Les articles appartenant à cette catégorie se proposent de mettre à la disposition des lecteurs un ou plusieurs documents (le plus souvent multimédia, mais pas que) destinés à être utilisés en soutien d’une activité pédagogique. Mis en œuvre dans le cadre d’une activité pédagogique, ces documents sont soit conçus par un expert, soit issus du travail, de l’expérience et de l’inventivité d’un ou plusieurs formateurs de terrain.
Dans le cadre des groupes de parole ou des formations continues, il est courant de demander aux participants de partager leurs impressions à la fin d'une session lors d'une évaluation orale. Cette pratique, connue sous le nom d'évaluation à chaud, permet de recueillir des retours immédiats sur l'expérience vécue. Cependant, force est de constater que tous les participants ne sont pas à l'aise pour s'exprimer en public. En outre, ils n'ont pas forcément la tête à cela, sur le moment. Pour les aider efficacement, il peut être utile de leur proposer (sans jamais l'imposer) une structure de feedback simple et efficace.
Mémoriser les prénoms de toutes les personnes en présence...
Dans de nombreux systèmes de formation en face-à-face (eh oui, il en existe encore !) il est à la fois utile et sympathique de pouvoir s'interpeller entre participants, et ceci le plus tôt possible dans le déroulement de la session.
Si par hasard vous ne la connaissez pas, demandez-vous quel âge vous donneriez à la femme ci-dessus, à 10 ans près... En fait, spontanément, certains y voient une jeune femme, presque de dos, et d'autres une vieille femme de profil. Si vous aviez quelque difficulté à apercevoir "l'autre" femme, pas de souci, vous allez tout voir dans un instant .
Vous n'aimez pas la monotonie, et vous ne connaissez pas la balle magique ? Alors lisez ce qui suit, vous allez a-do-rer !
Pour recueillir les attentes des participants dans diverses circonstances, par exemple au début d'une réunion ou encore d'une session de formation, un usage aussi vieux que les conseils d'administration veut qu'on ait recours à ce qu'on appelle le tour de table. Vous qui lisez ces lignes, il est fort probable que vous ayez une expérience de cet exercice de style plutôt convenu, conçu pour permettre à des personnes présentes dans une assemblée de se présenter, et/ou de donner leur avis sur un point quelconque. Voilà comment cela se passe le plus souvent :
L'animateur de la séance suggère que chaque personne présente s'exprime tour à tour, en suivant tout simplement l'ordre d'installation dans la salle ou autour de la table. On commence par régler la question du "On commence par où, la gauche ou la droite ?", et c'est parti comme en 14, chacun y va de son petit couplet. Quand il ou elle a terminé, la personne suivante enchaîne, et ainsi de suite jusqu'à la fin. C'est simple, carré, pratique… sauf que le plus souvent, cela ne sert pratiquement à rien. Pourquoi ? En voici une illustration, qui bien sûr n'engage que moi.
Pour ce qui me concerne en effet, à chaque fois que je suis "pris" dans un de ces fameux tours de table, je ne manque jamais d'admirer l'aisance verbale, et même corporelle, de nombre d'intervenants successifs, qui rivalisent de finesse, d'esprit, de sens de la rhétorique, d'esprit de synthèse, et parfois même d'humour ! Les trouvant tous plus beaux, intéressants, charismatiques et captivants les uns que les autres, j'ai donc tout naturellement à cœur d'être au moins aussi beau, intéressant, charismatique et captivant que les autres lorsque mon tour viendra, quoi de plus naturel en effet ?
Or, panique à bord, je ne suis pas du tout certain d'être à la hauteur, le moment venu. Heureusement, le moment en question n'est pas toujours pour tout de suite, selon le hasard des placements dans la salle. Du coup, constatant que – par chance – je dispose d'un peu de temps, j'en profite pour "préparer mes phrases", à l'image du playboy de boîte de nuit d'une vieille chanson de Cabrel[1]. Et voyez comme c'est bête, le fait même de préparer mes phrases me rend complètement incapable d'écouter en même temps ce que les autres sont en train de dire ! Si bien que, le plus souvent, si on me demandait de résumer ce qu'a dit chacun des autres participants, j'en serais tout bonnement incapable ! Avouez que c'est dommage…
Donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Apprends-lui à se servir de Twitter et il oubliera de manger. (Tweet de @florenzo84_).
Patient est le pompier, car il commence à chaque fois au bas de l’échelle. (Lao-Tseu).
Bonjour,
Dans un contexte de formation, certains intervenants se réfugient dans une attitude très sérieuse, factuelle, centrée sur la tâche… alors que d'autres n'hésitent pas à employer tous les moyens pour favoriser une atmosphère détendue… C'est affaire de tempérament, me direz-vous…
C'est aussi une affaire de posture, et plus profondément de croyances à propos de soi et les autres. Si vous faites partie de ceux qui déclarent volontiers "Moi je pars du principe qu'on n'est pas là pour rigoler, je refuse donc catégoriquement de me transformer en pitre", eh bien, continuez sur cette voie, car comme nous le verrons plus loin rien n'est pire que le rire forcé. Et je vous rejoins sur un point : en pareilles circonstances il ne faut surtout pas agir contre nature, cela se sent immédiatement.
...Toujours est-il qu'il y a quelque-chose de bizarre, mystérieux, en tout cas indéniable : une personne n'est plus tout à fait la même après avoir ri. Ceci s'applique bien entendu aux formateurs comme à leurs apprenants !
Pédagogie, développement personnel : cherchez l'erreur ? Pas forcément ! Lisez donc ce qui suit…
L’éducation est une épée à double tranchant. Elle peut devenir dangereuse si elle n’est pas maniée correctement. (Wu Ting-Fang)
Comme nous commençons à le voir, le mieux-apprendre est tout sauf une science. Cette « discipline pédagogique de l’action » repose plutôt sur le bon sens, mais aussi sur notre propre capacité à oser nous remettre en question et tenter quelque chose de nouveau. Il est aisé de comprendre que sur ce registre-là, une grande partie du succès ou de l’échec d’une démarche d’apprentissage tient aux représentations mentales que les uns et les autres se font de l’apprendre, de « l’idée qu’ils s’en font », en quelque sorte. L’acte d’enseigner, de former, n’étant pas de tout repos, il est naturel qu’en pareil cas nous ne mettions pas toujours le plus grand empressement à sortir du connu pour aller vers ce qui ne l’est pas…
En outre, pour accepter ne serait-ce que l’idée d’apprendre (dans le sens « enseigner ») en s’amusant, il est indispensable d’être au clair avec nos propres croyances et émotions. En général, plus on possède un bagage intellectuel conséquent, plus on est en mesure d’invoquer – à juste titre – de raisons pour expliquer que notre propre conduite ne doit pas se laisser guider par nos émotions.
Les croyances limitantes, ça limite, mais d'un autre côté, les croyances portantes, ça porte... 🙂
J'ai abordé plusieurs fois ici la notion de "croyance", en particulier pour ce qui concerne les croyances en nos propres capacités. Nous savons qu'une croyance limitante a pour effet de diminuer de facto nos performances dans la matière étudiée. Mais il faut également bien considérer qu'à l'inverse, une croyance diamétralement opposée (qu'on peut appeler croyance portante) aura pour effet... de les augmenter ! En d'autre termes, nous ne savons jamais avec exactitude jusqu'où nous pouvons aller, mais ce qui est sûr, c'est que si nous "n'y croyons pas", nous irons moins loin... et que si nous "y croyons", nous irons plus loin ! D'où les nombreux aphorismes du style "Ils ne savaient pas que c'était impossible, du coup ils l'ont fait".
Les émotions sont de très mauvais maîtres, mais…
Quant aux émotions, si nous savons tous instinctivement qu'elles sont de très mauvais maîtres, on ignore parfois – jetant inconsidérément le bébé avec l’eau du bain – à quel point elles peuvent se révéler d’excellents auxiliaires, à condition toutefois que nous ayons acquis une capacité à « arbitrer » de manière satisfaisante nos éventuels conflits intérieurs en la matière. Faute de quoi la solution – et c’est bien compréhensible – que nous adoptons le plus souvent consiste tout simplement à nous couper purement et simplement de nos émotions pendant l’exercice de nos fonctions (ce qui me paraît dommageable pour tout le monde, surtout en situation de formation). Or, on sait confusément qu’il est illusoire de vouloir les accrocher, ces satanées émotions, au mur, à côté de notre manteau en arrivant le matin, pour les récupérer le soir en partant. Mais bon, faute de mieux, on fait comme si…
Se couper de ses émotions, est-ce rédhibitoire ?
Celui qui « se coupe de ses émotions » pourra peut-être accéder à toutes les connaissances livresques et théoriques qu’il voudra (...dans certains cas, ce sera même pour lui un salvateur refuge), mais il prendra – de ce fait – le risque de passer à côté de phénomènes (beaucoup plus nombreux qu’il n’y paraît) se prêtant peu, voire pas du tout à l’analyse intellectuelle. Et il passera – vis-à-vis de ses connaissances moins lettrées que lui – comme quelqu’un de très brillant, mais en même temps, ce faisant, il risque fort d'être perçu comme quelqu'un « qui passe à côté de l’essentiel », ce qui ne manquera d’ailleurs pas de l’irriter au plus haut point. L’évidence, pas plus que l’essentiel, ne se prêtant volontiers à l’explication (« si tu ne comprends pas ce qui est évident, nous ne pouvons rien pour toi ») nous nous dirigeons encore vers un dialogue de sourds, et notre fameux lettré, déconfit et frustré par cet état de choses, n’aura de cesse que de se réfugier auprès de ses pairs, nettement plus "civilisés" que tous les goujats !
L’histoire d’un formateur en informatique qui rêvait de donner des cours de ressources humaines…
Je me souviens très bien qu'il y a bien longtemps, alors que j'étais un jeune formateur en informatique, très à l'aise dans le domaine de « la logique », du « démontrable »,du « factuel »… j’étais en même temps très intrigué et très attiré par le contenu de tous les catalogues de stages de formation tournant autour des ressources humaines, de l'animation et du management d'équipe, et plus généralement du comportement. Je me demandais bien à partir de quoi on pouvait arriver à dire quoi que ce soit de pertinent… et – surtout – faire face aux attentes et réactions des participants, sur des sujets aussi vastes que la manière de communiquer en situation difficile ou hostile, l’accompagnement au changement, la gestion de son propre stress, la prise en compte de celui des autres, les attitudes appropriées en situation d’entretien, de réunion, de conflit, la préparation de sa retraite, la dynamisation des équipes, le renforcement de sa propre performance managériale, l’animation d’une équipe de travail en situation non hiérarchique, ou à distance, et j’en passe…
Dis-moi, cher ami, comment fais-tu, toi ?
A un de mes amis, qui exerçait cette activité (et semblait d’ailleurs s’en tirer parfaitement indemne), je me souviens même m’être ouvert de mon attirance pour ces sujets, et en même temps de l’angoisse qu’ils suscitaient en moi. Par exemple je me souviens parfaitement avoir formulé mes craintes d’alors à peu près en ces termes : « Comment diable pourrais-je me passer de la présence physique des ordinateurs, présence qui m’a toujours rassuré lorsque un de mes participants, manifestant des états d’âme inattendus, semblait vouloir amener le groupe vers des rivages ne faisant pas vraiment partie du programme prévu… comment, disais-je, imaginer pouvoir me passer de cette présence si salvatrice pour moi (…celle des ordinateurs), puisqu’il m’a toujours suffi d’un effort minime, parfois d’un simple geste désignant les ordinateurs de la salle, pour que les choses rentrent très vite dans l’ordre, parfois à ma grande surprise, et – toujours – pour mon plus vif soulagement ? »
Les capacités d'un être humain sont en général bien supérieures à l'idée qu'on s'en fait. Exemple : Nous avons tous une mémoire extraordinaire. Cet article en apporte la preuve irréfutable.
Il est bien connu que tout ce qui permet de tordre le cou aux croyances restrictives des apprenants sur leurs propres capacités est bon à prendre.
Ainsi, il y a quelque temps, il a été ici question d'un moyen infaillible pour booster notre mémoire. De fait, nous avons pu retenir durablement une liste de dix éléments. Et nous avons utilisé la forme des chiffres. Aujourd'hui voici un moyen d'en retenir… cent !
Les capacités d'un être humain sont en général bien supérieures à l'idée qu'on s'en fait. Exemple : Nous avons tous une mémoire extraordinaire. Cet article en apporte la preuve irréfutable.
Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite. Nous nous posons la question "Qui suis-je moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?". En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être ?
Marianne Williamson, écrivaine américaine (paroles reprises par Nelson Mandela lors de son célèbre discours d'investiture. Texte complet ici).
Contrairement à ce que vous croyez peut-être, vous avez tous une mémoire extraordinaire, et je vous le prouve…
La communication interpersonnelle, c'est le processus qui est en œuvre lors d'un échange de propos entre deux personnes, ou plus. Sa forme la plus simple est le dialogue.
Au premier abord, ce processus nous paraît simple, voire simpliste, et en général, nous avons tous plus ou moins le sentiment de bien le connaître, et nous pouvons très bien nous dire qu'il n'y a rien de bien sorcier là-dedans.
Mais à y regarder de plus près, il donne toujours lieu à un certain nombre de phénomènes et mécanismes particuliers, que nous avons résumés pour vous dans une vidéo pédagogique.
Dans le monde du développement personnel, on utilise très souvent des notions telles que valeurs, ressources, besoins… et pour chacune d'elles, il est parfois utile d'en dresser une liste, à titre indicatif.
Ce que les psychologues appellent 'représentation'
Aujourd'hui Bernard Lamailloux a choisi de commenter pour vous un des cent mots de son "Petit abécédaire de développement personnel à l'usage des formateurs et enseignants". Dans une courte capsule vidéo, il nous parle du mot "Représentation(s)", au sens que lui donnent les psychologues : lorsque nous lisons ou entendons un mot, cela donne lieu à une image immédiate dans notre cerveau.
Le hic c'est que ces représentations peuvent notablement différer d'une personne à l'autre, et fonction d'un certain nombre de facteurs.
Dans cette vidéo, Bernard nous propose une activité simple et ludique qui permet de mettre en lumière cette différence de représentations.
Il s'agit là d' une véritable ressource pédagogique, sentez-vous à l'aise de l'utiliser avec vos groupes de participants ou d'étudiants.
De plus, cette activité ne vous demandera aucune préparation !
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