presse, radio, télé, bouquins, films...  (26 articles)

Y’a pas que sur l’internette qu’on trouve des trucs intéressants, faut pas croire… :-)



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C’est l’histoire de comment trouver sa place derrière le brouillard…

Important

Cet article est issu d'un de mes anciens blogs ( 2010 à 2014)

Katherine Pancol

Katherine Pancol est un écrivain majuscule. Je sais bien qu'elle est à la mode, mais cela n'est aucunement à mes yeux une raison de l'encenser, et encore moins de la descendre en flammes (quelle horreur !).

Si vous n'avez pas lu ses livres, je vous invite vraiment à le faire, du fond du cœur. Il s'agit d'une sorte de saga familiale, si l'on peut dire, l'histoire de Joséphine Cortès, de ses filles, et de leur entourage. Cela décrit avec un accent d'authenticité incroyable des tas de milieux, d'époques, de personnages, c'est hallucinant.

Car au fond la dame n'écrit jamais que sur un sujet, un sujet aux mille facettes qui me tient vraiment à cœur : la confiance en soi.

Qu'on me permette de citer ici un passage d'un de ses livres : "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi" :

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Les littéraires sont des cultivés ignorants et les scientifiques des instruits incultes

Michel Serres à la librairie Dialogues (Brest)

Paroles de Michel Serres retranscrites d’après l’émission de France Culture « À voix nue » diffusée le 11/06/2019 (soit 10 jours après la mort de Michel Serres), issue d'un entretien enregistré en 2002.

Nous partageons avec beaucoup de soin deux sortes de populations...

Un des dangers que nous courons aujourd'hui dans nos sociétés est un produit pur et simple de l'éducation que nous y avons reçue. Parce que nous partageons avec beaucoup de soin deux sortes de populations : D'un côté les littéraires et de l'autre les scientifiques. Les littéraires, je les appelle en général des "cultivés ignorants", et d'un autre côté les scientifiques que j'appelle volontiers des "instruits incultes".

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C’est fou ce que l’être humain peut être « autocentré »…

Extraits de la retranscription d'un entretien avec Alexandre Astier diffusé sur Axolot (la chaîne YouTube de Patrick Baud) dans la série "CHASSEURS DE MONDES".

A propos des recherches entreprises sur les exoplanètes

Question : Certains pensent que c'est aussi un moyen de trouver un plan B, au cas où ici ça deviendrait invivable…

Réponse d'Alexandre Astier :
Je pense que c'est une c'est une autre façon d'être dégueu en fait, c'est-à-dire qu'à partir du moment où tu as foutu ton plastique dans l'eau et que, bon, ben l'eau est pourrie, il va falloir trouver une autre eau où mettre ton plastique... Normalement c'est pas comme ça qu'on fait. Quand t'as pas rangé ta cuisine tu vas pas bouffer chez ton voisin...

Autre extrait (à propos des défenseurs des animaux).

Vous avez peut-être remarqué qu'il n'y a pas beaucoup de défenseurs des huîtres...
Y'a des défenseurs de plein de "…trucs qui ont des yeux et qui sont capables de nous émouvoir", mais dès que ça commence à être une forme de vie un peu plus "ennuyeuse", déjà la compassion humaine s'en va, pratiquement.




Pour visionner l'entretien dans son intégralité :



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Le chuchoteur (extrait)

La presse allait se jeter voracement sur l’histoire et, en peu de temps, elle piétinerait tous les aspects de la vie de Bermann, sans faire de distinction. Son suicide avait valeur d’aveu. Les médias aller donner leur propre version des faits. Ils avaient désigné l’homme pour jouer le rôle du monstre, sans contradiction possible, ne se fiant qu’à la force de leur unanimité. Ils allaient le tailler en pièces, comme on supposait il l’avait fait avec ses petites victimes, sans pour autant cueillir l’ironie de ce parallèle. Ils allaient tirer des litres de sang de toute cette histoire, pour pimenter leurs premières pages, les rendre plus appétissantes. Sans respect, sans équité. Et si quelqu’un se permettait de le faire remarquer, ils se retrancheraient et derrière un "droit à l’information", pratique et toujours d’actualité.

Donato Carrisi, "Le Chuchoteur".

 



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Étienne Klein à France Inter : « Le pouvoir politique, ça n’est pas de la médecine appliquée »

Étienne Klein à France Inter en juillet 2020

Bonjour, je voudrais vous parler de l’interview d’une vingtaine de minutes qu’a donnée le physicien et philosophe des sciences Étienne Klein à France Inter . C'était le 2 juillet 2020 à l’occasion de la parution de son dernier opus : « Le goût du vrai ». Vous en trouverez quelques extraits ci-dessous. Continuer la lecture de « Étienne Klein à France Inter : « Le pouvoir politique, ça n’est pas de la médecine appliquée » »



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Une chanson écrite pendant le confinement m’a valu les honneurs de la presse !

Bonjour,

Il se trouve que pendant la fameuse "période de confinement (mars 2020) j'ai eu l'idée d'écrire une chanson dédiée à un "confiné speedé" imaginaire.

Elle est intitulée "Sans jamais t'arrêter", vous pouvez la voir et l'écouter ici.

Ce que j'ignorais totalement en l'écrivant, c'est qu'elle me vaudrait "les honneurs de la presse", comme on dit. 🙂

Vue de l'article Le Télégramme du 3 avril 2020 consacré à la chanson de Bernard Lamailloux dédiée à un "confiné speedé"
Waouw ! "Différentes scènes du monde"... Ils y sont allés un peu fort, mais je leur pardonne bien volontiers... Et puis, c'est peut-être prémonitoire ? 🙂

Avec tous mes remerciements à M. Claude Simon du journal Le Télégramme.



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La presse parle de mon nouveau single !

Bonjour,

La semaine dernière, je vous faisais part de la sortie numérique de mon tout premier single : "Quatre bouts de guitare".

J'ai le plaisir de vous annoncer aujourd'hui que cet événement a reçu les honneurs de la presse quotidienne de ma région. Vous pouvez consulter l'article ci-dessous.

Avec tous mes remerciements à M. Claude Simon, correspondant local du journal Le Télégramme.

article du journal Le Télégramme (17 février 2020) à propos de "Quatre bouts de guitare", le premier single de Bernard Lamailloux
Cliquez sur l'image pour l'agrandir...



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Le temps précieux de la maturité

Si la maturité était un paysage...
Paysage de Provence depuis la colline de la Quille (F13610)

Bonjour,

Une nouvelle année qui commence est traditionnellement une occasion de bonnes résolutions pour soi-même, et d'envoi de vœux aux autres. Aujourd'hui j'ai décidé de mêler les deux en partageant avec vous ce texte qui – comme par hasard – m'est tombé sous les yeux tout récemment. Continuer la lecture de « Le temps précieux de la maturité »



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La collection d’Yves Dauteuille

Yves dAuteuille est un monsieur absolument normal (en apparence).

Les greniers sont les cales des navires terrestres. Ils abritent tout ce qui a été nécessaire pour réussir la traversée du temps, comme les vraies cales sont pleines de tout ce qu'il faut pour réussir la traversée de la mer.

Pierre MAGNAN, "Les courriers de la mort".

 

Yves Dauteuille vit à Annecy. Il n'a pas de grenier, mais, plus prosaïquement un garage, où il entrepose tout un tas de vieilleries, qui se sont accumulées, ainsi qu'il le dit lui-même, "comme les sédiments dans le delta du Nil". C'est un peu son grenier à lui, si vous voulez...

Des petites annonces bien... particulières

Soucieux de "[...] ne pas imposer à [s]es héritiers, lors de [s]on décès, des trajets à la déchetterie qui viendraient altérer la solennité du moment", ce monsieur a eu l'idée toute bête de tenter sa chance en publiant des petites annonces sur "Le Bon Coin" dans le but de les vendre à qui en voudrait, ce  qui, à bien y réfléchir, est encore plus profitable aux héritiers si on n'a pas tout dépensé d'ici-là...

Il a fini par les réunir dans... un livre !

Couverture du livre "La Collection", écrit par Yves Dauteuille, publié chez Flammarion

Pourquoi faire une compil de petites annonces dans un livre ? Quel éditeur accepterait de publier une liste aussi incongrue, me direz-vous ?

Ce à quoi je répondrai avec un sens de la répartie qui m'étonne moi-même : "C'est que vous ne connaissez pas le style loufoque, poétique, drolatique et inattendu du monsieur !". En effet, faisant preuve d'une imagination débordante, il entreprend de casser complètement les règles de cet exercice de style convenu pour nous inviter, à chaque fois, à un voyage des plus inattendus.

Je fais moi-même partie des fans de ce monsieur (ayant été atteint, à l'époque de ces annonces, par l'incroyable buzz qui s'en est suivi) et vous invite chaleureusement à faire l'emplette du livre que je me suis empressé d'acquérir dès que j'en ai eu connaissance.

Avertissement : à ne pas lire la nuit...

Attention toutefois, cet ouvrage fait partie de ceux "...à ne pas lire la nuit". Rassurez-vous, il n'a rien du thriller... non, c'est tout simplement parce que, pour ce qui me concerne, je n'ai pas pu m'empêcher de rire à gorge déployée toutes les  trois lignes au moins. Si vous avez une petite famille, des animaux de compagnie, voire des voisins, vous voilà prévenus.

J'ai sélectionné quatre annonces, pour vous donner envie...

  • La table à langer.
  • Faire son pain est à la mode.
  • Arrosoir surpuissant
  • Deux pneus hiver (jamais portés)

Il s'agit de quatre annonces qui étaient parvenues sur mon écran, telles quatre bouteilles à la mer, et qui déjà m'avaient bien plu à l'époque. Cela vous donnera déjà une idée (tout le reste est à l'avenant).

Pour en prendre connaissance, il vous suffit de cliquer sur l'image ci-dessous.

J'espère que cela vous donnera envie d'acheter le livre, tout comme je viens de la faire...

Régalez-vous bien !

Dernière minute : Je viens de découvrir que le hasard (?) a tenu à se joindre à cette facétieuse ambiance, puisque ce livre, qui a pour titre "La Collection" est paru chez Flammarion... hors collection !

 

 



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L’écologie serait-elle conservatrice ?

Extrait d'un échange très intéressant lors de l'émission "L'Esprit Public" diffusée sur France Culture le 19 novembre 2017.

Intervention de François-Xavier Bellamy (homme politique, philosophe et enseignant) :

François-Xavier Bellamy Nous ne sommes pas assez conservateurs. Nous avons construit notre économie sur l'idée du progrès, sur l'idée de l'accélération, sur l'idée du mouvement... nous ne cessons de remplacer en permanence les produits de consommation que nous achetons, auxquels nous substituons petit à petit des versions nouvelles.

Une économie du remplacement permanent

Notre économie de la croissance et de l'invention et dans fait une économie du remplacement permanent, et de ce point de vue-là c'est en fait une anti-économie. C'est une économie qui c'est retournée contre elle-même puisque l'économie au sens le plus classique du terme consiste à économiser. Or on ne peut plus rien économiser aujourd'hui.

On ne peut plus rien économiser aujourd'hui...

Si vous acheter un smartphone et que vous décidez pour l'économiser de ne pas en faire trop usage, que vous le mettez dans un rangement et que vous ne vous en servez pas, même si vous n'en faites rien, deux ans plus tard il ne vaut plus rien. Sa valeur marchande s'est effondrée. Donc ce culte du progrès nous appauvrit terriblement puisqu'il fait faner dans nos mains tout ce que nous avons construit et tout ce que nous avons acheté. L'économie de la consommation et une économie de la destruction, littéralement, puisque consommer c'est détruire.

Comment notre économie aboutit à la crise écologique que nous connaissons aujourd'hui

Une économie qui mesure son taux de croissance à l'intensité de la destruction de biens qu'elle produit, c'est une économie qui ne peut pas aboutir à autre chose qu'à la crise écologique que nous connaissons aujourd'hui. Mais l'idéal de la conservation ne me paraît pas suffisant. Ce qui importe pour nous c'est de transmettre ce que nous avons reçu, et de transmettre un monde qui soit encore vivable par des êtres humains demain.

Ce qui est certain, c'est que pour pouvoir le transmettre nous gagnerions beaucoup à pouvoir devenir un peu plus conservateurs. 


Réponse de Thierry Pech (directeur général du groupe de réflexion Terra Nova) :

Thierr Pour conserver le patrimoine naturel (...et de ce point de vue-là il faut certainement être conservateur), il va falloir changer beaucoup de choses. Il va falloir procéder à une démarche progressiste. Prenons un exemple : Parmi les principaux facteurs d'émission de gaz à effet de serre, il y a l'agriculture, et l'élevage. On mange beaucoup trop de viande, et il va nous falloir en manger beaucoup moins. Pour cela, il va falloir manger autre chose, et par exemple des légumineuses.

Pas d'inquiétude pour les progressistes...

Or les légumineuses posent des problèmes de digestion. Rassurez-vous, la machine du progrès a du grain à moudre pour 100 ans ! Les progressistes ont de l'avenir, précisément pour conserver le patrimoine naturel. 

 


François-Xavier Bellamy :

Ce que conservatisme et progressisme ne sont pas :

 Le conservatisme ne consiste pas à dire qu'il ne faut rien changer. Et le progressisme ne se définit pas par le fait qu'il est nécessaire de faire des progrès. Faire des progrès, tout le monde est d'accord pour que ça, ce n'est pas le propos. Le progressisme considère que le monde ancien et moins bien que le monde nouveau. Le conservatisme consiste à aimer le monde tel qu'il est, à considérer que parce qu'il est beau, parce que le monde tel qu'il est mérité d'être transmis, il faut tout changer pour parvenir à le transmettre.

Défi climatique vs défi écologique

C'est l'amour du réel qui caractérise une forme du conservatisme. Comme le disait Hans Jonas, l'humanité n'a pas le droit au suicide, et de ce point de vue-là le défi écologique est bien plus grand que le défi climatique puisqu'il englobe bien d'autres dimensions qui touchent aux vivants dans sa généralité. 

 

Extrait de l'émission présentée sur France Culture par Émilie Aubry, diffusée en direct et en public du studio 105 de la maison de la Radio dimanche 19 novembre 2017, avec Christine Ockrent, Gilles Finchelstein, François-Xavier Bellamy et Thierry Pech



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