

    C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres…..

    Un enseignant qualifié sera toujours porteur de bienveillance et de compassion, et à minima d’intégrité.

    Par ailleurs je m’intérroge si un changement social, cher au coeur de Marshall Rosenberg, peut advenir à travers d’individus qui n’ont pas une pratique rigoureuse et une rigueur pragmatique de ce qui est leur fond de commerce ?

    C’est un questionnement sincère. Cela peut il advenir ou pas?

    Cela m’apparait être une réflexion essentielle, il me semble.

    Et pour faire suite à Artémis, la censure n’est certainement pas un signe de bon augure, la libre pensée circule dans la rencontre et la confrontation, l’essence d’ailleurs de ce que devrait permettre la mise en oeuvre de la communication Nonviolente,
    sans cette biodiversité de pensée, il reste à priori bien peu de chose à l’essence du message.

    Par ailleurs est ce que ce changement de nom auquel vous faites référence est un moyen détourné pour fuir le référencement naturel que google donne à votre post de blog Bernard ? seul espace visible de libre débat ?

    Auquel cas si tel serait le cas, on frolerait le tragiquement pathétique.

    En espérant des jours meilleurs et de meilleurs représentants de ce si bel outils qu’est la Communication Nonviolente….

    Bien à vous.

  50. Bonjour,

    juste une mini remarque qui m’est venue en tête en lisant votre article : je pense qu’au tout début de la conférence, lorsque Mme Padovani vous observait d’en haut, ce qui vous a semblé être un air hautain ou glacial ou autre était sans doute tout simplement du trac… avant d’entrer en scène ! 🙂

    Pour le reste, merci beaucoup pour votre expérience détaillée et toutes ces mises à jour. Témoigner, en tenant de rester toujours lucide sur ce qui conditionne vos ressentis, en ayant à coeur d’aider chacun à « creuser » et se faire son propre avis, est une démarche généreuse.

    1. Bonjour Caroline. Votre contribution est pour moi une occasion comme une autre d’informer tous ceux qui lisent ces lignes que pour ma part je prends connaissance de TOUS les commentaires avec la plus grande attention, même quand je ne réponds pas. Merci encore, prenez soin de vous, passez de bonnes fêtes de fin d’années (même si elles sont un peu particulières pour tous). A Caroline et à tous les autres, je vous souhaite le meilleur.

  51. « Ce que j’attendais d’Isabelle Padovani » ou « Ce que j’aurais aimé de sa part »… serait un titre plus juste. Isabelle n’est pas responsable de votre ressenti et de votre déception personnelle.

    1. Bonjour
      on en revient à la personne qui se suicide parce qu’elle n’en peut plus mais qui est responsable celui qui a fait l’acte ou celui qui l’a poussé à le faire?
      Le ressenti est personnel certes mais il est lié aux événements le nier c’est peut-être faire preuve d’étroitesse d’esprit?
      Ou au contraire d’une telle grandeur que l’on arrive à occulter tout le reste y compris la souffrance des autres.
      J’ai vécu la même chose que Palme trois enfants puis Padovanie dans mon lit à ma place…et hop au non de la CNV appliquée à la lettre plus rien plus de famille plus d’enfants heureusement eux se sont « battus » contre leur maman pour que la relation père enfants perdure.
      La CNV appliquée à la lettre tue aussi sûrement qu’une balle de fusil…
      Ma conviction personnelle est que la CNV n »est pas applicable avec tout le monde ni en tout lieu ni à toute heure mais cela reste une arme redoutable si on ajoute le fait que quand la forme n’est pas bonne qu’importe le contenu. Dans un couple c’est attitude amène à la mort du couple à terme.
      La CNV c’est bien, la pratiquer au sens strict et en toute occasion sans recule et aucun discernement cela peut se révéler désastreux.
      Pour info le National Socialisme devenu plus tard Nazisme a commencé avec bien moins que cela. je sais que cette phrase va en choquer plus d’un et risque d’être mal interprétée cependant c’est hélas vrai.
      Quand je vois la réaction de certains « pro Padovanie » cela fait peur
      Mais Isabelle n’est en rien responsable de tout cela seuls les auteurs sont responsables de leurs propos.
      Peut-être ces personnes devraient se relire et s’excuser cela se fait et on sort toujours grandi en reconnaissant ses erreurs mais en sont-ils capables ça c’est à eux d’en juger. Ce qui me sidère le plus c’est la violence des adeptes de la CNV et du manque de retour sur soi de ces personnes encore une fois je le dis cela fait peur.
      La CNV peut permettre de sortir d’une impasse dans une communication à condition de ne pas rompre la communication sous aucun prétexte (violence agressivité manque de respect ou autre…)
      J’ai appris grâce à Isabelle à ne pas fuir les mots cailloux comme elle le suggérait dans une de ces vidéo, je ne les combats pas non plus dans la mesure de mon affect, j’attends et une fois la colère de mon interlocuteur passée je m’exprime et cela fonctionne assez bien sauf avec mon ex qui empli de CNV est pleine d’à priori…
      A défendre une juste cause fermement campé sur ses positions et ses convictions avec un beau sourire et de belles paroles on peut parfois être pire qu’un loup affamé tout en étant persuadé de n’être qu’un gentil mouton… Relisez-vous Bernard mérite des excuses pour certains messages surtout si vous êtes un adepte de la CNV…
      Je me rappelle une phrase que m’avait dite mon ex quand je lui avais proposer de faire une séance de CNV avec moi…
      sa réponse  » Pfff toi de la CNV laisse moi rire tu en es imcapable hi hi hi … » Mais qui des deux pratiquait la CNV à ce moment là? Celle qui connaissait Isabelle ou celui qui cherchait à appréhender la CNV? Méditez avant de fustiger la vraie CNV très peu de personne la pratique car on a un peu tendance à se focaliser sur la Non Violence jusqu’à en oublier l’essentiel : Communication…
      Personnellement si j’osais je tenterais bien un « Merci Bernard ».

  52. Bonjour et merci pour ce post, ca j’avais vraiment besoin de lire un tel témoignage, respectueux et authentique.

    Je n’écoute pas les vidéos d’Isabelle assiduement et je n’avais pas l’intention de participer à un stage. Par contre, dès la première fois que je l’ai entendu parler, j’ai été charmée (presque même choquée, envoutée!) pas son talent d’oratrice et ses paroles qui touchent le coeur et l’esprit. J’ai donc tout de suite pris garde à ce sentiment qui vient souvent avec les gourous, pour ne pas tomber dans une sorte de piège et boire ses paroles, tout en continuant d’écouter avec attention certaines videos très intéressantes.

    Récemment cependant (et je ne m’écarterai pas trop du sujet rassurez vous), j’ai visionné une video youtube qui m’a vraiment laissée perplexe et déçue, tant par le contenu que par l’écrassante présence de commentaires élogieux sous le vidéo (et zero commentaires negatifs).
    J’ai donc comme vous été décu (ce qui en soit n’est pas bien grave), mais j’avais aussi un sentiment de malaise beaucoup plus profond… et c’est la raison pour laquelle j’ai cherché un témoignage (au moins un!) qui soit en adéquation avec mon ressenti. J’ai lu tous les commentaires, c’est comment vous dire que ce sujet me tenait à coeur!

    Évidemment , IP est une personne humaine comme tout le monde avec ses failles, là n’est pas la question (et c’était respectueux de sa part de vous répondre et même s’excuser!), mais l’effet gourou qu’elle suscite lui permet de dire et faire à peu près n’importe quoi (comme dans ce seminaire et dans la video que j’ai écouté) sans que très peu s’en apperçoive…. ou pire, que la grande majorité prenne cela pour des paroles presque divines. Personellement, c’est de là que me venait mon malaise. Je vais continuer à écouter quelques videos de IP, rien de ce que j’ai écrit plus haut ne nie son talent en communication et ses idées interessantes sur les émotions et relations sociales. Cependant je crois que cette personne emprunte des chemins glissants et pourrait tomber dans la dérive sectaire si elle ne fait pas attention à où elle pose le pied.

    1. Bonjour et merci beaucoup Anne pour ce commentaire qui m’a fait très chaud au coeur. Je tiens à vous dire que votre sensibilité et votre hauteur de vue ne m’ont pas échappé. Je vous souhaite le meilleur pour cette nouvelle année et bien au-delà, pour vous et tous ceux qui vous sont chers.

  53. Merci d’avoir écrit votre avis. En ce temps de confusion, il permet de mettre en avant l’importance du discernement. Ainsi que le fait que toute expérience nous enrichit d’une façon ou d’une autre.

  54. Bonjour, je cherchais une info sur Isabelle Padovani. Et je suis tombée sans me faire le moindre mal d’ailleurs sur votre article copieux descriptif et précis. Je n’avais pas prévu de passer de temps sur internet et pourtant je me suis vue happée par sa lecture jusqu’à la dernière ligne. La précision au scalpel de votre récit en est la cause ainsi que son style dépouillé factuel et tout à la fois personnel; mais pas seulement. J’ai moi même traversé ce désappointement brutal concernant Isabelle Padovani. Après avoir visionné plusieurs de ses vidéos, m’en être nourrie, les avoir recommandées autour de moi, ce dont je l’en remercie, patatra, le charme s’est dissipé d’un seul coup. Ses positionnements que j’ai senti tranchés, partials et sans recul à partir du premier confinement, je crois, m’ont poussé à plus de discernement. Un individu suivi par tant d’internautes ne peut que péter les plombs, egotiquement parlant. Je me suis sentie quelque peu humiliée d’avoir surinvesti les propos spirituels, existentiels, philosophiques d’une inconnue sur la vie en général et sur mon existence en particulier pendant 2/3 ans. Au diable mon orgueil blessé. N’empêche que celui ou celle qui énonce tellement bien ce qui fait écho en soi se transforme en gourou bien vite, entre webinaire et stage de 500 personnes. Entre la soif d’entendre l’écho de soi même et l’action de porter au pinacle l’individu prêcheur (ou sur un piédestal), se creuse une attente qui conduit de manière incontournable à plus ou moins brève échéance à la deception. Laquelle se décline d’autant d’émotions savoureuses, colère, agacement, tristesse etc… Que c’est humain tout cela et si frustrant. Et pourtant je me sens co-responsable de cette deception. Un bel enseignement.
    Merci pour l’histoire du cameleon qui illustre très bien je trouve le propos. Il est brillant, docte, et suscite l’admiration de tous; et pourtant il a un vrai chemin à parcourir à l’ombre et dans l’obscurité pour se révéler en toute humilité.
    Merci à vous

    1. Bonjour Nicole.

      Écrire cet article, puis le mettre à jour à plusieurs reprises, ne fut pas précisément – pour ma part – une promenade de santé. Sans parler des volées de bois vert que m’a valu sa publication…

      Certes, le chemin est long et douloureux mais au bout du bout on s’en trouve comme grandi. Après la terrible nuit orageuse, un jour nouveau est arrivé, avec rosée, chants d’oiseaux et soleil radieux au programme. Waouw, la totale ! 🙂 Alors très sincèrement, si tout cela était à refaire, je ne changerais pas une virgule. Mieux : plusieurs années après, le processus vertueux reçoit comme en écho de très doux prolongements à chaque fois qu’un témoignage tel que le vôtre arrive dans ma boîte mail.

      Aujourd’hui je ne puis qu’exprimer ma plus grande gratitude, un immense merci à vous, ainsi qu’à d’autres qui – j’en suis sûr – se reconnaîtront dans ces lignes. C’est en prenant le risque d’être «seul» que je me suis rendu compte qu’en fait je ne l’étais pas du tout, loin de là…

      Nous f’rons front, comme dit le comique…
      Merci encore pour cet élan du cœur, et bon vent !

  55. Merci pour votre retour d’une grande clarté et qualité d’expression, c’est très agréable de vous lire. D’autant que je n’y vois aucune malveillance, ni tentative de « tirer la couverture » à vous. Vous ne voulez pas je crois non plus « avoir raison » absolument, simplement relater votre témoignage personnel. Et je perçois que lorsque vous vous êtes lancé dans cette courageuse démarche, ça n’était pas pour critiquer, décrier ou porter ombrage à quelqun, mais pour rétablir une certaine justice, après tout on ne fait pas n’importe quoi avec les individus. Et vous êtes en paix, je pense, avec vous même, ayant été au bout du bout de ce chemin. Bravo.

  56. Bonjour
    Je voudrais juste réagir sur votre conclusion, cela me parle tellement profondément. Vous expliquer que vous avez compris qu aussi Bizarre que cela puisse paraître īsā est tout et son contraire. Et ce que fait écho en moi c est que justement nous , humains n avons aucune conscience que nous sommes toutes les parts, tous les possibles, en pensant cela on vit une vie de Borgne, ne voulant voir que notre beau côté, et refusant nos parts d ombres .. ce qui fait que nous soyons tellement dans le jugement des autres… mais les autres ne sont que notre miroir, ce que tu vois chez īsā c est ton propre reflet, les côtés sombres que tu lui prêtes sont celles que tu ne t autorise pas… le jour ou tu acceptes d être tout , tu es libre… alors d après ta description d īsā ce que je vois de mon côté c est justement quelqu’un d aligné avec ce qu est un être humain, a savoir tout l éventail des possibles, nous avons beaucoup à apprendre de çà. 🙏💚

    1. <<Ma main droite a écrit beaucoup de poèmes. En revanche, ma main gauche n’en a écrit aucun.

      Mais ma main droite ne s’écrie pas pour autant « Toi la main gauche, tu n’es bonne à rien ». Ma main droite n’a aucun complexe de supériorité, c’est pourquoi elle est très heureuse comme ça. Et ma main gauche, quant à elle, n’a aucun complexe d’infériorité. Ainsi, entre mes deux mains, il y a une sorte de sagesse, qu’on pourrait appeler sagesse de non-discrimination.

      Un jour, alors que j’étais en train de planter un clou, ma main droite ne fut pas suffisamment assurée. J’ai frappé sur un de mes ongles au lieu de frapper sur le clou. Alors, j’ai posé le marteau, et j’ai pris soin de ma main gauche avec beaucoup de tendresse, exactement comme si elle prenait soin d’elle-même.

      Cela ne signifie pas : « Toi, la main gauche, remarque comme je prends soin de toi, tu dois te souvenir de cela et je compte bien que tu me rendes la pareille à l’avenir ». Cela ne m’est même pas venu à l’esprit.

      Quant à ma main gauche, elle n’a jamais prononcé de phrases du genre « Toi, main droite, tu as fait beaucoup de mal, tu dois payer pour cela, tu dois réparer tes torts. Donne-moi le marteau, que j’obtienne justice ».

      Parce que les deux mains savent qu’elles sont ensemble, et qu’elles font partie du même corps.>>

       

      Chère Audrey, j’ai retranscrit ici ce texte très édifiant prononcé par Thích Nhat Hạnh , moine bouddhiste vietnamien militant pour la paix, pour vous rassurer sur un point : Je sais ce que sont les parts d’ombre et de lumière, et je sais aussi à quoi peut ressembler un travail sur soi.

      Cela ne m’empêche en aucune façon d’appeler un chat un chat lorsque j’en éprouve le besoin, et de trouver quelque peu – disons « étranges » – les points de vue du type « Au fond, tout se vaut, regardez par exemple, les gens disent « Hitler, Hitler »… mais finalement on l’a surtout connu pendant la guerre, cet homme-là » (c’était dans un sketch de Pierre Desproges, que je cite de mémoire…).

      Être « […] dans le jugement des autres » – lorsque c’est une posture systématique – ne doit être productif ni pour soi-même ni pour les autres, c’est certain. Mais à y regarder de plus près, le terme « jugement » est défini par le dictionnaire comme étant […] une opinion favorable ou défavorable portée spontanément par un individu. Il n’est donc pas forcément illégitime de porter des jugements, contrairement à ce qu’essaient de (se) faire croire certains adeptes d’une spiritualité mal assimilée.

      « Juger » est d’ailleurs précisément ce que vous faites vous-même – malgré vos écrans de fumée – lorsque vous me classez de façon assez péremptoire parmi les pauvres petites brebis égarées qui n’ont pas encore compris à quel point « […] les autres [moutons] ne sont que notre miroir ».

      Bien droite dans vos bottes puisqu’apparemment passée maître dans l’art de lire dans les pensées d’autrui, vous affirmez ensuite sans broncher que « […] ce que [je] vois chez īsā [n’est autre que m]on propre reflet » et que  « […] les côtés sombres que [je] lui prête sont ceux que [je]ne [m’]autorise pas… ».

      Le moins qu’on puisse dire, c’est que vous ne manquez pas d’air ! Bravo l’artiste ! Mais le pompon c’est lorsque vous enfoncez le clou avec cette définitive et inoxydable conclusion : « Le jour où tu acceptes d’être tout, tu es libre… ». On croit rêver ! En fait vous êtes sans doute une sorte d’extra-lucide inspirée (…une élue ?) qui – rien qu’en me lisant – a compris en un éclair « ce que j’ai déjà accepté » et « ce qu’il me reste à accepter ». Et qui, dans sa grande mansuétude, consent à me faire le don de ses éclairantes paroles censées – je sais pas, moi – genre me délivrer de l’emprise de mes difficultés, et pendant que nous y sommes m’ouvrir à la voie du salut 🙂 Venant de la part de quelqu’un qui se présente comme échappant à tout jugement, la performance est à saluer !

      Alors c’est vrai, j’interprète – mea culpa – mais qu’on me pardonne, je trouve la ficelle un peu trop grosse. On nage là dans le surréalisme le plus pathétique. Convient-il d’en rire ou d’en pleurer ? J’avoue que j’hésite furieusement, là…

      Bien sûr qu’il me reste infiniment de choses à apprendre, comme tout le monde, mais qu’on veuille bien m’autoriser à me tourner vers de meilleures sources de… heu… mentorat.

      Ainsi, dans mon obscurité actuelle, je pense très humblement être à même de distinguer ceux qui irradient de spiritualité bienveillante, et les boursouflés d’autosuffisance déguisés en Mère Teresa.

      Audrey, que vous le vouliez ou non, vous n’êtes vous-même pas à l’abri des jugements, et c’est très bien ainsi. Jugez-moi, condamnez-moi, même, si bon vous semble. Vous me semblez d’ailleurs bien équipée pour cela, ne manquant à l’évidence ni de sources d’inspiration, ni de références éclairantes, ni de démonstrations métaphoriques au lourd pouvoir symbolique.

      A part une seule, peut-être : l’histoire de la paille et de la poutre.

      Comment avez-vous dit, déjà ?… Ah oui : « Le jour où tu acceptes d’être tout, tu es libre… ».

      Je vous souhaite le bonjour.

       

    2. Merci Bernard pour votre commentaire qui m’a beaucoup fait rire! Voilà comment les « parts spirituelles » s’expriment au nom du sacro saint graal liberté, quête d’évolution, quête je veux du mieux, quête je veux changer tout le temps, tout le monde, quête j’aimerais un nouveau corps plutôt que celui avec lequel je me balade depuis tout ptit et qui me fait chier parce qu’ils ressemble pas aux images dans les magazines.. quête je me déteste tellement que j’aimerais devenir un.e autre, tiens pourquoi pas changer de sexe grâce aux progrès de La Szience…

      Alors donc là dedans, dans cette inclusion forcée au nom de la valeur ajoutée (relire Réjane Sénac et pousser un soupir de soulagement en tombant sur des textes écrit avec autre chose que les pieds, pour changer) la liberté ce serait de ne plus avoir de jugements.. okéé.. alors si je juge, je ne suis pas libre okéé… mais sapristi, je n’ai pas appris autre chose que juger…..Merde alors, juger c’est le mal! Merde alors, je me juge en train de juger! Je suis même pas cohérent!! Bref voilà le schmilblick. Voilà comment on absolutise. Voilà comment on ne voit pas qu’on est perdus, qu’on a peut être un peu peur, qu’on a besoin de soutien, de lien réel et de repères. ça me rappelle mes cours de philo. « Attation les jeunes, commencez pas à lire du Nitch avant d’avoir un peu avancé dans vos vies d’adultes et fait vos expériences… » CQFD: vous pourriez réaliser un peu trop tôt que les fumiers de philosophes du siècle dernier, qui ont été élus au nom de leur capacité à scandaliser et à terroriser leur monde avec des injonctions, n’étaient que des gens isolés, effrayés, dépassés, et ronds H24 comme des queues de pelles.. D’ailleurs ils ont fini fous ou emputés ou autre.. ça donne envie de les lire ça hm? Bref, le jour où on arrêtera d’écouter les prêtres de la tristesse et du desespoir qui glandent encore partout aux heures d’antenne les plus vus/écoutés, on aura déjà fait un grand pas!

  57. Je tiens à préciser que je n’ai jamais rencontré Isabelle Padovani en personne mais que nous avons échangé par écrit sur un réseau social très connu.

    C’est à la suite de ces échanges que je viens vous faire part de ma désillusion qui s’apparente à ce que beaucoup ici ont vécu lors d’une rencontre ou d’un simple contact avec cette personne.

    D’abord je dois dire que je n’aime pas les procès ou les chasses aux sorcières. Ce n’est pas mon intention ici.
    J’aime avoir le plus de bienveillance possible avec les gens et d’indulgence quand je rencontre mes propres limites ou celles des autres.
    Je ne suis pas toujours, même trop peu, à la hauteur de cette volonté. Je le reconnais aisément…

    Cependant, j’ai été choqué de constater à quel point l’image que se donne Isabelle (une image de maître de sagesse disons-le) et les discours spirituels qu’elle prononce depuis des années rentrent en contradiction avec la réalité de ses interactions avec certaines personnes. Certaines personnes qui ne sont pas d’accord avec elle sur différents sujets, comme ça a été mon cas.

    J’ai pu apprécier l’impossibilité d’être respecté par Isabelle dès lors que je n’étais pas en accord avec certains de ses propos.

    Pourtant j’avais eu à coeur de ne pas lancer un débat stérile et surtout de présenter mes arguments comme des points de vue personnels qui proposent tout au mieux une réflexion et non pas de les présenter comme des vérités absolues et définitives.

    Elle m’a en effet jeté au visage sa Vérité absolue et définitive…

    Avec brutalité et sans laisser aucune place à un raisonnement extérieur, comme un bloc monolithique de sagesse dont la lourdeur m’a quelque peu étonné.

    Cette personne éclairée et lumineuse est capable de vous dire, je cite exactement :  » Ce que vous dites me laisse penser que vous n’avez pas vécu d’expérience d’Unité, car si c’était le cas vous comprendriez ce que je vous dis. » … C’est sans appel…

    J’ai trouvé cette supposition à la fois d’une très grande violence et d’un manque d’humilité incroyable.

    C’est alors, au fil de cet échange de plus en plus charmant (je passe les détails), qu’Isabelle s’est mis à me renvoyer systématiquement à l’un de ses modules payants, évidemment. Module salvateur censé me faire accéder à une compréhension dont Isabelle décidait qu’elle me manquait pour pouvoir suivre. Là encore ce fut une supposition aux allures de verdict.

    Après cet échange, il n’a pas été question pour moi de déterminer qui a raison et qui a tort sur le fond. Mais j’ai pu constater sur la forme, à quel point madame Padovani, nouvellement monsieur Padovani, se pense supérieur et n’hésite pas à écraser de tout son poids spirituel les profanes qui osent argumenter.

    Une attitude surprenante qui a fait tomber le masque de sagesse.
    Une attitude d’autant plus surprenante qu’Isabelle Padovani est formatrice en communication non violente. Autant dire que je me suis pris de plein fouet cette communication « non violente ».

    Etait-elle dans un mauvais jour ? Est-ce moi qui ai mal interprété son célèbre et implacable « élan de contribuer » ?

    Car, il est clair pour Isabelle que ce que j’ai ressenti comme une brutalité n’était pour elle qu’une volonté probablement sincère de contribuer. Mais contribuer à quoi ? Contribuer à ce que tout le monde se respecte dans ses différences de vue ? Ou contribuer à ce que chacun soit sagement d’accord avec elle ?

    Là est le problème quand on croit avoir accédé à un certain degré de spiritualité et que l’on en fait son fond de commerce. On finit par croire que chaque interlocuteur est un client nécessiteux qui a besoin du produit que l’on vend. Puisque le vendeur vous dit que son produit a tellement bien marché sur lui… écoutez-le et ne discutez pas. Et sortez la monnaie.

    D’autre part, je voudrais reconnaître qu’Isabelle Padovani a su développer dans certaines vidéos des éléments qui ont fait écho à ma propre vision de la vérité. Elle a su faire preuve de pédagogie et son approche humoristique de la spiritualité m’a souvent séduit et inspiré. Je ne compte pas dénier ces qualités.

    En revanche, j’ai pu me rendre compte, en ayant un contact plus direct avec elle, qu’en dépit de ses rodomontades et autres pirouettes intellectuelles décomplexées c’est un personnage qui manque certainement d’humilité. Une qualité que je tiens pour la caractéristique fondamentale du maître de sagesse.

    Pourquoi est-ce que je m’exprime sur ce sujet…

    J’ai conscience qu’une part de moi a eu besoin de lâcher les vannes et d’exprimer une frustration liée à une déception presque sentimentale.
    J’ai conscience aussi qu’Isabelle Padovani est un personnage public et que ce n’est pas la personne privée dont je remets certains comportements en cause.

    J’espère que ce témoignage ne servira pas à influencer celles et ceux qui sont conquis par le personnage et qui trouvent leur compte dans leurs rapports avec ce dernier.

    Mais plutôt à communier, à communifier j’ose le dire, autour d’une valeur qui m’est chère et qui nécessite soit de se redresser, soit d’en rabattre : l’égalité.

    Bien amicalement.

    1. Martin, si l’équité, l’ouverture et le partage étaient des valeurs chères à cette personne, elle aurait à cœur de s’ouvrir à d’autres points de vues que le sien et les accueillir avec tact lorsqu’ils ne vont pas dans son sens, ainsi que d’ouvrir ses formations à des gens de « toute provenance » ou « revenu », ce qui n’est pas le cas.

      Qui est prêt.e à mettre 700 euros pour une rencontre de quelques heures avec une personne qui n’accueille les autres que pour leur débiter un monologue sans leur laisser un temps d’échange ou de partage entre eux pendant ni en dehors de sa propre prestation?

      Peut être que sans ces mises en conditions serrées qui relèvent du théâtre de boulevard, l’effet de persuasion n’opérerait pas aussi nettement ni il ne lui serait possible de mystifier aussi sûrement l’assistance, qui, médusée, repart avec plus de questions qu’elle n’en avait au départ ou qu’elle n’a pu réellement poser.. En somme voilà comment on vend ses propres croyances limitantes aux autres en leur faisant croire que c’est pour les aider.. alors que ces croyances ont pour effet de les plonger dans plus de confusion encore en leur faisant par exemple luire un graal, qui, comme vous l’avez constaté, n’est jamais qu’une autre promesse de compréhension/évolution, qui ne sera elle même pas satisfaite, car propre à engendrer plus de conflits intérieurs qu’on en avait avant.. Évidemment, difficile de « démontrer » cet effet, n’est ce pas, on ne peut que le vivre et le ressentir.. et en parler!

      Si ilelle était motivé par la bienveillance et l’ouverture dans ses rencontres, lle n’aurait pas eu cette attitude avec vous, prenant le risque de vous troubler/culpabiliser bien d’avantage sur des imprécations à l’éveil qui, ilelle le sait, ne sont que des tours de passe passe idéologiques pour amener d’autres personnes à s’enferrer dans une recherche spirituelle à vide aussi barrée que la sienne, à seule fin d’y dépenser tous leur argent pour faire grossir ce business fort juteux! La recherche de sens étant commune à beaucoup de gens, en ces temps « de détresse spirituelle dans ce monde matérialiste tu vois quoi coco »comme ilelle se plait à le répéter..il/elle regrettait assez souvent, au gré de ses vidéos, d’ailleurs, d’avoir « dépensé des milles et des cents » en formations oiseuses et coûteuses.. Maintenant c’est son tour de jouer de l’entourloupe pour récupérer le flouze qu’il/elle y a crâmé lol..Des années à mettre au point des outils de pure administration pour faire fonctionner son site de manière à palper au maximum.) Merci à vous car en témoignant, de par votre récit et votre expérience, vous avez constaté qu’il y avait un écart énorme entre les mots et les actes chez cette personne. La méfiance que ces échanges vous ont inspirée est partagée par d’autres. L’effet à terme de ses nombreuses invitations à croire n’importe quoi (notamment à « l’éveil ») est possiblement renforcé par le transfert d’attachement sentimental qui s’opère sur le long terme via les plateformes qu’il/elle emploie.

      C’est comme la clope, ce qui arrive aux gens : il n’est plus nécessaire de faire de la publicité pour qu’ils achètent!
      Ils achètent le lien imaginaire et l’amour imaginaire..

      Forcément, ce n’est jamais satisfaisant.

  58. bonjour,
    je pense que tant que nous n’avons pas vécu une petite expérience de la deuxième face d’isabelle , nous ne pouvons en parler .
    Elle aide c’est sur tant qu’on est ok avec elle ,elle a beaucoup de connaissance et beaucoup d’expérience aussi, et permet à beaucoup de gens d’avoir de nouveau la foi sur une éventuelle sortie de secours.
    Sauf que pour quelqu’un sois disant compatissante ou spirituelle à fond.. je crains qu’elle ai des failles pour reconnaître ces tords.
    elle m’a permise de faire remonter une souffrance par son acte , certes, celle du sentiment d’injustice. mais ca n’en demeure pas moins qu’elle n’est pas été correcte envers moi, et pour se croire la meilleure ou une des meilleure pour communication non violente , elle repassera !
    Pour l’histoire.. je faisait partie d’un de ces groupes nouveaux sur fb ou l’on pouvais poster des idées pour aider les autres lors du premier confinement , j’ai proposé de créer des mandalas pour revenir au présent en mettant une photo pour illustrer ( un mandala que j’avais créé) ,elle est venu me parler en mp pour m’accuser d’avoir mis la photo dans l’album alors que c’etait pas autorisé. ( il faut savoir que lorsqu’on écris un texte que l’on accompagne de photo sur le fil d’actualité , la photo va dans un album ) je n’étais pas la seule à l’avoir fait.. mais ca, elle l’avait pas compris et m’accusait de l’avoir mis directement. ( pour info, ni bonjour ni merde au départ.. ) avec un ton très directive.. vous avez mis une photo dans l’album alors que ce n’est pas autorisé ! merci de l’enlever un truc du genre… je lui ai dit que ce n’etait pas volontaire et que c’etait sans doute ainsi lorsqu’on postais des textes avec photos , elle ne m’a pas cru d ‘une part en me répondant sèchement puis trouvant cela très injuste , j’ai continué à essayer de lui prouver que j’avais raison, et c’etait le cas.. ensuite elle ne m’a jamais répondu, , j’avais raison et je m’étais fait agressée , sans même une excuse de sa part..
    alors ! bon…. on est bien, dans le sentiment de supériorité de sa part , et à mon sens, c’est pas très spirituel !
    belle journée à tous !

    1. Nadine,
      En te lisant, j’ai l’impression que tu t’es sentie choquée et déçue parce que tu avais besoin d’être prise en compte dans ton désir de partager (des images de mandalas), et que tu aurais aimé recevoir plus de douceur dans la réponse que t’a faite cette personne? D’autre part, tu étais peut être bouleversée aussi car cette réponse ne t’a pas aidée non plus à ressentir de la cohérence ?

  59. Bonjour je me permet d’apporter ici mon témoignage,

    qui pour le coup est une expérience de première main.

    Le choc est à la hauteur de l’investissement.

    J’ai fait parti, durant trois année, d’un cursus intensif.

    Pour ceux/celles qui veulent y prendre part, voici ce qui peut vous arriver :

    Soit vous êtes dans les petits papiers, soit……

    Le cursus était vendu pour une première validation à partir de la deuxième année et demi. Donnant accès sur demande à une inscription sur un site de référencement.

    Une participation complète était demandée à l’ensemble des modules (72 jours) pour pouvoir y prétendre.

    Pour un montant total de 15000 euros (logement et nourriture inclus)

    Cet engagement n’a jamais été respecté.

    Au bout de la deuxième année, cette étape de validation est allongée de 6 mois, et passe à 3 ans.

    Les conditions de validation quant à elles ont finalement constamment changées.

    En le signifiant à l’intéressé(e), la réponse faite est la suivante :

    « tu as eu l’ancienne brochure lors de l’inscription »

    …..douche froide….

    On pourrait se dire « bon et bien pas de chance »….sauf que :

    c’est pourtant la même brochure qui a été envoyée en fin de première année (par email) pour demander un financement à un organisme de formation, en prévision de la deuxième année. Identique. Même brochure. Même condition de validation. . . .

    Cette brochure n’a aucune valeur juridique. Pas de numéro de Siret, pas d’adresse. Les factures qui sont des photocopies également. Aucune valeur juridique.

  60. Je pense que vous ne valez guère mieux, car vous ne validez pas tous les commentaires et vous pratiquez le favoritisme en particulier.
    En faite vous surfez sur la vague comme beaucoup font. Certe Isâ (Isabelle Padovani) à une faille de ne pas pratiquer pour elle même ce quelle préconise pour les autres.
    Le business est son centre d’intérêt le premier et les opinions des autres cherchant à la discréditer va servir le sujet de ces prochaines conférences. Donc rien se perd tout est recyclé, la conscience d’une écolo à la page.

  61. Bouleversant ces témoignages sur Isâ Padovani, cela me renforcé sur mon premier ressenti qui a fait que j’ai tourné les talons après un silence de plomb. Je pensais à l’époque que c’était à cause de mes intérêts personnels que je ne citerais pas, mais je m’aperçois que je ne suis pas là seule dans le même bateau.
    Ce genre de personnage m’a vraiment refroidi et récemment j’ai eu le même constat, un froid glacial, aucune réaction pour tempérer et dire vous vous trompez ou encore je m’excuse pour mon comportement passé, car elle (il) en a rien a foutre, sa popularité efface tout manquements de sa part ???.
    Je sais par expérience que la popularité amène ce genre de folie douce, les mécontents, les critiques, la méchanceté, je l’ai vécu, mais je suis de loin de ressembler à Isâ (Isabelle ) Padovani, ce article apporte par son existence un riche enseignement sur la nature humaine, merci 🙏

  62. Je voudrais remercier Bernard d’avoir eu le courage et l’honnêteté d’écrire et de présenter cet article publiquement, offrant non seulement son expérience à qui veut bien en bénéficier mais offrant aussi un espace d’expression à celles et ceux qui se sentent libres de leurs opinions.
    Encore fallait-il trouver l’endroit où cette expression est autorisée ! …
    N’existant tout simplement pas, Bernard l’a créé et l’a mis à disposition. Je pense que cet article est courageux et utile pour la diversité des opinions qu’il rassemble mais il est terriblement « unique ». Pour tout dire, je m’étonne que ce soit Bernard et non pas Isabelle qui soit à l’origine de la création de cet espace de communication sincère et de dialogue honnête. Car, dans un monde où la sagesse serait enseignée par de vrais maîtres de sagesse, toutes les expériences seraient certainement bonnes à vivre et surtout bonnes à partager. Même si ces expériences ne sont pas flatteuses pour le « maître ». Alors je continue de m’étonner qu’Isabelle ne permette pas l’expression de ce vécu, qu’elle le réfute, qu’elle demande des modifications, qu’elle le bloque sur facebook et youtube et qu’elle claque la porte quand elle se rend compte qu’elle ne peut pas l’empêcher. En fait je ne m’en étonne plus tout à fait car les masques sont tombés, mais il ne me restait plus qu’à vous remercier, Bernard, et vous exprimer mon soutien. C’est chose faite ! Bonne continuation à tous !

    1. Merci Martin pour votre commentaire-témoignage qui me touche beaucoup.

      Quand vous évoquez un « monde où la sagesse serait enseignée par de vrais maîtres… », je pense pour ma part avoir renoncé à une telle idée depuis pas mal de temps. Mieux : la simple idée qu’il puisse exister des personnes « maîtres » (le plus ouvent autoproclamés d’ailleurs) ou même « disciples » me fait plutôt froid dans le dos.

      Mais encore une fois, que chacun se forge sa propre opinion et ce sera très bien ainsi.

      Je vous souhaite le meilleur.

  63. Alors moi je vous ai lu avec toute mon attention, d’autant plus que je regarde les vidéos d’Isabelle. C’est d’ailleurs ses vidéos qui m’ont fait découvrir la CNV., depuis j’ai fait un parcours CNV (3 modules, stages à thème etc…)
    J’ai été particulièrement touchée par ce que vous avez vécu, vous le décrivez tellement bien, et je crois avoir ressenti votre frustration. Donc pour moi aucun doute sur ce vécu et je crois que j’aurais pu le vivre pareillement.
    Je ne suis pas « fan » d’Isabelle mais j’aime la chercheuse, j’aime son message délivré avec bcp de tendresse et d’humour la plupart du temps et par expérience personnelle, pour moi, les meilleurs professeurs, ceux qui peuvent mener loin leurs « adeptes » sont ceux qui ont besoin d’apprendre ce qu’ils enseignent d’où la part d’ombre d’Isabelle que vous avez sans doute perçu. Le monde n’est malheureusement ni tout noir, ni tout blanc, ça serait pourtant plus simple pour tout le monde ;))

  64. Bonjour
    Je ne m’appelle pas Léon, ni ne suis camée. Et pourtant … l’orgueil du lion me caractérise fortement, et tout autant l’humilité de la camériste. Et même, je bénéficie de la vision doublement giroscopique du caméléon … c’est dire si je ne perds jamais le sens de ma réalité ! C’est ainsi que j’ai suivi avec un intérêt passionné, mais sans engagement irrémédiable, l’échange que vous avez, Bernard, initié concernant votre expérience « I. Padovani ». Or, à mon sens, item Issâ es, parmi les influences qui webent en veux-tu en voilà. Ouh là !… Qu’est-ce que c’est destroy, tout ça !!! Je file me refaire une santé. Comment ? Allez savoir ! … Merci pour tout.

  65. Bonsoir, j’ai lu attentivement votre article jusqu’au bout. Et cela m’a rappelé deux expériences du même genre : lorsque je pratiquais la danse sacrée et que j’admirais tellement la beauté, le charisme, la finesse, l’érudition et la douceur de notre chorégraphe…Puis quelques années après, l’enthousiasme avec lequel je me suis inscrite à un stage animé par un philosophe ayant si bien écrit sur la spiritualité et le bien être au quotidien que j’imaginais « grandir » à son contact pendant le séminaire de 3 jours. Dans le premier cas, dans l’intimité de la belle danseuse, j’ai entendu principalement des « cancans » sur le métier et les rivalités avec les autres danseuses, des agacements sur la lenteur de la circulation et la difficulté à se garer…. Dans le deuxième cas, comme vous l’avez cité, de nombreuses anecdotes faisant rire le public visaient à discréditer des « collègues » bien connus et à avoir le beau rôle.
    Après la déception et même parfois la colère, je me suis rendue compte que c’était une bonne chose de considérer seulement ce que m’apportait une personne et d’admettre qu’elle n’était pas forcément en adéquation par son comportement ou ses paroles en privé avec ce qu’elle nous transmettait. Maintenant, j’ai de la gratitude quand j’apprends, quand je découvre, quand quelqu’un me partage son expérience ou son point de vue mais je ne mets plus jamais personne sur un piédestal. Et c’est là que j’ai vu que j’avais grandi.

  66. ce monsieur interprète à travers son filtre …ça n’a rien à voir avec le sens critique j’ai été à2 rencontres d’Isa ..j’ai écouté ses vidéos…et seul un ignorant peut ne pas voir tout le travail qu’il y a derrière tout ça ….les mots sont choisis, expliqués compréhensibles par tous ,c’est vrai que les histoires avec lesquelles elle illustre ses propos sont simples je pense que c’est voulu (ça c’est mon interprétation…)ce qui me touche chez Issâ c’est son Humanité …alors ne soyez pas si intransigeant avec Issâ ….car vous vous en êtes ou avec vôtre Humanité ?…..Andrée

    1. Diantre ! Voilà qui laisse pour le moins songeur… Cela faisait un moment que je n’avais pas reçu commentaire de ce genre, à la limite de l’invective injurieuse, inspiré à l’évidence par ce si confortable sentiment d’avoir raison. Effectivement, quand on est aussi sûr d’avoir ainsi tout compris (ce qui est loin d’être mon cas), cela place irrémédiablement les autres dans la catégorie des personnes à abattre coûte que coûte. Puisqu’à l’évidence ce sont des «ignorants» dépourvus de la moindre parcelle «d’humanité» ils n’ont rien à faire dans ce monde, et ne devraient même pas avoir le droit de s’exprimer. La seule chose à faire, si on daigne communiquer avec eux, c’est de les descendre en flammes, point. Voilà, me semble-t-il, une bien curieuse lecture des enseignements d’Isabelle Padovani en la matière.

      Encore une fois, je suis heureux d’avoir écrit cet article qui a donné lieu à bien des discussions, de diverses natures. À cette occasion, certains de mes, disons contradicteurs, m’ont donné matière à des échanges fructueux, et je les en remercie.

      D’autres me laissent sur une impression bien différente, et je n’ose imaginer le sort qu’ils m’auraient réservé si j’avais été leur voisin. Notamment pendant l’occupation.

      Chacun sa vie, chacun son chemin. Et encore une fois, que chacun se fasse sa propre opinion, ce sera très bien ainsi.

    2. Bonjour, son humanité? chacun à son expérience perso , mais pour ma part cette personne m’a agressée en message privé sur une accusation fausse me concernant , et lorsque je lui ai prouvé qu’elle se trompait et qu’elle avait bien lu mon discours ou il était logique qu’elle avait fait une erreur, elle ne m’a jamais répondu , ni même ne c’est excusé de son comportement… elle m’a planté avec des accusations injustes et m’a laisser dans cette injustice. , ca prend deux secondes d’écrire « pardon, je me suis trompée. ».. (humanité vous dites? ) je ne l’ai pas vraiment ressenti ainsi. Il ne faut pas croire que tout ce que l’on voit ou l’on vit est la même chose pour tous le monde..;)
      essayez de la contredire. juste une fois…. ^^

    3. Salut Zirgel, probablement tu ne liras pas ma réponse, vu le temps écoulé, mais tu as peut être oublié quelque chose d’important, à savoir que toute forme de langage (parole/expression) EST un filtre, c’est le filtre de nos pensées, sensations, émotions et aspirations. Constamment! Ce n’est pas un état qu’on peut changer! Ensuite tu as écouté ses vidéos, ok, et tu as l’impression d’en connaitre plus sur toi après, puisque tu t’es laissée en imposer par elle, subjugué peut être ? Tu es en amour du personnage? ça s’explique aussi sûrement que les fans de Jhonny tu sais.. Tu t’es senti surtout inspiré et peut être touché pour faire simple ! Tu ne peux plus envisager par contre, que quelqu’un d’autre que toi ne puisse pas être touché et inspiré par elle, et là je m’interroge ? (a t on atteint le stade de fanatitude de Jhonny? si tu l’aimes pas, c’est la bagarre!) Ensuite, tu crois que Mr Lamailloux n’a « pas compris » mais peut être a t il compris quelque chose que tu n’as pas compris toi? Ses histoires (à padovani) sont simples, de façon à ce que tu te sentes proche d’elle, mais était elle à côté de toi quand tu l’as écoutée? Est ce que tu t’es sentie prise en compte d’une manière ou d’une autre par elle? simple question. Ensuite, le mot « humanité ». Tu es touchée donc, par son « humanité » mais qu’est ce que tu mets sur ce mot? Tu mets une MAJUSCULE. C’est beau, tu nous dis que cela compte pour toi, mais dans l’ensemble, on ne sait pas ce que tu entends précisément avec ce mot, du coup on aurait aimé que tu expliques. Les êtres humains sont…. des êtres humains, ce n’est pas une qualité, c’est un concept inventé pour nous distinguer des animaux. L’humanité n’est pas une qualité de l’être humain, c’est un mot abstrait. Je crois que par humanité, tu entendais peut être plutôt « humilité » car tu mets ce mot en opposition à l’intransigeance, peut être que j’interprète mais voilà mon apport là dessus baby: réfléchir, se questionner (Padovani ne fait QUE ça, elle n’aide plus les gens de manière réciproque depuis des années puisqu’elle privilégie de traiter les gens « à la grosse louche » c’est à dire, pas individuellement, mais dans un contexte collectif ! c’est à dire pour ne pas avoir à prendre en compte leur individualité… ou le moins possible, et avoir tout le temps de se livrer à propos d’elle même, pour « communier » selon ses mots… mais à condition que les gens payent plus de mille balles la séance et s’expriment au minimum. Alors… elle est où l' »humanité  » de padovani d’après toi? Désolée de briser une illusion, mais je ne crois pas trop que tu viendras relire ici les réponses, cela impliquerait aussi de prendre en compte la personne à qui tu as adressé ton message, à savoir Mr Lamailloux, qui lui, aura au moins pris le temps de te répondre, alors bon.. Elle est où ta grosse Humanité, Bernardo? (blague) Merci à toi Bernard!

  67. Bonjour,

    Souvent je prends quelques minutes pour regarder les vidéos « d’enseignants, guides, maîtres », peu importe comment on les qualifie, conseillées par des amis. Que je me sente en accord ou pas avec les propos de ces personnes, je prends le temps de deux choses:
    -écouter la façon dont la dite personne répond à une question d’un internaute ou auditeur. Ce moment est précieux, et se suffit à lui-même.
    -lire les commentaires des internautes et la réponse de l’intéressé…et là…je vous assure que tout y est.
    C’est un espace vrai où il n’y a pas de place pour celui qui porte la panoplie du « maître ». C’est ici que vous verrez si cette personne incarne les convictions de ses enseignements. C’est dans ces petites choses qui n’ont l’air de rien que l’on voit la vérité.
    Une petite perturbation et ….le vernis craque…

    Bien à vous!

  68. Bonjour,
    Merci infiniment pour ce partage…et ces commentaires qui me questionne (même si ma réponse est dejà faite depuis bien longtemps.)..comme si il fallait trancher (indéniablement pour le bon sans faire de mal à personne, avec objectivité, on ne dit pas de mal de cette personne ò non c’est mauvais pour le karma et puis y a la parole crétrice …)

    Je n ‘ai jamais vraiment suivi Isa, mais le simple fait de cotoyer des gens qui m ‘en parlé comme du sacré saint m’ont permis de penser..' » oui, ca fait un peu gourou quand meme, tu t’oublies toi et tes capacités et que t’es humain avec tes hauts et tes bas… »…

    Les mots compassion, empathie me sortent par les narines, le développement personnel aussi…tout ces trucs new age (appelons un chat un chat) me font allergie à ce jour…
    enfant intérieur, amour inconditionnel…
    Isa est un être humain comme vous et moi, comme votre boulanger , votre caissière de supermarché ou vendeur au marché biobobo…qui ont EUX aussi leur sagesse, leur savoir à leur manière…
    C’est peut être moins transcendant que 3 jours de conférence avec Isã…c’est plus terrestre et moins cher et puis faut prendre la peine de leurs parler pas évident ?!…On paye maintenant pour écouter des gens…Vos voisins vous connaissez leur vie?Madame plop 65 ans votre voisine de pallier vous lui avez parlez?Louis le petit épicier afghan près de la gare? Nicolas qui est etudiant et galère? Serge qui roule en ferrari mais vous regarde malgré tout et vous dit bonjour comme quoi la bille ne fait pas le moine et le monde tourne ainsi depuis la nuit des temps, la sous nos yeux…. avant que YouTube n’apparaisse 🙂 🙂
    La soif d’évasion et du changement auxquel tous le monde aspire….se fait de plus en plus au détriment de ce qui est là la…devant nous!
    Christiane Singer à écrit un livre qui s’appelle je crois « Ou cours tu ainsi, ne vois tu pas que le ciel est en toi?… »Lisez/ne lisez pas…

    Je vous invite pour les curieux à regarder ces vidéos

    https://m.youtube.com/watch?v=XeDaTdC4EXo
    Méta de choc…qui parle de spiritualité, pensée positive…sans jugement et critique mais juste pour refléchir à….

    Merci cher monsieur pour votre témoigagne.

    Un ami s’est rendu là bas…à Toulouse je ne sais plus quelle année » ah mais c’est un show, c’est bien étudié tout est rodé, ..c’est sympa quoi j’ai vu ce que c’était… une fois pas deux »

  69. Bonjour,

    Je sors d’un stage de 4 jours de CNV, et l’une des participantes a ensuite partagé sur watsapp une vidéo de la personne dont vous parlez. En voulant me renseigner davantage, je tombe effectivement sur votre article que je viens de finir.

    Je me dis simplement qu’effectivement, décider de donner des conférences payantes et onéreuses pour des centaines de personnes situe un peu la personne, et mène sans doute à votre déception : ça fait beaucoup d’argent, alors que le processus CNV se pratique me semble-t-il plus facilement dans de petits groupes pour se l’approprier dans de belles conditions.

    Ce n’est que mon avis, bonne journée,

    1. Bonjour Vincent. Sans vouloir me faire l’avocat du diable, il me semble qu’Isabelle s’efforce de bien faire le distinguo entre ses propres prestations et les stages de CNV. Certes, elle se réfère abondamment à la CNV, mais elle ne s’en réclame pas forcément. En gros, elle ne fait pas à proprement parler de la CNV, mais bel et bien du Padovani. Qui l’aime la suive, et c’est très bien ainsi.

  70. Oui, je me retrouve dans cet article.
    Vous dites qu’il n’y a aucune critique sur le web… Isabelle avait elle-même du mal à les supporter, par exemple sur son site Facebook, toute critique ou remarque était supprimée pour ne pas mettre à mal son « jardin ». Bref… le paradoxe est là, ce n’est pas parce que vous avez en face de vous un maître pédagogue en langue girafe qu’il est lui-même une grande girafe tout le temps, et d’ailleurs quelle violence que de vouloir lui imposer cette projection?
    Ce n’est pas parce qu’une personne vous parle admirablement d’Eveil qu’elle a vécu autre chose qu’un événement unique et accidentel.
    Isabelle, enfin, « Iza », porte le poids de son image, de par la qualité de ses premières vidéos et de son message. L’idéalisation du personnage se heurte à la réalité : c’est une personne comme les autres, avec ses défauts, ses faiblesses, ses duretés. J’ai vécu la même chose et la même « déception » par rapport à certaines autres « girafes » de son entourage. On s’attend à de l’ouverture, et on peut parfois être déçu. La pratique de la CNV n’implique nullement des capacités surhumaines, ou qu’on va faire le choix de s’en servir tout le temps… 🙂

    1. Certes, la pratique de la CNV n’est pas très compatible selon moi avec des concepts issus de la scientologie, et pourtant c’est bien cet axe là que cette personne choisit de mettre en avant, in fine, dans sa propre pratique. Il me semble que monsieur Lamailloux a bien senti, au départ, en écrivant ce post. Je vous remercie pour votre intervention éclairante, qui invite, ceux qui auraient envie de ne « broyer que du bon » de prendre de la distance avec des logiques qui ne vont pas spécialement…dans ce sens.

    2. Salut Thierry,

      On ne va pas la plaindre, parce qu’à 75e la séance de 2h, voire plus tardivement 500e à 750e (par personne!) l’après midi en présentiel (comptant qu’elle prend en moyenne 25personnes par séance magistrale à ce niveau: personne n’a le droit de s’exprimer plus de cinq minutes en dehors d’elle, ça fait 19000euros dans sa poche le week end.. ), vous comprendrez que les gens aient des attentes à la mesure du prix qui leur est affiché, et soient assez inéluctablement déçus. Serait-ce parce que cela relève de la mise en scène gouroutesque la plus évidente?

  71. Bonjour,
    Je suis tombée par hasard sur votre article. Il m’a interpellée et je l’ai lu. J’ai ensuite hésité à prendre la parole, car je ne me sens pas à l’aise dans ce type de démarche. Je n’ai rencontré aucune des personnes dont vous parlez et souhaite rester réservée quant à mon opinion sur ce que vous soulevez.
    Je souhaite seulement partager, d’une part, me sentir désolée vis-à-vis de ce que toutes les personnes peuvent ressentir dans cette situation. D’autre part, je souhaite partager avec vous avoir terminé la lecture de votre article sur de forts sentiments d’inconfort, de malaise et d’inquiétudes, liés à la manière dont le propos est formulé. Je crois que j’aurais préféré lire ce dont vous aviez besoin et ce que vous avez ressenti.
    Je vous remercie de votre attention et souhaite plein succès à votre fille, dont – à l’exception de la fin – j’ai beaucoup aimé la finesse de l’analyse.
    Emilie

  72. Je viens de faire un week-end avec Issa où Isabelle padovani et sincèrement c’est le gros flop. L’arnaque. Pas même en terme de sous mais d’âme. C’est du recyclage en scénographie de discours et même presque anti humanisme (lorsque une participante propose avec toute son humilité de jouer un morceau de guitare et qu’elle/il dit non ça n’a rien à faire la. Bon voilà pour les centaines d’euros un livre de poche fait l’affaire!

    1. Merci pour ton témoignage, Du, ça ne m’étonne pas! Désolé pour cette expérience décevante et triste que tu as vécue. 750euros les deux jours de gourouterie, pas sûr qu’elle se rende bien compte qu’elle ne charrie à elle que des gens qui ont desespérément besoin de soutien sans doute, qui vivent en dehors du monde comme elle, qui n’ont aucune notion de quoi faire avec leur thune, qui ont aussi sans doute désespérément besoin de repères, de liens vivants et réels, tangibles, et sont ferrés sur youtube et son site comme de gentils morts vivants derrière leurs machines, et qui ne trouvent pas plus qu’elle de sens dans leurs vies. Bon, entre nous, la crise risque de ne pas faire plus ses affaires qu’aux autres, mais il y a un côté « qui ne tente rien n’a rien » qui semble être son credo. C’est déçevant aussi qu’elle se soit tant servi de la CNV et prétendent maintenant diriger ses adeptes dans des dérives plus que dérangeantes pour qui sait lire entre les lignes ou simplement faire une recherche sur internet!. Elle n’a pas l’air de se rendre compte que c’est le credo de tous.tes les escrocs qui oeuvrent autant en politique que dans les milieux pseudo-spirituels dont elle parle. Ou alors elle le sait très bien mais s’en cogne, parce que l’argent c’est trop important pour « se donner les moyens de réaliser ses rêves » (on se demande lesquels: plus de gongs en or?) Des gens lost, archi lost, et qui aiment ça, qui se sentent à l’aise parce qu’ils ont du fric gagné sur le dos des autres, ça les rassure dans leur amour propre, ils ne ressentent aucun bien ni aucun mal à le dépenser, et plus c’est à perte, et plus ils aiment ça! J’ai vu des gens très amers, parmi lesquels, sans surprise, l’argent ne leur apportait aucun bonheur ni réconfort vu qu’ils/elles avaient totalement oublié ce que c’était que le don! Par ailleurs, access consciousness dont elle se « redore » depuis quelques mois n’est qu’un développement de plus de l’église scientologique.. c’est quand même fou de quitter la judéo chrétienté pour s’établir dans cette autre farce, la culture religio-déliro-gène mondialisée badigeonnée de sauce américaine.. escomptons qu’elle aura trouvé des semblables auprès desquels elle se sent en sécurité, c’est la base dans toutes les sectes: les bizarres se retrouvent entre eux et s’entretiennent dans leurs rêves éveillés endormis. C’était choquant et déçevant pour moi auss, et découvrir ça ne m’a pas inspiré confiance du tout, et « pour tout l’or du monde » je n’aimerais pas la rencontrer.

  73. Je souhaite ajouter à mon précédent commentaire la grandeur d’Aline Jalliet (cantatrice depuis plus de 30 ans et coach vocale) consultante Tomatis par ailleurs, extrêmement pro immensément humaine et très drôle aussi. Elle partage des formations avec Issa à sottens en suisse et bien que mon avis sur Issa sois zéro pour elle je témoigne d’un grand apprentissage dans la bonne humeur et la bienveillance. Merci aline!
    Cordialement

  74. En toupille totale, là, isa.. elle est actuellement au sommet des scientologues à Paris (elle s’exprime dans sa dernière vidéo là dessus) parlant à tout crin du « jugement dernier » pour inciter les gens suspendus à ses paroles à débourser encore des thunes pour l’écouter leur vendre la promesse d’une grande libération… (celle qu’on lui « vend »/c’est à dire « promet » justement à elle) Alors la recette du succès, de l’accumulation de fric surtout tenez le vous pour dit, dans la starteup nécheune: c’est de ne vendre que du RIEN, c’est à dire « l’essence de toutes les promesses » en guise de « service » (c’est à dire: rien que du discours.. Et avec la « Santé », qui n’est rien d’autre que la continuation des croyances sur le Salut…elle se lance dans la croisade du Rien sans plus aucune retenue, amarres. Bah oui, parce que quand il n’y a plus que le Rien à promettre, c’est qu’il n’y a plus aucun pilote dans l’avion! Peu d’accroche avec le monde réel en somme, et un grand saut dans le vertige des discours de moins en moins fondés..Peut être est elle une proie facile pour ces cuistres, justement parce qu’elle passe son temps à taffer seule face à des machines. Quand je repense à ses podcasts d’il y a un an, ses changements de corps sous la prise d’hormones, c’est peut être ça qui la rend louf et la déboussole, et/ou un proche qui est tombé dans les délires sciento et paf: on abdique sur toute logique. (elle disait qu’elle n’envisageait pas de prendre des hormones, et d’un coup: plein gaz.) Elle reprend à son compte des discours de plus en plus sectaires et s’en fait l’écho en valorisant des personnes sans même les nommer pour ce qu’ils sont: adeptes de la secte pré-citée. C’est juste pas possible qu’elle ne soit pas au courant, non? C’est hallucinant un tel lavage de cerveau, je suis désolé de l’écouter partir dans tous les sens, parler des « entités » en prétendant parler de ce qui existe…J’ai de la peine et me sens inquiet en l’écoutant. Croire en des entités, pourquoi pas, mais ces gens qu’elle côtoie ne croient qu’en l’argent! (d’ailleurs, pour eux, à ce que je lis, l’argent en fait c’est « l’énergie » -ps: qui ne circule qu’entre leurs mains bien sûr, donc c’est vous dire comme ils sont loin dans leurs trips rupins…dans une charlatanerie désespérée mais tout à fait assumée) Et aussi j’éprouve de l’incompréhension en fait, parce que je la croyais vraiment plus fine que ça. Elle est sans doute toute perdue dans le fond. J’espère que ça s’arrangera. Selon moi, elle absolutise à fond ses aspirations « évolutives » en retombant de tout son poids mystique dans des croyances liées au salut, encore et toujours, et entre nous c’est un peu ça le paradoxe, de prétendre vendre aux autres la promesse d’une libération qu’elle ne parvient pas elle même à vivre..(normal! C’est juste une idée qui devient fixe et rigide à force de n’avoir que de l’attention là dessus! Il y a eu assez de mystiques qui ont écrit les siècles précédents et ils ont été lus pour que cela se « sache » désormais- bref, tenez vous loin de ces imprécations, si vous voulez un conseil) ..depuis qu’elle s’est tournée vers les fous/folles qui lui promettent la grande libération, elle fond comme du sucre dans leurs discours.. C’est super triste, en fait, d’assister à ça, à distance, et de ne rien pouvoir faire. Ce qu’elle portait dans les années précédentes semblait.. vivant, inspiré ! Là en l’écoutant, plus grand chose ne me touche dans ses récitations. Mais après tout, quelle illusion de croire qu’on connait les gens en les écoutant.. Tout est choisi, sélectionné et absolutisé dans un rapport constamment conditionné par les machines, et ce depuis des années la concernant.. alors forcément, on ne peut que constater avec impuissance que les machines transforment les personnes en les conditionnant à croire n’importe qui et accepter n’importe quoi. Et si elles ne peuvent le réaliser, ce n’est pas du ressort de qui que ce soit « à distance » de les aider, et surtout pas avec une machine au milieu. Peut on aider quelqu’un qui désire « rien » ? se laisser fasciner et fanatiser par les discours et les ornements, les promesses bling bling d’immortalité grâce à la technologie.. Quelle tristesse. J’espère de tout cœur qu’elle s’en sortira un jour, que quelqu’un qui l’aime l’aidera à revenir parmi les vivants.

    Ici une page relate et confirme, mais il y en a plein d’autres: https://www.gemppi.org/non-classe/access-bars-access-consciousness-presse/

    1. «Ce qu’elle portait dans les années précédentes semblait.. vivant, inspiré ! Là en l’écoutant, plus grand chose ne me touche dans ses récitations.»
      Tout est dit…

  75. Je suis très très déçu et effrayé d’apprendre que cette personne que j’ai aimé écouter à un moment puisse être tombée dans une secte aussi peu contribuante que la scientologie. Ils ont obtenu de la plupart des pays d’europe le status de religion, y compris en france, vous trouvez ça rassurant? j’ai trouvé intéressant aussi que l’un des seuls pays au monde qui n’ait pas accordé le status de religion à cette secte soit… la russie. A bon entendeurs.euses, Salut!

  76. Pour les personnes qui n’auraient pas le temps de faire la recherche, voici un lien pour de plus amples informations à ce sujet: https://fr.wikipedia.org/wiki/Scientologie#Obtention_de_statut_religieux
    On a trouvé le Orwell du riche. LOL.
    Qu’on révère, en europe, l’arnaque délirante d’un écrivain raté de science fiction américaine, après tant de décennies, m’interroge. Les européens ont ils encore la lumière à tous les étages?

  77. Padovani, l’un des formateurs en CNV francophone les plus vus: il est à craindre que ceux/celles qui découvriront la CNV sur le tard y verront une association, d’office, avec la scientologie. Et si c’était pas fait exprès: oups! En tous cas, on aurait pas mieux rêvé comme « association » si on avait voulu décrédibiliser l’oeuvre de Marshall Rosenberg ou la tuer dans l’oeuf pour un public francophone déjà pas super super avisé !

    https://www.unadfi.org/actualites/groupes-et-mouvances/la-scientologie-prend-racine-en-region-parisienne/

     » 22 janvier 2019: L’organisation a acquis un immeuble dans le quartier d’affaire de la Plaine à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Selon un document lié à la transaction, le bâtiment, ancien siège de Panasonic France, appartenant anciennement à un fond d’investissement allemand a été vendu à une société américaine contrôlée par la Scientologie. Cette société a déboursé 33 millions d’euros pour acquérir cet immeuble d’une surface de 7 331 m2. »

    https://www.unadfi.org/actualites/groupes-et-mouvances/etats-unis-going-clear/  »

    2015
    Le public a chaleureusement acclamé la première projection du film d’Alex Gibney, Going clear: Scientology, Hollywood and the Prison of Belief. Ce documentaire, inspiré du best-seller éponyme du journaliste Lawrence Wright, fait des révélations accablantes sur les méthodes du leader de la Scientologie, David Miscavige et sur ses recrues les plus célèbres.

    John Travolta, quant à lui, n’aurait pas d’autre choix que de rester dans l’organisation. Des informations confidentielles le concernant sont aux mains de la Scientologie qui menace de les utiliser au cas où l’acteur tenterait de la quitter. Elle exerce donc sur lui et sur d’autres « une sorte de chantage affectif qui permet à l’organisation de garder ses membres ‘’fidèles et loyaux’’.

    Ce documentaire a été réalisé grâce aux témoignages d’anciens membres de l’organisation comme Mark Rathbun. Dès la fin de la projection, Alex Gibney a tenu à les remercier. Il a évoqué les pressions juridiques subies par son équipe de tournage et lui-même. Il a expliqué ses difficultés à enquêter sur l’organisation et à trouver des financeurs par peur des représailles. Il estime cependant que « les pressions qu’il a subies ne sont rien à côté de ce qu’ont vécu les gens qui ont voulu quitter l’Église ». Il espère seulement que son film permettra de mettre en lumière les méthodes de l’organisation et de sauver ceux qui seraient tentés de la rejoindre. »

  78. Merci Tat pour ce lien éclairant. J’apprécie car c’est factuel et drôle! (sauf la voix robotique moche qui fait peur)Belle mise en garde qui pourrait aider, je l’espère, des personnes passant par là, à comprendre les mécanismes de persuasion de ces « coachs » en rien-en-dehors-du-flouze, pour mieux s’en préserver à l’avenir.

    Je tiens à témoigner de mon inquiétude, car que j’ai vu très régulièrement passer, dans les commentaires de personnes (généralement des femmes) sur la page youtube de padovani, qui disent, par exemple, « oh merci, grâce à toi j’ai compris que ma famille était entièrement composée de gens qui ne me méritaient pas, donc je les ai quittés! grâce à toi, je vis depuis 9 ans seule avec ma tondeuse et n’achète plus que tes vidéos pour me tenir compagnie, c’est tellement super halala vraiment merci » ….
    Voili voilou! Et padovani de « liker » généreusement, sans un mot, à peu près chacune de ce type d’interventions, ce qui équivaut à dire: aucun problème si tu souffres de la solitude dans laquelle mes imprécations à distance te maintiennent, du moment que tu continues à m’acheter mes modules en ligne. Voilà ce qu’il y a de non dit dans le petit cœur. Aïe !! Juste une « gratification » de ma présence paradivinationnelle sur toi ô insignifiante victime qui est bien ferrée et prête à être cuite à point sur l’autel de mon lucre…

    A toute fin utile, je rappelle que les incitations à quitter vos proches et votre famille (qu’elle distille ça et là, par exemple en parlant de sa soeur avec qui elle a décidé de rompre les liens, probablement pour motiver ceux/celles qui l’écoutent à faire de même, à « suivre l’exemple ») c’est une technique/méthode utilisée à peu près dans toutes les SECTES, finalement peu « reconnue » et pourtant très pratiquée, car une personne isolée est plus facilement manipulable, puisqu’il n’y a personne autour pour l’aider et l’avertir de son état.. quelle aubaine, pour des gens comme Padovani: le confinement de milliers de personnes lui a grandement profité!

    2ème point: j’ai remarqué des changements significatifs dans ses techniques rhétoriques qui sont, depuis des mois, désormais systématiquement employées dans ses vidéos :
    L’adresse directe à ceux/celles qui l’écoutent..
    Plus de « nous » mais un « tu » d’autant plus « efficace » qu’il est un appel direct à la personne qui, seule avec son écran, écoute son monologue. C’est un moyen d’impliquer plus puissamment l’auditeur, autrement dit une méthode de persuasion rhétorique assez grossière (suffisamment « grosse » pour qu’on y prenne pas garde, qu’on trouve même ça plutôt sympa! Ha comme ça change, on dirait presque qu’on était des ami.es tout d’un coup!). D’ailleurs ses « titres » de vidéos sont tous des questions directes adressées avec un « tu », si bien qu’il n’est pas compliqué de « sensibiliser » n’importe quelle personne avec ce genre de phrases d’accroche. La dernière en date: « te sens-tu incompris? » Alors, je TE le demande à toi, lecteur.trice bien aimée: qui ne s’est jamais senti incompris à un moment ou à un autre? personne je pense. Et surtout pas toi. Ni moi. Ou comment, avec des généralités de langage, on emballe la ptite mouche dans ses fils de fesse d’araignée. Blague à part, l’ayant écoutée un temps, je me suis « cru » soutenu par elle, et avec le temps, et du recul, j’ai aussi réalisé que ses « invitations » avaient eu pour effet de me renforcer dans des peurs, notamment vis à vis de proches, et de m’éloigner d’eux.. Ce qui est présenté comme une ouverture n’est en fait qu’un discours bien rôdé.. pour encourager les gens à s’isoler de leurs proches et à rester seuls. Quel paradoxe quand la personne prétend précisément parler du sentiment de solitude, et donc soi disant « offrir de l’empathie » aux auditeurs, alors qu’en fait, elle ne s’en offre qu’à elle même et appuie sur les blessures de ses suiveurs.ses en leur servant le monologue (intime) qu’elle s’adresse à elle même ..à ses propres parts, si tu veux (lol). Et quand je dis qu’elle ne s’en offre qu’à elle même, c’est parce que je l’ai déjà vue faire le même tour il y a deux ans. Elle alterne des périodes de vidéos prétendument « gratuites » sur youtube et autres plate formes pendant quelques semaines.. Autrement dit pour se faire passer pour quelqu’un de généreux pendant un certain temps, et puis ensuite, plus rien, nib pendant des mois histoire de bien chauffer ses affiliées désormais habitué.es donc en manque! (D’ailleurs, les vidéos qu’elle publie prétendument « gratuitement » ne le sont pas car elle monétise d’office en les publiant; elle gagne de l’argent en cumulant les vues et les « dons » spontanés: poursuivant simplement son travail de persuasion et de « transfert »(en psychologie, on connait? non? Elle oui!) en prétendant « offrir des cadeaux » qui ne sont que les « hameçons » pour inciter les gens ensuite à payer ses modules à des prix délirants, au moment où elle choisit de « disparaitre » et de couper radicalement dans la régularité de ses publications, ce qui peut occasionner – et cela occasionne cet effet sur beaucoup de monde visiblement, car quand on voit le nombre d’abonnés qu’elle a gagnés avec le confinement pendant des années, il n’y a plus de doute permis là dessus: les gens se précipitent ensuite pour acheter parce que cette technique marche sur beaucoup de monde. La caresse, la claque, voilà l’alternance! Hameçons qui ont pour principe d’entretenir sa visibilité et la régularité de ses incursions dans la vie dite « spirituelle » ou plus basiquement intime des personnes, qui, face à leurs écrans, recherchent possiblement du sens mais aussi une forme de contact avec l’extérieur, qu’ils ne vont pas chercher dans la réalité mais sur internet! Bref, une aspiration « biaisée » pour reprendre un des mots favoris des afficionados de la physiognomonie pathologisante contemporaine, autrement appelée « neuroscience » (qu’elle a beaucoup étudiée..). J’ai bien aimé à cet égard un commentaire d’une dame plus haut sur cette page, où elle se désolait de cette tendance que l’on peut avoir, quand on se préserve, que l’on se sent vulnérable, de fuir les rencontres avec d’autres, dans la réalité, en allant se « connecter » pour carrément « payer » des gens ensuite pour les écouter (paradoxe!). Dans cet évitement, il a une aspiration non-vue, celle d’être en lien avec de vraies personnes, vivre du partage et de l’appartenance avec le monde qui nous entoure! Effectivement, c’est une tendance bien de notre époque! Et cette tendance à l’évasion hors du réel, peut se satisfaire comment? Eh bien simplement avec l’aide d’un ordinateur ou d’un iphone. (j’oublie: avec de l’argent donc!) Ce sont ces dispositifs là qui nous coupent de notre rapport direct au monde vivant. Et il y a les personnes qui nous aident à nous sentir libres dans nos vies en allant à la rencontre du vivant, en nous encourageant à nous épanouir à la mesure de nos moyens, et il y a ceux, comme padovani, qui profitent ce que les gens ont peur ou ont besoin de lien et de sens, pour accroitre ce qui fait leur malheur et leur isolement: souvent via l’usage des machines, et le recours à des « amis imaginaires » plutôt qu’à de vraies personnes aimantes, en chair et en os. TU me diras (lol), c’est aussi ce que font toutes les pseudo stars, de la musique au cinéma en passant par les écrivain.es.. OUI. Mais ces stars ne prétendent pas t’aider, à priori c’est plus clair: elles cherchent à vendre leurs livres ou leurs albums, leurs films. Pas l’illusion d’une amitié ou d’un lien aimant ou soutenant quand précisément, ce que dis la personne a pour effet en fait de t’éloigner de tout ce qui fait sens et joie dans ta vie!! Alors pour les anciens drogué.es de Padovani qui se sont fait avoir par son « charme »rhétorique… courage, on s’en sort !! Voilà Bernard, Voilà les autres .. Rappelons à toute fin utile ce qu’une autre personne commentait ici aussi : Marshall Rosenberg était très déçu et confus de voir comment de prétendus formateurs/trices se servaient de ses recherches/de son processus. Le plus important: il avait apparemment abandonné l’idée de ces certifications idiotes qu’ils/elles ont quand même maintenues, en dépit de l’avis du mieux-placé-pour-observer qu’était Marshall (décédé en 2015). En europe, c’est là qu’il a été le moins présent, Marshall R.! Il était tout le temps barré dans les zones où il y avait des conflits, des guerres, afin d’aider VRAIMENT les personnes à se sortir de leurs conflits. Bref, il avait d’autres aspirations que faire un max de pognon avec sa pratique ce que, malheureusement, les pseudo « formateurs » en francophonie ne répugnent pas à faire. C’est déçevant et triste pour la francophonie, mais il est utile de rappeler que Marshall était solidaire des pratiques de Carl Rogers, qui n’a jamais voulu faire école et mettait bien en garde contre cette « tentation » de faire système avec des enseignements qui ne sont PAS FAITS pour être systématisés, justement parce qu’ils privilégiaient une psychanalyse centrée sur la personne (seule qui permette un peu de souplesse dans le dialogue), et qu’à partir du moment ou on cherche à faire un système, on ne prend déjà plus en compte « la personne »!!! On cherche à les interpréter ou les orienter à distance. Voilà ce que fait padovani dans ses vidéos depuis des années. Elle emploie ses connaissances acquises sur le « transfert » pour amener les gens, sans même les rencontrer ou les connaitre, à la suivre. Au gré de l’addiction/manque que ces publications peuvent provoquer. Bref, sans TE prendre en compte. Allez, je te fais des bisous de consolation? OUI, pourquoi pas, puisque ça ne me coûte rien! Merci Bernard, car même si je ne doute pas que dans le fond, tu te sens peut être un peu gêné par ces interventions sur ton blog et que tu préférerais sans doute que les gens écoutent tes chansons et songent un peu au temps joli et à l’amour avec des fleurs, bah je tiens à te dire que l’un n’empêche pas l’autre, que j’ai beaucoup aimé et aime découvrir les articles que tu partages, les chansons que tu écris, et je suis très content d’avoir trouvé un espace d’expression pour me sentir « pris en compte » justement, et pas juste constater que mes interventions sont « supprimées » quand ce que je dis ne va pas dans le sens de ce que la personne partage ou de ses aspirations à avoir plus de pouvoir sur ses suiveurs.ses, car sans surprise, j’ai d’abord eu besoin de temps pour découvrir cette tendance chez l' »amie » Padovani, et force est de constater cet effet d’engouement collectif biaisé dans la plupart des commentaires ou publications qu’elle produit.. je trouvais ça bizarre depuis le départ que personne ne semble questionner des énormités ou des contradictions évidentes dans ses discours. à un moment, elle n’a pas diffusé un module qu’elle prétendait tenir sur la trans-identité, car des personnes, sociologues et autres, sont venu.es apporter leur point de vue sur cette question, ce qui l’a gênée, suite à quoi, dommage, il n’y a pas eu de diffusion de cet échange! Sans doute parce que ces personnes avaient un peu trop « approché » un noeud structurel fâcheux dans ses allégations. J’ai compris aussi pourquoi je me sentais mal à l’aise quand j’ai découvert qu’il y avait un pareil « tri » dans ses « avis ». Après l’avoir cru, par espoir, je sais que cette personne n’est pas de confiance et j’espère que ceux/celles qui liront ce post auront à coeur de prendre soin d’eux même en se coupant de ce qui, justement, est le « déclencheur » de leurs appréhensions/doutes/questionnements, c’est à dire: en se désabonnant de ses pages, en filtrant ses messages, et en parlant avec d’autres personnes bien réelles, histoire de favoriser les moments de rencontre et de partage dans leur vie à eux/elles! C’est tout ce que je vous souhaite, prenez soin de vous!

    1. Ayayaye Ayoyo, comme tu y vas 🙂

      Tout d’abord merci pour la justesse du propos, l’humour et tes gentilles attentions distillées au passage (au fait, pour les autres : on a toujours tout à gagner à lire les commentaires fleuves jusqu’à la fin, hahahahahahaLOL).

      Ce qui a retenu (entre autres) mon attention : « […] il y a les personnes qui nous aident à nous sentir libres dans nos vies en allant à la rencontre du vivant »… Quand je pense que le, euh, spectacle auquel j’ai assisté s’appelait « Rencontres au cœur du vivant », précisément, quelle ironie ! 🙂

      Le coup de la tondeuse (au tout début) est assez bien trouvé, même si je me permets juste d’exprimer mon ressenti, voire mon désarroi, lorsque j’ai constaté que tu n’avais pas précisé « à barbe » ou « à gazon »…

      Parfois, quand je repense à certaines galères où j’ai pu aller me trouver, je ne sais trop s’il convient d’en rire ou d’en pleurer…

      Encore une fois merci, donc, pour l’acuité, le ton, la précision chirurgicale et encore une fois, les tranches de rigolade, parce qu’au fond il me semble que notre mission sur terre n’est pas forcément de se mettre la rate au court-bouillon.

      Bien à toi.

  79. Ouais.. Ces gens ont besoin de recevoir beaucoup d’empathie pour exister sur le net. Ils semblent accros à cette reconnaissance, au vue du nombre de vidéos où ils s’affichent pour générer une proximité artificielle. Tu remplaces « empathie » par « argent » et te voilà ajusté à leur vision de ce qu’est l’empathie 2.0! Leur charité c’est de partager leurs conflits internes auprès d’un « public » passif, de façon à ce que n’importe quelle personne puisse s’identifier à leurs récits lissés ( donc clivants. C’est une débauche de raisonnements circulaires. Les questions posées par cet intervenant pour « accrocher » l’attention des autres sont purement rhétoriques, c’est à dire, il ne fait que les poser sans apporter de réponse. La visée principale de la question rhétorique est de communiquer des impressions. Le but c’est juste d’amener les autres à se les poser aussi, et à simplement « croire » un instant que le gars qui les pose détient un semblant de réponse. (enfin, c’est juste pour donner envie à celui/celle qui écoute de faire fumer la carte bleue, pour satisfaire une envie de découverte, de recherche de sens – et on a tous.tes besoin de sens). Les questions posées sont tellement vagues et nébuleuses, qu’il est inutile de chercher à y répondre, l’important étant de cliver le spectateur.trice afin de générer de la confusion et des questionnements en lui qui ne trouveront pas de réponse, puisque ce ne sont pas les leurs! En fait, à la base, ce sont ceux de padovani! (mais par sympathie, sur un malentendu, on peut croire que ce sont nos propres questionnements..) Et sa « charité », c’est de te demander de l’argent pour lui donner les moyens de continuer à mystifier son « public » sans jamais prendre en compte les individu.es qui le composent. Et bien sûr, en répétant de façon systématique et.. martelante (lourde) auprès des suiveurs.ses que c’est « un investissement en eux.elles » que de lui donner de l’argent pour la remercier de la confusion qu’elle a génèré en eux.elles, de façon à brouiller les cartes dans le donner-recevoir auprès des personnes les plus vulnérables psychologiquement, et « poreuses » par rapport à ce genre de réflexions qui défient la logique (cohérence) la plus élémentaire. « pragmatiquement », Padovani, comme d’autres, demandent de l’argent pour lui, et uniquement pour lui. Quelque part, il demande de l’attention et de l’empathie, et son moyen préféré d’en recevoir, c’est sous la forme d’argent. (Pas fou! C’est visiblement en lui donnant de l’argent que tu deviens « son ami.e ».. super..) Ce qui est troublant, c’est aussi qu’il ne fait jamais mention explicitement de ses liens avec Access Bar/dérivé de la scientologie, qui est une énorme organisation à but ostensiblement lucratif (tu sais, le contraire d’offrir, du don, de la charité, c’est à dire: chercher à faire un profit énorme sur la base d’idées imaginées par des technocrates et qui consistent à convaincre les gens qu’ils ont des problèmes, et qu’ils peuvent résoudre pour eux : https://wikimonde.com/article/Access_Bars C’est dire comme c’est « transparent » et « honnête » comme marketing .. Bref, passons notre chemin.. C’est quand même triste que des gens qui se prétendent « généreux » ne soient que les nouvelles figures des marchands du temple..

  80. « Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s’il était possible. »

  81. Bonjour Bernard, bonjour à ceux qui ont eu le courage de lire tous les commentaires ^^
    Comme beaucoup j’ai beaucoup écouté I. Padovani et je dois reconnaitre que par ses vidéos j’y ai découvert la CNV (art difficile à pratiquer en permanence) ça m’a ouvert un horizon vers Marchal Rosenberg et par la suite la méditation pleine conscience.
    L’épanouissement personnelle dans un monde matérialiste et coupé de la nature, voir destructeur de celle ci, est un chemin pas toujours aisé.
    J’ai eu un échange MP puis téléphonique avec elle/lui il y a quelques années suite à un commentaire peu élogieux que j’avais posté sur sa page FB.
    Ouverte d’esprit j’ai vraiment apprécié sa démarche et l’échange; je ne pense pas avoir la capacité de faire cette démarche régulièrement et j’imagine que cela demande pas mal de ressources.
    Dans un endroit où je partagerai mes valeurs et les choses qui me tiennent à coeur cela aurait tendance à me blesser et pour m’en protéger j’estimerai que mon partage bienveillant peut tout à fait être rejeté sans souhaiter conserver le lien avec ces personnes. D’autres ressources leur sont accessibles ailleurs le choix est vaste.
    Franchement je ne suis pas un mouton, je picore par fois dans ce qu’elle partage sans adhérer à tout. (Les entités c’est pas mon truc soit mais si c’est son truc et qu’elle a envie de le partager chacun possède son libre arbitre et peut passer son chemin)
    Selon mon avis la tolérance juste passe par l’ouverture, la curiosité mais aussi et avant tout le respect de soi.
    Il en découle que je comprends qu’elle supprime des commentaires ou des personnes qui nuisent au message transmis ou n’apporte rien.
    Je comprends aussi que son contenu devienne majoritairement payant, elle a déjà offert beaucoup de contenu gratuit, c’est depuis un moment son métier et si la demande est forte il me semble juste qu’elle soit rétribuée pour ça.
    Quel professionnel de santé ( par exemple) se lèverait tous les matins pour soigner gratuitement ? Y a du dévouement, de la bienveillance de l’écoute, des réponses, des traitements adaptés mais aussi des factures à payer et une famille à nourrir.
    et y a aussi des jours où on fait «  son job » avec un coeur moins ouvert car les conditions ( diverses et variées) ne sont pas là.
    On aimerait toutes et tous être parfait H24 mais zut c’est pas au programme de nos vies ^^
    Voilà, c’est mon petit grain de sable sur cette plage internet 🙂
    Il me semble qu’il/elle a le droit de maintenir des espaces où elle/il partage ses valeurs exempt de ce qui pourrait la chagriner ou ne pas contribuer. Qu’il peut y avoir des personnes pour qui sa parle pas, ou pas tout temps.
    Qu’il/elle a le droit de gagner sa vie avec le fruit de son travail, si cela lui apporte beaucoup de confort matériel sans la couper de l’essence originelle de son élan à contribuer ça me va.
    Culturellement on est baigné dans l’image de Jesus, bouddha, le saint Maritain, Gandhi, mère Téresa … etc. dépouillés de tout et
    que l’argent, la richesse est un grand obstacle à la vraie spiritualité,
    « Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux » (Matt. 19:16-26)
    mais peut être que cette grande girafe y arrivera…. ^^ c’est certes pas facile mais c’est pas marqué impossible ( faut juste une très très grosse aiguille, lol, je me fais rire toute seule)
    Il y a encore quelques vidéos peu publicitaires qui restent accessibles à ceux qui ont peu de moyens financiers. 😉 et j’espère qu’il/elle continuera à faire le don gratuit de quelques pépites.
    Beaucoup de commentateurs et l’auteur de cet article aussi y ont trouvé un intérêt certain :))
    Voilà, je vous envoie à toutes et tous de gros bisous affectueux et vous souhaite le meilleur.

    1. Bonjour

      Merci pour ce long commentaire.

      Pour ce qui est de la CNV comme « …art difficile à pratiquer en permanence », je ne puis que vous approuver. Cela étant je ne pense pas que cet art puisse être praticable en permanence par une personne, disons normalement constituée pour faire court. Sauf pour des individus vraiment touchés par la grâce d’une part (de la trempe d’un « Jésus, Bouddha, le Bon Samaritain, Gandhi, mère Téresa … etc » – je vous cite encore) ou encore par des personnes, infiniment plus nombreuses hélas, qui assimilent ces préceptes-là complètement de travers.

      Issa Padovani a d’ailleurs eu l’honnêteté de le dire tout net (dans un post intitulé « Je ne suis pas une Girafe », je cite de mémoire).

      Déjà, si on se donne à soi-même l’injonction de « pratiquer la CNV en permanence » c’est qu’on est plutôt mal barré à mes yeux. Et je ne parle pas de ceux qui, à tort, s’imaginent y parvenir…

      Comme vous le soulignez vous-même, « On aimerait toutes et tous être parfait H24 mais zut c’est pas au programme de nos vies« .

      Autre chose : parmi les spécialistes (le plus souvent autoproclamés) « du dévouement, de la bienveillance de l’écoute », certains tentent d’en faire leur gagne-pain, et après tout il n’y a rien de bien critiquable là-dedans, je suis bien d’accord avec vous sur ce point.

      A partir de là c’est la grande loterie : il me semble qu’une grande partie d’entre ces personnes sont réduites à une grande précarité, qu’une touuuuuute petite partie arrive à en vivre, disons décemment (sans que personne n’ait pu jusqu’ici m’expliquer ce qui se cache exactement derrière ce bel adverbe), et qu’au bout de la chaîne, un tout petit nombre de « happy few » finisse par trouver (parfois après des années de galère) un filon qui leur assure une vie de nabab pour le restant de leurs jours, ainsi que pour toute leur descendance sur plusieurs générations.

      Si l’apôtre disait vrai en affirmant « Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux », j’en connais quelques-uns qui risquent d’avoir… disons une grosse difficulté.

      Mais bon, chaque chose en son temps, n’est-ce pas ?

      Merci pour les bisous affectueux que j’accepte et renvoie bien volontiers.
      Avec mes meilleures pensées.
      Bien à vous.

  82. à toute fin utile, pour ceux/celles qui se questionnent quant au mot « entité » (et qui, pour satisfaire leur curiosité, pourraient avoir envie de dépenser de l’argent auprès d’une personne qui en a fait son « mot favoris » depuis quelques semaines/mois et prétend « vous mettre en lien » avec.. .on sait pas quoi, ouaaah comme c’est trop mystérieux! Chauffe la carte, chauffe.. j’ai trop envie de savoiiiiir XD)

    Ben je vais vous donner une réponse (pragmatique: Qui préfère voir le monde de façon concrète, qui favorise la pratique et l’expérience.) pour laquelle vous n’aurez à dépenser aucun rond:

    Une entité est une chose, un objet, de nature et de propriétés indéterminées. Dans le langage courant, ce mot désigne une chose dont on ne sait rien ou dont on ne souhaite rien spécifier, et qui revêt donc un aspect abstrait, le plus souvent une personne (que l’on déshumanise ce faisant, ou dont on n’est pas certain qu’il s’agit d’un être humain) ou une institution, mais parfois aussi un objet inanimé. En ce sens, tout ce qui existe ou est postulé exister peut être appelé « une entité » ; il s’agit donc d’une expression volontairement vague.

    Étymologie
    Le terme « entité » est issu du latin entitas de même sens, lui-même issu du latin ens qui signifie « étant », « existant » ; littéralement « chose qui existe »

    Donc n’importe quoi-qui peut être appelé « entité », en fait..
    C’est un mot vide de sens et sur lequel on peut donc projeter plein de sens en fonction de nos attentes/inspirations du moment, ou c’est un mot « mana » si vous préférez, « truc » ou « machin » sont ses synonymes .. mais c’est sûr que « mana » renvoie tout de suite plus à l’invocation magique qui est à la base de ce genre de mots, bien qu’assimilable à un simple « jugement » (l’action de juger.) Tout à fait à part, le mot « chose » ou « cause » est à la base de tout notre système de droit. Kafkaïen, n’est ce pas.. Allez bon courage, et si vous souhaitez quand même payer 1600 euros (tarif fixé par les « access bar » américains qui ne sont pas DU TOUT une branche de l’église scientologique selon padovani, bien que son concepteur en soit issu et fasse son beurre auprès des pauvresses arthritiques et des crédules richement dotés depuis avec ces expressions vagues histoire de prendre les gens pour des saucissons, pouf pouf, c’est entités- manière de déresponsabilisation très en vogue à ce que j’ai lu!) pour aller vous asseoir sur un pouf et admirer la beauté formelle d’une personne qui va vous déballer ses noeuds pendant des heures sans vous laisser la parole, you’re freeee! (enfin, si vous êtes richement dôté.es et suffisamment crédules, vous passerez peut être à sa télé- chaine youtube! pour 1600euros, c’est la moindre des « choses ».. XD « entités etc.. vous serez une entité « épinglée » officiellement, soyez en fier.es. Vous l’avez bien mérité.
    Et pour 1600 euros de plus..

    Pensez un peu à tous les cadeaux que vous pourriez faire à vos proches, ami.es, voire pourquoi pas à vous-même, avec cet argent. Plutôt que d’aller vous faire manipuler comme des dindes par une personne qui n’aime pas reconnaitre qu’elle fait son beurre sur la perte de repères des autres !
    allez bisous.

  83. Voilà une vidéo de 2013, lancée au point 8min50:
    https://www.youtube.com/watch?v=kKAW6JUsNLc&t=530s

    « Je ne me demande pas à l’avance combien ils peuvent payer ou pas, parce que j’ai l’expérience que ça n’existe pas cette idée là. Il n’y a pas combien les gens peuvent payer ou pas payer.  »

    Il s’est passé 9 années depuis donc. Aujourd’hui, quand une personne lui demande pourquoi elle affiche de tels prix pour ses rencontres (1600/par personne, entre autres) sur sa page youtube, elle ne dit pas « parce que c’est ce que j’ai de la joie à recevoir » mais : « parce que ce sont les tarifs fixés par access bar. » où sont passées ses références internes relatives?! Dans un souci de clarté, d’authenticité, je me pose la question. Je trouve l’argument sur « la charité ça n’existe pas » péremptoire et triste..
    Afficher « prix libre » fonctionne dans tous les cas, mais cela demande de faire confiance en effet en l’élan de contribution des autres, et selon mon expérience, les gens se sentent bien plus libres, justement, et à l’aise de donner ce qu’ils peuvent quand ils sont pris en compte avec leurs limites. (également financières. Les nier me questionne. On peut comprendre à la rigueur que ce n’est pas sa « préférence » ou son cœur de cible, les gens « limités »dans leurs moyens financiers. C’est simple, ils n’existent pas. XD) Par ailleurs, il me semble qu’invisibiliser les commentaires de personnes qui expriment leur incompréhension, c’est sans doute plus fluide pour préserver ses ressources et son estime de soi (sa « réputation »), mais ça devient chelou quand ça ne permet même plus, dans les faits, de retours réels de la part « des autres », et que ça glisse à la censure systématique de tout ce qui ne va pas dans le sens du propos exprimé par la personne. Fame fame fame! Si les personnes reconnues de tous poils étaient un peu honnêtes, elles diraient à quel point ça les GONFLE de n’avoir plus de vie intime (« spirituelle » ah ah ah XD) ou de temps, ni de liberté au fond d’être ce qu’ils sont, et on arrêterait de rêver de leur ressembler hein les gars. Les gens qui passent des heures dans leur quotidien à consulter leurs likes sont accros à la dopamine (pas seulement à la reconnaissance ou au pognon, en tous cas au delà d’une fréquence, somme toute relative, tu es drillé à ne te sentir exister auprès des autres qu’à travers ça: bonjour l’intégrité de « l’espace intérieur »! ) Je dis les gens, parce qu’il y en a beaucoup qui le font et ne semblent pas encore s’en apercevoir. Il y a un effet d’auto-hypnose aussi dans le fait de se mettre en scène sur le long terme.

    1. Merci à Chouquette et son équipe, donc 🙂

      Je me suis permis de modifier le lien pour qu’il lance directement la vidéo à 8:50.
      Très édifiant en effet. Enfin, chacun jugera, as usual 😉
      Bien vu l’effet d’auto-hypnose !

      Petit clin d'œil à Chouquette

  84. Merci à toi Bernard, c’est un plaisir que de te lire aussi, ainsi que tes citations qui me font sourire 🙂 Merci de contribuer à ce que la liberté (d’expression) ne soit pas reléguée encore plus au néant, dans le but, on dirait, de nous faire croire à terme qu’il n’existe pas un monde d’être pensants en dehors d’une certaine catégorie de personnes privilégiées, qui vivent plus ou moins dans un déni de classe et en oublient de se situer, tout en entretenant une fiction dite « transparente » d’eux-mêmes auprès des autres. Il me semble important que les espoirs que l’on peut nourrir par ailleurs, et qui concernent le monde des vivants, réel, que l’on peut toucher et dans lequel on peut être touchées aussi, ne soit pas d’avantage réduits, dans l’imaginaire collectif, à un relation imaginaire homme-machine, pur produit d’un fantasme néolibéral tristement répandu dans nos régions.. et qui ne sert qu’à entretenir une vaste utopie progressiste ainsi qu’un marché hypnotique et spéculatif fort juteux (car une personne isolée devant son écran est une personne camisolée dans des dispositifs qui la tiennent éloignée de ses semblables et donc, la frustrent relationnellement et physiquement, la poussent à des dépenses compulsives tout en entretenant une illusion de contact, de partage, voire de « contrôle ».. car on appuie sur « commande » en croyant tranquillement être celui qui commande, alors que l’on répond soi-même à un ordre, dans les faits.), avec l’aide de ceux.celles qui craignent de se remettre en question, afin de préserver leurs petits mensonges utiles en nourrissant, chez les autres, des illusions même pas consolantes, carrément budgeto-phages en plus d’être depresso-gènes au bout du compte dans pas mal de cas ! Je suis inquiet quand je vois que ces personnes chérissent au fond un nouveau culte, celui de l’immatérialité par exemple. Je suppose qu’ils projettent leurs aspirations à toucher dieu, à la « communion » dans les machines.. ils cherchent l’amour, mais ne voient peut être pas combien les machines font en fait, écran au réel, pour eux.elles, et donc au partage avec d’autres vivants, concrètement, et ce, peut être, depuis tellement longtemps, qu’ils/elles ont probablement autant ou plus besoin de soutien qu’ils ne prétendent en apporter aux autres. Quelqu’un qui me propose de m’aider à « sortir de la matrice » alors que cette personne ne semble pas pouvoir se passer des outils numériques et des machines qui lui permettent d’exister auprès d’autres personnes qu’il influence, et publiant tous les jours sur internet dans le but d’augmenter ses ressources.. je m’interroge sur la contradiction que cela implique et je ne crois pas forcément que cette personne est la mieux placée pour parler du sujet qu’elle aborde, ni en outre d’une quelconque forme de libération, puisqu’elle ne prétend me vendre que mon propre asservissement à ses idées à elle, et non une compréhension plus profonde de mon rapport à la « matrice » qui n’est, au fond, en rapport avec rien si ce n’est le bain doucereux de son langage. Bref, vous voulez vous affranchir des « schémas parentaux » et écouter « la voix de votre être » (jeu de mot récent de Issa sur « la voix de son maître » https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Voix_de_son_ma%C3%AEtre) ? Je vous conseille de n’admettre aucun « maître de la sagesse » qui serait « un modèle parental » de substitution dans votre existence, aussi perdu.e que vous vous sentiez dans vos aspirations à des liens, à comprendre, parfois, ou à recevoir du soutien, de l’attention. Nous avons tous besoin d’inspiration et la proximité avec d’autres êtres vivants est essentielle: savourer de vrais liens, pour se « laisser toucher » justement, rien de mieux que de VIVRE un échange, plutôt que de regarder d’autres personnes se parler entre elles de manière programmatiques (mises en scène) ou perdues dans leur monologue reficelé. Les marchands de rêves « éveillés » (entre autres politiques et influenceur.ses) disent le contraire et prônent la solitude comme vertu cardinale en se prenant eux-même pour des exemples, ça vous étonne? Ils/elles sont peut être aussi perdu.es, voire beaucoup plus (eux même s’entretiennent dans des croyances qu’on leur a inculquées, et pas forcément par leur seule famille!). Vous aimeriez ne plus savoir vous passer d’une machine pour avoir des liens avec d’autres, ne plus partager ou recevoir de l’empathie que sur la base d’un échange d’argent? Vous aimeriez revivre l’enfer carcéral des trois ans de covid à la sauce fausses peurs projectives débiles et harcèlement étatique, et que tant de gens ailleurs sur la planète continuent de vivre? Non? Alors arrêtez plutôt le Iphone: des centaines de milliers de personnes sont utilisées comme des esclaves légaux pour entretenir la production de cet instrument de pouvoir sur vos vies intimes et toutes vos habitudes. En plus de réduire à peau de chagrin les relations réelles entre les personnes et ralentir les échanges et la prise en compte de tous.tes, ce sont des merdes énergivores à obsolescence programmée, produites avec des matériaux rares extraits dans des mines par des pauvres qu’on prive de leur vie et qui globalement contribuent à détruire la planète à force d’émissions et de productions industrielles délirantes. Je terminerai ce message qui vous pique déjà aux yeux, cher.es accros aux écrans (moi-même, tu penses, y a du boulot), sur le récit rapporté par une revue, à propos d’une personne qui se nomme Issa, mais pour de vrai, ainsi que sur un texte ecrit par un philosophe italien qui a oublié d’être con, sinon il ne serait pas harcelé et invisibilisé comme il l’est depuis quelques années. Voici le lien vers l’article qui parle d’ISSA (un vrai XD) pour les curieux https://www.revue-ballast.fr/issa-balayeur/ ISSA: « J’aime bien parler avec les gens. Ou je m’arrête ou c’est eux qui s’arrêtent. J’ai toujours des mots pour les faire rire. Même ceux qui sont en colère, je les calme, je les fais rigoler ! Il y en a qui me disent « Toi, tu es toujours en train de rire, tu n’as pas de soucis ». Mais si, j’ai des soucis, mais je les garde pour moi. À quoi ça sert d’en parler ? À rien.» Blague à part: ce monsieur n’a pas de diplôme en CNV ou en access bar: c’est bien dommage, imaginez combien il gagnerait !
    ps: L’empathie qu’il donne tous les jours est gratos. Si vous aspirez à contribuer pour un monde vivable en dehors des structures avilissantes, mon conseil : faites en autant. Et arrêtez de vous la raconter en vous prenant pour autre chose que des acteurs.trices, beaucoup de monde en est capable et ça n’a jamais constitué une preuve d’intelligence, de sagesse, ou de générosité. Je vous invite pour finir à vous laisser inspirer par ce texte de Giorgio Agamben : http://www.iuncturae.eu/2022/12/20/le-licite-lobligatoire-et-linterdit/ En vous souhaitant le meilleur et une agréable lecture!

  85. J’adore cette chaîne « être ou paraître » que j’ai découverte ici. Je trouve notamment leur explication, à propos du conformisme, très claire et simple, si ça vous intéresse: https://www.youtube.com/watch?v=NgWGBEtYYGA

    Voilà le rapport 2021 de la Miviluves sur les dérives sectaires, un énorme dossier super fourni, en dépit du peu de moyens qu’on leur accorde (11 salarié.es et des bâtons dans les roues à foison) ce qui leur aura valu, globalement, d’être ignorés, voire conspués, ai-je observé tout récemment en voyant passer la plupart des « gros titres » les moins factuels à ce sujet, par ceux/celles qui, je suppose, ont vraiment « à cœur » de les voir disparaitre en tant qu’association, vu leur critique un peu trop fondée ces derniers temps:
    https://www.miviludes.interieur.gouv.fr/sites/default/files/publications/francais/MIVILUDES-RAPPORT2021_0.pdf

    Vu dans l’Humanité: https://www.humanite.fr/en-debat/sectes/pourquoi-le-phenomene-sectaire-ne-fait-il-qu-augmenter-775102

    « Le rapport 2021 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), publié en novembre, a sonné l’alerte sur l’amplification et les mutations du phénomène sectaire. En 2021, la Mission a reçu 4 020 saisines, soit 33,6 % de plus qu’en 2020, et 86,1 % de plus qu’en 2015. Si, parmi les 3 118 dossiers traités, beaucoup portent sur des mouvements identifiés comme les Témoins de Jéhovah, l’église de scientologie ou la mouvance chrétienne, la mission s’inquiète de l’essor de tendances liées au complotisme, à la finance pyramidale et, surtout, à des pratiques de soins non conventionnelles, « un enjeu de santé publique », souligne la Mission, qui déplore l’insuffisance de moyens pour agir. En atteste la démission, ce 14 décembre, de sa présidente, la magistrate Hanène Romdhane. Nommée en avril 2021, elle entend ainsi protester contre « le manque de moyens humains ». »

    Voir, à ce propos, l’article: « Dérives sectaires, la cheffe de la Miviludes démissionne sur fond de conflit hiérarchique » https://www.ccmm.asso.fr/derives-sectaires-la-cheffe-de-la-miviludes-demissionne-sur-fond-de-conflit-hierarchique/

    Quand la Miliduves met en cause une banque, forcément, ça s’agite, en tout cas à Lyon, tempête dans un verre d’eau puisqu’aucune lumière n’est jetée par les médias les plus vus sur ce qu’il s’y passe, et ce, visiblement depuis une décennie: https://www.ccmm.asso.fr/a-lire-entre-ombre-et-lumiere-la-nef-banque-modele-des-ecologistes-qui-interroge/
    https://www.ccmm.asso.fr/banque-pointee-par-la-miviludes-la-nef-se-defend-de-tout-lien-avec-des-mouvements-sectaires/
    https://www.ccmm.asso.fr/derives-sectaires-la-ville-de-lyon-a-t-elle-repris-un-argument-errone-de-la-nef/
    https://www.lyoncapitale.fr/politique/enquete-les-liens-troubles-de-la-banque-preferee-des-ecologistes-avec-une-multinationale-des-derives-sectaires
    https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-l-opposition-alerte-le-gouvernement-sur-les-liens-entre-les-ecologistes-et-une-banque-a-derives-sectaires

    Oh tiens, et du côté de la Suisse, y’spasse quoi ? voir ici: https://www.ccmm.asso.fr/16230-2/. Enquête sur la face sombre du mieux-être: Le marché des nouvelles «thérapies» est saturé en Suisse « Simon* a quant à lui été marié à Anne* pendant quinze ans, jusqu’à ce que sa femme se lance dans une technique de reprogrammation du cerveau appelée Access Consciousness ou Access Bars. «Depuis, elle a changé. D’ailleurs, elle ne se prétend plus humaine, mais humanoïde», raconte-t-il. »

    RIFIFI DANS LES GAZETTES MIS A PART :
    Pour ceux.celles qui se sentiraient perdus avec les évocations multiples à « L’éveil » qui débordent de partout sur le net et youtube, (une idée qui a beaucoup irrigué les discours de Padovani aussi), voici cette courte vidéo très bien foutue qui t’explique en gros à quoi cette idée sert vraiment :
    https://www.youtube.com/watch?v=JRmLimtEzB4

    Celle là est top aussi.. ^^:
    https://www.youtube.com/watch?v=LcJ1gZIlIPI

    Dans celle ci, on évoque notre héroïne:
    https://www.youtube.com/watch?v=Y7daihE0D_8

    Si vous n’êtes pas encore décédé.es en lisant ce post, voici également quelques liens qui pourraient apporter de la clarté à ceux.celles qui se poseraient désormais franchement des questions quant aux discours sur « l’éveil ».. les liens avec la scientologie et l’anthroposophie n’étant plus à démontrer, on peut avoir de l’attention sur la manière dont ça se passe, quand ces discours marchent sur les personnes, et ce que ça leur fait:
    https://www.ccmm.asso.fr/techniques-de-destabilisation/
    https://www.ccmm.asso.fr/processus-dembrigadement/
    https://www.ccmm.asso.fr/criteres-de-detection/
    https://www.ccmm.asso.fr/lapres-secte/

    Je trouve, personnellement, que la recherche d’emprise à distance est visible quand on publie plus de 400 vidéos où on monologue quasiment tout le temps tout seul. De base, j’avais des doutes, mais vu que teeeelllement de gens frappadingues se sont mis à déballer sans plus aucune retenue leurs vies intimes sur ces chaines depuis des années.. j’ai relativisé mes doutes concernant padovani en me disant que « ce n’était pas la pire, elle au moins, elle cherche à aider les autres et faire connaitre la CNV ». Après avoir écumé quelques unes de ses vidéos sur « l’éveil », mes doutes étaient pourtant confirmés (j’ai pensé « la pauvre, elle est tombée dans le panneau, mais ouf, au moins elle en est sortie »..). Par ailleurs, le fait qu’elle parle de temps en temps, l’année dernière, de « tout le mal que ça lui faisait » de recevoir tant de critiques de la part de ..elle ne précisait pas… à ce moment là, pour vous dire simplement, j’étais tout acquis à sa cause, et désolé d’entendre ça, car à fond dans la découverte! Tellement en sympathie avec elle… vu le contexte tout pourri où on ne pouvait que difficilement voir ses propres proches ! j’ai tout de suite décidé de « ne pas aller regarder » les fameuses « critiques » qu’elle pointait, par soutien, ou le moins possible… notamment sur le blog de Mr Lamailloux, que j’avais remarqué et qui m’avait troublé peut de temps avant.. Quel talent de persuasion elle a.. !

    Dans les techniques de manipulation citées dans les liens précédents, on y lit des « pistes » concernant les manière plus ou moins « sectaires’ de procéder pour établir une forme de « transfert » psychologique des personnes suiveuses,telles que :

    substituer la simplicité des images partielles à la complexité de la réalité,
    remplacer la réalité par des images artificielles qui font écran,
    Jouer de l’immédiateté : enfermer l’autre pour rendre peu probable toute prise de distance et donc tout questionnement,
    utilisation du déni pour faire disparaître toutes les objections et les faits gênants.

    Pour gagner des adeptes dans toutes les couches de la société, les groupes sectaires développent une stratégie de séduction en multipliant les promesses.

    Ce qui attire au départ :
    dès l’abord, un accueil à forte chaleur humaine effaçant provisoirement le sentiment de solitude,
    la nouveauté, l’insolite, le mystère excitant la curiosité,
    la promesse d’une réussite professionnelle, d’un développement personnel, de pouvoirs,
    la promesse d’un mieux-être, d’une guérison par des médecines alternatives,
    le langage pseudo-scientifique, systématiquement encombré de néologismes destinés à donner le change,
    le sentiment d’être utile.

    Ce qui sert de masque :
    des propositions alléchantes et apparemment anodines,
    un programme d’encadrement par un rituel : initiation, cérémonies, méditation, célébrations en groupe,
    un programme éducatif : avec une pédagogie de la réussite et la promesse d’un développement personnel,
    une offre de formation professionnelle : management, connaissance de soi…,

    Ce qui est masqué:
    les méthodes subtiles d’embrigadement progressif et de manipulation changeant la vision du monde,
    les finalités : obtenir une allégeance inconditionnelle, (financière, intellectuelle, affective), renforçant les pouvoirs et les bénéfices des dirigeants.
    les contraintes financières, de disponibilité, de choix ; ces contraintes, nulles au départ, majeures par la suite, conduisent à l’isolement progressif,
    l’exigence d’exclusivité de « loyauté » au groupe et l’extrême difficulté à rompre,
    les dangers : pour la liberté de jugement, la santé, l’insertion sociale, les liens familiaux, etc.,
    la volonté de recueillir des fonds et de jouer un rôle dans les processus de décisions économiques.

    Des critères élaborés sur la base du travail accompli par plusieurs commissions ont permis d’établir un faisceau d’indices facilitant la caractérisation d’un risque de dérive sectaire, entre autres :

    la déstabilisation mentale
    le caractère exorbitant des exigences financières
    la rupture avec l’environnement d’origine
    l’existence d’atteintes à l’intégrité physique
    l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels
    les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics.

    Voili Voilou ! Allez, comme quoi votre famille, c’est ptêt la première des sectes pour vous, mais au fond, avec tout ce qui se passe dans le monde, ce n’est probablement pas la pire sur laquelle vous pourriez tomber..

    Des bises !

    1. Merci beaucoup Sidonie, pour ce long commentaire particulièrement documenté. Je ne manquerai pas de parcourir l’ensemble des liens que vous suggérez. A première vue, tout cela semble fort édifiant !…
      Excellente année à vous et à ceux qui vous sont chers !

  86. Tenter une résumance de la pensée fulgurante et spiritique de Skippy me parait impossible mais il me vient un précepte médiateur de la pensée richnou qui est que:
     » tout bien que tu détiens est un souci qui te retient »
    et skippy est là pour nous ôter tous nos soucis..

    https://www.youtube.com/watch?v=dOJwGl3yLMU

    l’abonnement spirituel est de 5000frcs par mois.
    J’ai rencontré Skippy et depuis j’ai découvert une totale liberté de pensée cosmique vers un nouvel âge reminiscent !

  87. https://www.youtube.com/watch?v=_s81oJHeobQ
    Neutralité et normativité sont des positions artificielles (syn: fausses, feintes), selon Isa padovani. J’ajouterai que se mettre en scène via des dispositifs informatiques peut déboucher sur de l’artificialité. Observons ce que des personnes font ou s’imposent pour répondre à ces exigences de « visibilité » (ou reconnaissance artificielle) sur internet. Il y a une norme inculquée par le spectacle depuis des années qui invite à se construire un récit face caméra, ce qui peut donner lieu à une singulière compétition dans les faits entre les personnes, qui se copient et par là même semblent aspirer à cet effacement, ce lissage. Quand on était petit.es, nos parents ne rêvaient-ils pas de nous voir « passer à la télé », être « reconnu » en se mettant au diapason de ces normes extérieures? Il n’y a pas de problème à se conformer à des points de vues extérieurs à nous, non. Il n’y a pas non plus de problème à ne pas emprunter cette voie particulière, notamment si cette voie se rétrécit en fonction de ce qui est perçu « bien » ou « mal » par des algorithmes abstraits qui sous tendent de plus en plus ces mêmes dispositifs. J’ai tendance pour ma part à penser que l’on se neutralise soi plus sûrement en se conformant sans cesse à des normes extérieures abstraites, qu’en cherchant dans la vie réelle de tous les jours de quoi nourrir nos aspirations, mais ne n’est que mon humble avis. Bonne journée à vous

  88. Prenons Charlotte Hoefman.
    Un exemple de copier coller. (Le même générique qu’isabelle padovani sur ses dernières vidéos, ce qui est anecdotique comparé à ce qu’elle récupère d’éléments de langage chez padovani.)

    https://www.youtube.com/watch?v=VPVf1nsWKcY
    https://www.youtube.com/watch?v=_s81oJHeobQ

    ici, des explications amusées pour qui veut:
    https://www.youtube.com/watch?v=prD7mm0PZ8E
    https://www.youtube.com/watch?v=nFDkKP7oVsk
    https://www.youtube.com/watch?v=e_QYVB2ufUY

  89. C’est passionnant ! Tout, texte, mises à jour, commentaires … je n’ai. pas pu tous les lire, j’y reviendrai…peut-être
    Il me semble avoir déjà vécu des trucs de ce style, à me retrouver un peu seule à ressentir qu’il y a un truc qui cloche, mais qu’il ne faut rien dire tellement ils sont nombreux à aaaaadorer

    1. Merci Margot. Si vous avez ressenti quelque chose de semblable, je ne peux que vous encourager à en faire état. Les gens ont parfaitement le droit à être « …tellement nombreux à aaaaadorer » tout ce qu’ils veulent, aucun souci là-dessus. En revanche, c’est quand ils commencent à vouloir faire taire la toute petite poignée d’individus qui ont l’outrecuidance de ne même pas penser comme eux que ça me pose problème. Et ce n’est que lorsque cette poignée-là prend la parole qu’elle s’aperçoit qu’elle n’et pas si petite que ça, finalement…

      …Encore faut-il qu’elle la prenne, tout est là 🙂

  90. Bonjour,
    je n’aime pas parler sur les personnes que je ne connais pas. Et je ne connais pas Isa Padovani. Ce que j’ai découvert et que j’apprécie au quotidien, c’est l’inspiration de toutes ces images illustrant la CNV, qu’Isa Padovani a contribué à nourrir chez l’apprentie girafe, dont les posts me touchent, me soutiennent, m’émeuvent et me réconfortent par leur beauté et leur douceur. https://www.facebook.com/apprentiegirafe/
    https://apprentie-girafe.com/

    Je lui en suis très reconnaissante! Merci Isa, merci L’Apprentie girafe! Pour le reste, j’espère ne pas heurter les personnes déçues ou effrayées, qui se sont exprimées ici, en partageant mon opinion, qui concerne indirectement cette personne. Je m’efforce de garder mon attention sur les côtés inspirants et de ne pas trop m’attarder sur les aspects qui me déplaisent. Ce n’est pas évident, quand une personne se fait connaitre sur internet, cela bouleverse beaucoup nos rapports, et c’est aussi intéressant d’y réfléchir. J’espère qu’Isa n’est pas tombée dans des pièges que sa propre capacité à faire sens, nourrir de la nouveauté et ses aspirations à être vu et aimé ne lui auraient pas permis d’apercevoir. Si c’est le cas, j’espère qu’elle aura l’élan de lire ce que d’autres ont écrit. Il me semble que ces personnes ont aussi à cœur de contribuer pour elle, même si leur façon d’exprimer leurs points de vues peuvent être vécues comme des critiques. Enfin, j’espère ne blesser personne en exprimant ce qui me traverse, après avoir lu quelques textes aussi intéressants sur ce blog. En vous souhaitant une belle Pâques à tous et à toutes!

  91. J’ai écouté et visionné des vidéos d’Isabelle Padovani il yca qq années, j’y ai trouvé de l’intelligence de coeur, de l’empathie . J’ai assisté à un we à Nantes accompagné de ma fille dans une salle comble. Je n’ai pas eu un ressenti positif, je ne conteste pas ses grandes qualités, trop dans la lumière à mon goût, Icare s’est brûlé en voulant être trop dans la lumière. Isabelle continue son chemin, moi le mien. Le show aussi bon soit il nuit à la profondeur. Merci Isabelle du début, et bonne route

  92. C’est quand même bizarre qu’elle n’ait jamais diffusé une photo d’elle avec Marshall Rosenberg. Si elle l’a si bien connu comme elle le prétend, et compte tenu du soin qu’elle porte à son image qu’elle promeut via des célébrités comme lara fabien, je suis surpris de n’avoir jamais vu une photo d’elle avec Marshall, alors qu’elle a montré toutes les photos qu’elle pouvait montrer d’elle avec ses sois disant instructrices CNV qui n’en sont pas. Par exemple, Nana Mikael, sa grande inspiratrice maman spirituelle (elle la cite dans la plupart de ses ouvrages) dont on apprend qu’elle dirigeait un institut en Californie avant de revenir faire de la « clarification » en europe.

    1. J’aurais moi même apprécié une preuve quelconque de cette rencontre entre Marshall Rosenberg, père de la communication violente, et cette personne, mais elle botte en touche. Je n’ai pas confiance. Qu’une célébrité ait dédicacé son livre est très joli, mais je ne crois pas que Padovani ait rencontré pour autant Marshall Rosenberg, dont elle se réclame depuis plus de dix ans. Je comprends aussi pourquoi Mme madovani a récemment publié une vidéo intitulée « et si on démystifiait l’éveil » car quand je lis les posts qui précèdent ici, je vois ce qui a pu lui inspirer ce pas en arrière. ça fleure bon la récupération pour se refaire une dignité. Le mode de représentation où elle monologue avec une personne qui se contente d’hocher la tête d’un air entendu sans rien dire trahissent l’absence d’échange. L’échange n’existe pas, c’est une mise en scène un peu pathétique. Rien de très CNV là dedans. J’espère que les personnes qui la suivent ne se sentent pas trop seules, parce qu’il y a moyen d’être assez scotchés devant les caméléonismes de cette personne. Les idées répétées jusqu’à plus qu’aucun sens n’en ressorte autour de la « transition », du « développement » semble plonger les gens dans une spirale d’auto référence obsédée assez inquiétante. Courage à vous! Savourez votre vraie liberté : éteignez vos écrans.
      https://www.youtube.com/watch?v=yaOSpMEZmWc

  93. https://www.kairospresse.be/debat-evras-interdit-de-parler/

    Si ça vous intéresse d’en apprendre sur les projections récentes d’adultes en roue libre à propos de la trans-identité, à seule fin de sexualiser les enfants et de les désorienter à un âge où c’est juste PAS une question chez eux.. merci l’OMS, merci les idéologies grotesques à tendance transhumanistes qui irriguent, merci les traitements hormonaux qui rendent malade. Les expériences de masse, c’est grave, parlons en .. Y participer en se proposant comme accompagnant d’enfants en dysphorie de genre, c’est questionnant, et si vous faites quelques recherches, vous ne serez pas étonnés de découvrir qu’Issa padovani proposât, depuis sa « transition » en 2020, d’accueillir des parents et enfants qui se sentiraient concernés par ce genre de questionnements. Je ne vous cache pas que j’ai commencé à trouver ce discours glauque et tendancieux dès le départ. Bon courage aux parents..

    1. Merci ! Méfions-nous des gourous qui pullulent comme jamais !
      Cette démonstration est édifiante.

    2. Cher Bernard, ravi que le clip de Gotainer vous ait plu et que vous l’ajoutiez à la fin de votre message ! :)) Joyeuse nouvelle année 2024 également à vous! (ainsi qu’à Claire ici présente :)) )

  94. C’est un très bon article que j’ai trouvé et lu après avoir écouté un podcast avec Issa Padovani très intéressant lui aussi.
    Merci de l’avoir écrit et enrichi par la suite, ces mises à jour avec votre vécu lui donnent une belle profondeur, par ailleurs si peu fréquente aujourd’hui, hélas.

  95. Bonjour Bernard,
    Je voulais vous remercier pour cet article et surtout les échanges qu’il a permis et que j’ai intégralement lus.
    Le dernier lien partagé en commentaire et datant de décembre 2023 m’a « remis les pendules à l’heure ». Je connais Isâ Padovani depuis peu (moins de 2 mois) et si je ne suis pas une fervente admiratrice, je dois avouer que mon intérêt pour ses vidéos va (allait ?) croissant. J’essaie tant bien que mal de garder un esprit critique et conserver une certaine prise de hauteur, mais mon état d’esprit ne le permet pas toujours. Je crois donc que cet article est arrivé à temps.

    Je retiens la leçon suivante : tous les « enseignements » spirituels (avis ? points de vus ? car ce ne sont rien d’autre finalement) ne sont ni tous bons à prendre, ni tous bons à jeter. Tout est question de mesure, de prise de recul et il faut s’efforcer (s’obliger, même) de ne pas idéaliser la personne derrière ces partages.

    J’ai pour ma part (dans ma recherche toute personnelle de spiritualité) une grande appétence pour les livres. Cela permet d’éviter les écueils dénoncés dans la vidéo précitée (jeux de voix, gestes, mise en scène), tout en comportant bien évidemment d’autres dangers.

    D’ailleurs, les réseaux sociaux et la communication moderne comportent aussi des dangers. J’ai notamment remarqué l’emploi abusif (hyper abusif, même) d’un certain vocabulaire (sur Instagram notamment) axé sur la « bienveillance », « l’amour », « le partage », chaque message décoré (et ce n’est pas négligeable) de dizaines de smileys « cœurs » « bisous » « 3 cœurs et bonhomme qui rougit » (les images valent cent mots mais…) et bien saupoudré de superlatifs en veux-tu en voilà (« infini » « merveilleux » « surpuissant » « magistral » « Amour pur »…)
    J’ai du arrêter de suivre certaines personnes ne vivant visiblement que dans « une joie infinie (sic) de partager avec amour tout ce qui les anime sur ce merveilleux (sic) chemin de l’éveil et de la conscience (smiley cœur, smiley 3 cœurs, smiley étoiles) ».
    C’est beau, c’est gentil, mais c’est un tantinet visqueux et pas franchement réaliste.

    La bienveillance, oui, la pensée unique et la communication marketing, non.

    Bonne fin de journée !

    1. Merci beaucoup Diane pour avoir lu tout ça 🙂 et aussi pour ce commentaire, je pense que nous sommes en phase (sans avoir besoin de bisounours et autres émojis superlatifs 🙂 )
      « La bienveillance, oui, la pensée unique et la communication marketing, non », dites-vous…..
      C’est précisément ce que je me suis efforcé de décrire dans le post « Faut-il se méfier des paroles qui font du bien ?« …

      Bien à vous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *