Dans une période ou tout le monde donne son avis sur tout, je ne vais tout de même pas me gêner pour faire moi aussi mon éditorialiste en pantoufles, en vous faisant par de mes coups de cœur (…ou de sang, c’est selon).
Ce matin, en écoutant le journal de 7h30 à la radio, une séquence m’a particulièrement interpellé : le micro-trottoir. On nous annonçait un gel temporaire des pensions pour les retraités. Pour étayer cette nouvelle, les journalistes ont interviewé quelques retraités dans la rue afin de recueillir leurs réactions. Comme souvent, certains acceptaient cette décision, d’autres la critiquaient vivement.
Nous avons tous reçu dans notre vie au moins un message nous invitant à "partager une information avec tout notre carnet d'adresse" sur les réseaux sociaux. C'est souvent très tentant, et fort bien tourné. Maintenant voici 4 raisons de ne pas le faire.
Tout récemment à Marseille, on a pu voir des d'étudiants se mobiliser de manière concertée pour essayer d'infléchir la notation de leurs professeurs, en utilisant des plateformes d'avis en ligne.
Obsession des entreprises et organisations, tous ces "avis" et autres "taux de satisfaction client" sont-ils réellement fiables ? À y regarder de près, la publication par les organisations de scores élevés peut en effet s'avérer trompeuse et avoir des conséquences néfastes.
Cette passion française pour la conversation, l'art de se faire frotter entre eux les esprits, et ainsi faire naître par des échanges virils mais courtois de très grandes idées qui, à n'en pas douter, amèneront la France vers un monde meilleur. […] Ah , discuter, discuter… La discussion, la parole, c'est la solution. Imaginez que la France soit un bateau. Un bateau partant à la dérive, en plein milieu du Cap Horn, imaginez le capitaine dire à tout l'équipage "Hé, vous savez quoi les gars ? Pour se sortir de ce merdier, l'idéal, là, tout de suite, ce serait de faire une grande AG participative collective et solidaire. Donc lâchez tout, tout le monde sur le pont, et que chacun se mette en condition de pouvoir nous donner, à travers la discussion, le débat, en responsabilité, l'idée qui nous fera éviter les récifs qu'on risque de se prendre dans la gueule dans les 10 minutes au plus tard".
Les valeurs sont des concepts auxquels nous adhérons et grâce auxquels nous évaluons le monde qui nous entoure. Le mot valeur désigne l'importance, le prix attaché subjectivement à quelque chose. En philosophie, une valeur morale est un choix qui guide le positionnement moral des individus.
Les valeurs morales sont souvent universelles et volontiers partagées par nombre d'entre nous. On peut citer la justice, l'égalité, la liberté, la solidarité, la tolérance, le respect de la vie, etc.
Dans le monde de l'économie, les valeurs ont aussi leur importance. Elles peuvent guider les décisions des entreprises, les relations entre les entreprises et leurs clients, ou encore les relations entre les entreprises et leurs employés. Voyons cela de plus près :
Venise est une ville de rêve, la plus belle du monde, dit-on, avec ses canaux, ses palais et ses célèbres ponts. Mais elle a aussi son lot de défis, dont une inondation récurrente, appelée "acqua alta". L'acqua alta est une menace constante pour Venise, ville bâtie sur pilotis. Cette particularité géographique a donné naissance à une librairie unique en son genre : la librairie Acqua Alta.
Située dans le quartier de Castello, à quelques pas de la place Saint-Marc, cette librairie est installée dans une très vieille maison au style bien particulier.
L'intérieur de la librairie est un véritable labyrinthe de livres. Certains sont rangés dans des gondoles (… des vraies !), des baignoires, des barques et même des éviers. En plus d'être originale, cette disposition permet de protéger les livres des inondations.
Outre son architecture unique, la librairie Acqua Alta est également connue pour sa collection de livres anciens. On y trouve des ouvrages de toutes les époques, sur tous les sujets.
Mais ce qui rend cette librairie vraiment spéciale, ce sont ses chats. Ils sont partout, se prélassant sur les piles de livres ou se promenant nonchalamment entre les clients. Leur présence rassurante et apaisante contribue à créer une atmosphère chaleureuse et accueillante.
Un lien particulier avec Venise
À l'époque où j'ai découvert cette librairie, je suis tombé par hasard sur de petits opuscules signés d'un certain Davide Borella, alias Dottor Miaus. Ce monsieur écrit et dessine des choses hilarantes en se plaçant systématiquement du point de vue… d'un chat ! Pour couronner le tout, il est vénitien, et entretient donc une relation toute particulière avec la librairie Acqua Alta.
En effet, Davide vit à quelques pas de la librairie. Ayant toujours été un amoureux des livres et des chats, il a trouvé en la librairie Acqua Alta un endroit idéal pour partager sa passion.
Mais Davide Borella est aussi un auteur prolifique. Il a publié de nombreux livres et albums d'humour, dont certains ont été traduits dans plusieurs langues. Ses œuvres sont appréciées pour leur humour absurde et leur sens aigu de l'observation de nos amis les félins.
Une collaboration fructueuse
Depuis que j'ai découvert son œuvre, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec Davide à plusieurs reprises. Nous ne nous connaissons pas encore "de visu", mais avons beaucoup échangé sur nos passions communes, et nous avons rapidement sympathisé.
Il y a quelques jours, nous avons décidé de collaborer pour créer un clip vidéo à partir de ses dessins. J'ai donc écrit une chanson pour l'occasion, et Davide a réalisé les illustrations. Le clip, intitulé "Vous connaissez mon chat", a été publié sur YouTube.
Cet accord m'a enchanté car d'habitude c'est toujours un peu compliqué pour moi, une fois mes chanson composées, de proposer une matière intéressante pour l'étape du "clip", comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire…
À l'arrivée, chacun de nous deux est très fier de ce clip, qui semble plutôt bien accueilli par le public. Il se veut une illustration humoristique de la relation si particulière qui unit les chats et les humains.
La parole est maintenant au Dr Miaus...
Permettez-moi de laisser maintenant la plume au célèbre Dr. Miaus :
L'HISTOIRE DE LA LIBRAIRIE ACQUA ALTA
Parmi les invités qui sont venus nous rendre visite à Milan, il y a aussi Gattolino, un chat dont personne ne connaît l'origie, mais qui a une belle histoire dans laquelle se mélangent créativité et réussite.
Le petit Gattolino a été retrouvé dans les rues de Venise alors que, en proie à une solitude criante, il répétait à plusieurs reprises la phrase "Peux-tu porter ton sac à dos à la main, peux-tu porter ton sac à dos à la main ?".
Le parallèle avec le protagoniste du film Mercury Code, Simon Lynch, était clair, sauf que ce qui a sauvé le protagoniste de l'oppression du monde n'était pas Bruce Willis, mais Tiger et Dominique : deux chats qui, pour masquer ce très étrange stéréotype, on imaginé d'utiliser le local où ils vivaient comme une librairie très exiguë où chacun devait porter un sac à dos à la main.
À ce moment-là, le petit chaton connut le bonheur parfait, puisqu'il pouvait répéter sa phrase encore et encore, ainsi il a grandi heureux ! Pour célébrer l'anniversaire de la désormais célèbre Librairie Acqua Alta et le sauvetage de Gattolino, la firme Game Miao System a même lancé le jeu vidéo officiel dans lequel le gagnant est celui qui parvient à retirer le plus de sacs à dos aux visiteurs. La liste des personnages est bien remplie, mais le plus attachant est certainement Gattolino.
Saviez-vous que la Librairie Acqua Alta :
A) a désigné le Dr. Miaus comme le meilleur employé de l'année 2021.
B) a déclaré le Dr. Miaus vainqueur dans la catégorie «Auteurs qui offrent le tiramisu à tous».
C) a décerné au Dr. Miaus le titre très convoité de « Seul employé de librairie qui peut s'asseoir sur un tabouret pendant toute la durée de son temps de travail en faisant semblant de travailler ».
D) a essayé de heurter le Dr. Miaus avec la voiture, mais il l'a raté !
La librairie Acqua Alta est une véritable institution à Venise. C'est un endroit unique, qui vaut le détour pour tous les amoureux des livres, des chats et de l'humour.
Si vous êtes de passage à Venise, je vous recommande vivement de visiter la librairie Acqua Alta, et surtout d'en profiter pour vous intéresser à la production de "Dr Miaus". C'est là une expérience unique que vous n'êtes pas près d'oublier.
Quant au clip, il s'intitule "Vous connaissez mon chat", et vous pouvez le visionner ci-dessous…
Je viens d'être scotché par la réponse de ChatGPT à une des questions que je lui ai posées. Vous allez voir, ça vaut son pesant de cacahuètes…
Ma question
Quand j'écoute la radio, j'entends parfois parler du "revenu médian" d'une population. J'aimerais savoir quels sont les avantages (et, éventuellement, les inconvénients) qu'il y a à considérer le revenu médian comme plus pertinent (ou plus parlant) que le revenu moyen (qui est une notion plus accessible pour moi).
Aujourd’hui j’ai eu la curiosité de poser à ChatGPT la question suivante : « Pourrais-tu me donner un exemple de question dont tu es sûr qu'on ne te l'a jamais posée ? »
Il m’a répondu ceci :
Bien sûr ! Voici une question qui est probablement rarement posée : "Peux-tu me donner des conseils pour entretenir un dragon de compagnie dans un appartement urbain ?"
Du coup, je lui ai dit à peu près : « Chiche, vas-y »… Et après une introduction en forme d’ouverture de parapluie me prévenant que les dragons ça n’existe pas, et qu’il allait tout de même essayer de me trouver des réponses imaginaires et humoristiques, voici ce qu’il a bien voulu me pondre :
Allez savoir pourquoi, depuis peu j'ai pris une grande décision : celle de ne pas passer trop de temps à "déplorer la connerie des gens". Tout simplement parce que j'ai autre chose à faire de ma vie que porter toute mon attention sur les choses qui me déplaisent. Et j'ai remarqué que les gens qui passent leur temps à ça ne me disent rien qui vaille alors, toujours pareil, veillons à ce que notre poutre ne ressemble pas trop à la paille des autres… 🙂
Quelle tristesse et quelle colère s’emparent de toute votre âme quand une grande idée que vous-même, saintement, vous vénérez depuis longtemps, est reprise par des incapables qui viennent l’exhiber à d’autres imbéciles comme eux, l’exhiber dans la rue, et que vous la retrouvez soudain dans un marché aux puces, méconnaissable, souillée, présentée sous un jour absurde, de biais, sans proportion, sans harmonie, hochet d’enfant stupide.
Fiodor Dostoïevski, Les Démons (cité par Gaspard Proust sur France Inter)
Ci-dessous : l'interview intégrale (11 minutes).
PS : Si vous souhaitez lire d' autres coups de coeur (ou coups de gueule…) c'est ici que ça se passe...
Les hommes de l’art semblent d’accord sur le fait que la plus grande partie de nos affects, de nos ressentis, trouve son origine dans les quatre émotions de base : tristesse, peur, colère, joie. Nous en avons d’ailleurs déjà parlé. Si on y regarde de plus près, on peut noter que parmi elles, lorsque ces émotions s’étendent dans la durée, seule la joie est ressentie comme quelque-chose de positif et de bénéfique pour le corps et l’esprit. Quoi qu’il en soit, à chaque fois que, bon gré mal gré, nous portons notre attention sur quelque-chose pendant un temps plutôt long, cela peut avoir pour effet d’étirer comme un chewing-gum l’émotion qui a été à la base de cet état.
Ce livre s'appelle "Peut mieux faire" et porte la signature d'un artiste qui s'appelle Jean-Baptiste Alméras. Tout au long des pages, ce monsieur se souvient, en relisant ses bulletins scolaires, de la violence du système d'enseignement qui était encore en vigueur dans son enfance. D'ailleurs, le sous-titre est clair : "Mon enfance vue par l'Education nationale". Le contenu l'est encore plus, puisque l'auteur s'est contenté... d'un travail de recopie qui se suffit à lui-même ! "En fait, je ne suis pas l'auteur... juste le héros", précise-t-il même avec gourmandise et, de fait, aucune phrase n'est de lui. Pourtant, ce livre à peine sorti s'est déjà taillé son petit succès. C'était en d'autres temps, m'objectera-t-on. Aujourd'hui l'ambiance de l'école n'a plus rien à voir avec cela ! En êtes-vous si sûrs ?
Cet article est issu d'un de mes anciens blogs ( 2010 à 2014)
Katherine Pancol est un écrivain majuscule. Je sais bien qu'elle est à la mode, mais cela n'est aucunement à mes yeux une raison de l'encenser, et encore moins de la descendre en flammes (quelle horreur !).
Si vous n'avez pas lu ses livres, je vous invite vraiment à le faire, du fond du cœur. Il s'agit d'une sorte de saga familiale, si l'on peut dire, l'histoire de Joséphine Cortès, de ses filles, et de leur entourage. Cela décrit avec un accent d'authenticité incroyable des tas de milieux, d'époques, de personnages, c'est hallucinant.
Car au fond la dame n'écrit jamais que sur un sujet, un sujet aux mille facettes qui me tient vraiment à cœur : la confiance en soi.
Qu'on me permette de citer ici un passage d'un de ses livres : "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi" :
Bonjour. Il se trouve qu'avec quelques "e-amis", nous nous sommes naguère retrouvés embringués dans un MOOC (cours en ligne) intitulé "La Pensée Design".
Quand les mouches vont au marché, les glandeurs vont au mooc
Au départ, mes propres motivations pour m'inscrire à ce MOOC peuvent se résumer ainsi :
"Eh m'sieur l'juge, j'vous jur' j'voulais pas y aller au début, et puis c'est mes potes y m'ont dit zyva viens avec nous y'a un radiateur au fond on s'met tous là…" Sans même attendre que le cursus soit démarré, j'ai donc entrepris de créer (avec l'aide de quelques camarades de front) un collectif de travail qui devait à l'origine s'intituler "Les gros nazes du fond", mais au bout de 1641867812549991 tours de scrutin nous nous sommes mis d'accord sur un titre nettement plus approprié, et qui fait désormais consensus.
Cet article a été retranscrit depuis un de mes anciens blogs (année 2014)
Un village, C´est la grande famille Où les garçons, les filles Se marient à vingt ans Un village, C´est chacun, sa chacune Car, à la pleine lune Le lit est bien trop grand...
Si l’on se fie à la définition du dictionnaire, un critère est "...ce sur quoi on se fonde pour porter un jugement"...
Je me souviens de l'exemple de ce monsieur, à l'allure tout à fait classique, qui disait à qui voulait l'entendre qu'il se sentait volontiers triste parce qu'il "…manquait d'élégance". Son entourage en était très étonné, puisque ce monsieur n'avait, ni de près ni de loin, que ce soit dans son comportement, son accoutrement, sa manière de parler ou d'agir, rien qui ne fasse penser a priori à un manque d'élégance. Or, il advint qu'un jour ce monsieur livra le fond de sa pensée à une personne particulièrement curieuse, en donnant la clé de l'explication : "Je manque singulièrement d'élégance parce que je ne sais pas danser. Pire : à chaque fois que je m'y essaie, je marche immanquablement sur les pieds de mes cavalières!". Voilà en substance ce qu'il déclara.
Lors de la parution d'une des premières capsules, une personne m'a posé la question de savoir quelle était la morale de l'histoire que j'avais racontée. Elle alla même jusqu'à m'en proposer plusieurs, en me demandant laquelle parmi elles il convenait de retenir. En quelques sorte, quelle vérité ce conte-là entendait-il nous enseigner ?
Voici en substance ce que je lui ai répondu :
Les contes n'enseignent pas des vérités. Ils posent seulement des questions. Mais ces questions sont plus riches de sens que toutes les certitudes du monde. Du coup, les contes font bien mieux que de nous enseigner des vérités: Ils nous permettent de découvrir par nous-mêmes les pensées qui nous sont positives. Et si chacun de nous découvre une vérité qui n'est pas celle du voisin, c'est très bien ainsi.
Sans avoir l'air d'y toucher (contes philosophiques)
Vous pouvez visionner une vingtaine de contes philosophiques en cliquant tout simplement sur l'image ci-dessous…
Donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Apprends-lui à se servir de Twitter et il oubliera de manger. (Tweet de @florenzo84_).
Patient est le pompier, car il commence à chaque fois au bas de l’échelle. (Lao-Tseu).
Bonjour,
Dans un contexte de formation, certains intervenants se réfugient dans une attitude très sérieuse, factuelle, centrée sur la tâche… alors que d'autres n'hésitent pas à employer tous les moyens pour favoriser une atmosphère détendue… C'est affaire de tempérament, me direz-vous…
C'est aussi une affaire de posture, et plus profondément de croyances à propos de soi et les autres. Si vous faites partie de ceux qui déclarent volontiers "Moi je pars du principe qu'on n'est pas là pour rigoler, je refuse donc catégoriquement de me transformer en pitre", eh bien, continuez sur cette voie, car comme nous le verrons plus loin rien n'est pire que le rire forcé. Et je vous rejoins sur un point : en pareilles circonstances il ne faut surtout pas agir contre nature, cela se sent immédiatement.
...Toujours est-il qu'il y a quelque-chose de bizarre, mystérieux, en tout cas indéniable : une personne n'est plus tout à fait la même après avoir ri. Ceci s'applique bien entendu aux formateurs comme à leurs apprenants !
Des formateurs perfectionnistes, j'en ai connu, mais celui-ci était carrément hors concours...
Il y a un certain nombre d’années, j’intervenais quelquefois pour le compte d’un consultant formateur qui était très perfectionniste, et pour tout dire assez hyperactif. Quand il intervenait en formation (dans le domaine l’informatique) il louait le plus souvent un bureau dans un centre d’affaires, arrivait très tôt le matin, des micro-ordinateurs plein sa voiture (c'était encore l'époque des grosses tours, et des écrans bien lourds), puis installait tout son matériel dans la salle, câblait un réseau local monté pour la circonstance, courait chercher des croissants au point de vente le plus proche, puis revenait pour préparer un café d’accueil. Les moyens employés étaient plutôt simples (cafetière filtre, bouteille thermos, gobelets plastique) mais en général la collation était appréciée quand-même, ne serait-ce qu’à cause des croissants. Ensuite de quoi ce monsieur accueillait les participants, justement, leur offrait le café de bienvenue quand ils étaient à peu près tous arrivés… puis lançait sa (ou ses) journée(s) de cours, à la fin de laquelle il raccompagnait tout le monde à la porte, démontait tout le matériel, puis allait le ranger dans sa voiture avant de quitter les lieux pour une autre aventure après cette journée si sportive et si mouvementée.
« Concerné » et « impliqué ». La différence est de taille malgré les apparences. Il suffit pour s'en convaincre de parcourir les lignes qui suivent…
Il m'est arrivé tout récemment d'entendre une de mes amies me dire "Oh là là, que ça m'embête ce qui vient de se produire dans ce projet dans lequel je suis si impliquée, pour y avoir participé activement ! Cela me chagrine, que dis-je, me mine littéralement que les choses aillent ce train-là !"
D'une manière générale, il est courant d'entendre parler d'implication quand on évoque les rapports au travail.
Devinette
Cela m'a rappelé une devinette : Quelle est la différence entre "concerné" et "impliqué" ?
S'il y a bien un point sur lequel tout les monde est d'accord, c'est que la route appartient à tout le monde, justement. Et pourtant...
Récemment j'ai eu l'occasion de parcouru un post sur Facebook, où il était question de la cause des cyclistes, trop souvent victimes du comportement des automobilistes. L'auteur en appelait à la création d'une véritable "campagne de prévention" apte à éduquer nos comportements, et à agir contre les incivilités routières, qui dans de trop nombreux cas peuvent être mortelles.
Habituellement je n'engage jamais la discussion sur les réseaux sociaux, qui à mes yeux représentent beaucoup de choses sauf une agora où les divergences de vues peuvent être discutées avec sérénité. Mais là, je n'ai pas pu me retenir. Sous ces lignes, le texte de ma modeste contribution.
En discutant avec des amis, j'ai toujours été étonné de les entendre fustiger la duplicité et le manque de sincérité des hommes politiques dans leur ensemble. Ainsi, ces bien tristes sires sont souvent dépeints comme des individus dénués de tout scrupule, prêts à vendre père et mère pour arriver au pouvoir, et à faire encore bien pire pour y rester. Bref, dans l'esprit d'un nombre de personnes apparemment croissant, ils seraient tous réduits au statut de machiavéliques escrocs passant leur temps à mentir comme des arracheurs de dents.
Bonjour, je voudrais vous parler de l’interview d’une vingtaine de minutes qu’a donnée le physicien et philosophe des sciences Étienne Klein à France Inter . C'était le 2 juillet 2020 à l’occasion de la parution de son dernier opus : « Le goût du vrai ». Vous en trouverez quelques extraits ci-dessous.
"Se fixer une règle", quel beau programme ! Comme cela sonne sérieux !
Portant, il m'est arrivé à plusieurs reprises d'entendre quelqu'un me dire "non" tout en motivant son refus d'un "Nous nous sommes fixés une règle [...]". À chaque fois ce fut pour la personne qui parlait un moyen (commode à mes yeux) de ne pas dire "Je vous dis non, tout simplement parce que j'en ai le pouvoir et que j'en ai décidé ainsi"… Depuis lors, je les vois arriver de loin ces "pseudos fixations de règles". Comme autant de fausses barbes aux allures de lois d'exception.
La toute première fois… en toute mauvaise foi 🙂
La première fois qu'on m'a fait le coup, c'était à la fin d'une année universitaire que j'avais suivie "sur le tard", alors que j'avais 50 ans bien tassés. Apparemment, mon mémoire de fin d'études était plutôt réussi (à l'heure où j'écris ces lignes il totalise près de 20000 vues sur la pateforme SlideShare…). Pourtant, lors de la soutenance, le Directeur des Études m'a expliqué sans rire qu'il avait trouvé mon mémoire très intéressant, mais qu'hélas lui-même ne pouvait pas s'approprier le résultat de mon travail dans le cadre de ses recherches. Aussi, poursuivit-il, il avait décidé d'attribuer à ce travail une note très correcte, tout en ajoutant…
Ah, ces prises de conscience... Je suis frappé de voir à quel point tout le monde donne son avis partout, sur tout, en toutes circonstances, en particulier sur les réseaux sociaux.
Le COVID 19 fait aussi des dégâts dans les esprits…
Crise du coronavirus : La Terre ne s’arrête pas de tourner, mais elle cesse de vivre normalement. Et nous continuons tous à faire ce que nous savons faire.
Les effondristes annoncent l’effondrement, les souverainistes le retour de la souveraineté, les intervenionnistes plus d’intervention, les écologistes l’avènement de la sobriété, les nationalistes le retour des nations, les Européens la nécessité de l’Europe…"
(Édito de Libération, Laurent Joffrin, 13 mars 2020).
Je ne sais plus qui a écrit "Un militant c'est un militaire qui porte son costume à l'intérieur"...
Ce que je sais, en revanche, c'est que nombre d'entre eux m'inondent de messages sur les réseaux sociaux, m'appelant à "prendre conscience", à "me mobiliser", et pendant que nous y sommes, "…partager cette information cruciale avec tous mes contacts" (ben voyons !).
Étrangement, la très grande majorité de ces tristes sires ne m'envoient pour ainsi dire jamais de message personnel, et ne répondent pratiquement jamais aux miens. La façon bien particulière qu'ils ont de prendre ma petite personne en considération se limite à m'intégrer dans le grand coup de filet du copier-coller de leur liste de contacts. Pas très joli joli, me semble-t-il... Et en plus ils s'attendent à ce que j'épouse leur si noble cause !... Le plus drôle, c'est qu'ils tirent tous dans des directions opposées. Alors qu'aucun, mais alors aucun d'entre eux ne me donne envie de le suivre.
Eh, les gars (...et les filles !), arrêtez votre cirque, votre emportement est complètement contre-productif avec moi. Vous devriez m'oublier, je suis totalement irrécupérable !
Signer la quoi ? la pétition ?...
Quand je lis "Un(e)tel(le) vous a envoyé un message", que je me dis "Chouette, des nouvelles de Un(e)tel(lle), c'est vrai ça, que devient-il (elle) ?", et que finalement cette personne s'adresse à moi en commençant par les mots "Signez la pétition !" sans même prendre la peine de rajouter un petite phrase personnelle (comme le ferait, je sais pas moi, le moindre agent d'assurances), eh bien en pareil cas, mon sang ne fait qu'un demi-tour, et alors, très logiquement, je repars en sens inverse 🙂
Quand j'entends "À qui profite le crime ?" je réponds "...À qui profite ta question ?".
En définitive, un type bien particulier de fâcheux semble proliférer à vitesse grand V par les temps qui galopent. Du genre prêt à tout pour tirer (d'une façon ou d'une autre) bénéfice de la situation. Et ceci quelle que soit la situation, justement. Comment ? En s'érigeant par exemple en expert autoproclamé de la question qu'ils ont choisi de m'asséner, ou en se comportant en donneur de leçons, prompt à culpabiliser sans vergogne tous ceux qui ne le (ou la) suivraient pas dans sa si noble croisade en pantoufles... Pour ce qui me concerne, je trouve cela tout simplement lamentable.
Le coup du "Mais ne prends donc pas la mouche, c'était juste pour te faire partager une info que j'ai aimée !"...
On me l'a fait cent fois : "Je voulais juste partager l'info". Ben voyons ! Quel sens bien cavalier du partage ! Il y a quelque temps, une connaissance m'a "fait partager", donc, un message de bonne volonté à l'occasion de... la période des rameaux ! Je veux bien qu'on me parle de bonne volonté, mais ne me sens concerné par aucune célébration religieuse, quelle qu'elle soit. Comme dit l'autre, je n'ai rien contre Dieu, j'ai juste du mal avec ses clubs de supporters. Cela dit, je ne veux causer aucun tort aux personnes branchées religion, la preuve : je m'abstiens d'aller leur titiller l'entendement tous les quatre matins. Juste retour des choses, j'attends d'elles qu'elles se comportent de même avec moi. Ah, et puis oui, au fait : en lisant ces lignes, vous pouvez remplacer le mot "religion" par "politique". Et par tout ce qui vous chante…
Voilà pour le "partage", donc. Parlons maintenant de "l'info" : Récemment, je me suis tartiné une vidéo remplie de bonnes intentions, dans laquelle on m'expliquait - la bouche en coeur - qu'à la faveur de la crise du COVID-19, il serait peut-être intéressant que les gens "prennent enfin conscience" (...encore ?) qu'il est urgent d'arrêter de polluer, en recyclant par exemple le personnel du vilain avionneur Airbus dans la construction de charpentes de navires à voile (cela m'a remis en tête la fameuse "révolution culturelle" de sinistre mémoire, initiée en son temps par Mao, qui voulait envoyer tous les instits aux champs...). Le pire, c'est que je suis resté planté devant ces inepties (relevant à mes yeux bien plus de la bonne vieille propagande sous couvert de l'info) que j'ai subies "jusqu'au bout", tout simplement parce que l'envoi de cette vidéo était accompagné d'un message de mon... euh... disons "interlocuteur" précisant, la bouche en cœur "C'est important... regardez jusqu'au bout!". Et moi, pauvre pomme, je suis tombé dans le panneau.
Le fameux alibi du "partage"...
Ah, le fameux alibi du "partage"... A ce train-là, un loup pourrait peut-être avancer que, s'étant introduit dans une bergerie, il a partagé son repas avec tous les moutons... Que l'on veuille bien m'excuser, mais je trouve la ficelle un peu grosse. C'est peut-être humain comme comportement, mais cela me navre quand-même. Je n'ignore pas que, lorsqu'on croit en quelque-chose, on a envie de "le faire partager", ce qui peut se comprendre... Mais du coup, le ver est dans le fruit. Pourquoi ? Eh bien parce que, tant qu'à faire, allons-y gaiement sur notre lancée avec notre "partage", en en faisant "profiter" le "plus grand nombre possible"... Quelle généreuse abnégation ! Et c'est ainsi que je me retrouve – à mon corps défendant – pris dans cette si belle spirale (!) même quand les expéditeurs savent très bien que je ne pratique aucune religion, ou que je n'ai rien d'un écolo intégriste, mais bon... sait-on jamais, si je pouvais faire pencher un tant soit peu leur belle balance, j'imagine qu'ils n'auraient rien contre. Mais jamais eux-mêmes n'imaginent à quel point cela peut être violent pour moi. En fait c'est surtout la répétition du phénomène qui me mine.
Débat d'idées sur les réseaux sociaux ??? Cherchez l'erreur…
Pour ma part, je n'utilise Facebook (et dans une moindre mesure Tweeter) que pour des "petits coucous" amicaux à des personnes à qui je tiens, d'une façon ou de l'autre. Donner quelques nouvelles, et aussi en prendre, à l'occasion. Partager aussi, bien sûr, mais uniquement des choses que j'ai aimées, ou des choses anodines, ou drôles, ou poétiques, voire futiles, pourquoi pas. Et j'entends bien continuer ainsi.
Même chose pour les applis d'envoi de messages en nombre (WhatsApp, Messenger et Cie...).
Quant à mes échanges de vues, de positionnements, d'opinions, de réactions face à "l'actualité", "la situation", ou "ce qui se passe dans le monde"… je les réserve aux personnes avec qui j'entre en contact direct, hors de la vue d'autrui, tant l'idée de montrer mes sentiments ou mes opinions à tous les e-passants m'est insupportable. En pareil cas, les noms d'oiseaux et les injures ne tardent d'ailleurs jamais à surgir, et vas-y que ça s'étripe "...à coeur joie et à qui mieux mieux".
Certains ont manifestement un goût prononcé pour ce genre de... euh, disons activités. Pour ce qui me concerne je préfère m'abstenir. Après tout on n'a qu'une vie, et pour ma part je n'ai aucune envie de me la pourrir.
Ouf, voilà, c'est dit. Quiconque se met en tête de faire pression sur ma conscience, de quelque manière que ce soit, aussi animé par de bonnes intentions soit-il, risque fort de se voir supprimer de mes listes de contacts. Et si à la lecture de ces lignes l'envie lui prend de prendre les devants, qu'il ne se gêne surtout pas.
PS : Si vous souhaitez lire mes autres coups de coeur (ou coups de gueule…) c'est ici que ça se passe...
Arrêter de fumer, lire davantage, perdre du poids, faire des économies… Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire de "bonnes résolutions" qu'on nous ressert à chaque début d'année civile ?
Isabelle Issa Padovani est praticienne en développement personnel, en espace de l'impersonnalité, formatrice en Communication NonViolente® (CNV). Elle se distingue dans plusieurs autres domaines et champs de compétences… À ce jour, elle a diffusé près de 400 vidéos disponibles sur sa chaîne YouTube. Et un très grand nombre d'internautes (dont votre serviteur) suivent cette chaîne attentivement. Dans un style bien particulier, très direct, empathique, utilisant l'humour et le "rire de soi", Isabelle Padovani a l'habitude de donner son point de vue sur un grand nombre de choses. Il s'agit principalement de situations de questionnements existentiels, de mal-être, de souffrance psychologique, voire de détresse. Mais elle y aborde également d'autres sujets, y compris son propre parcours, si cela vous intéresse...
La pensée positive suppose un minimum de sens de l'humour. Alors accrochez-vous bien, vous allez avoir besoin de l'une… et de l'autre !
Bonjour
Vite fait en passant, je voudrais partager avec vous mon enthousiasme pour une comique : Constance, et son one woman show intitulé "Partouze sentimentale".
Le lien suivant pointe sur un sketch où l'artiste fait une caricature de la pensée positive, lorsque celle-ci est mal assimilée.
Une nouvelle année qui commence est traditionnellement une occasion de bonnes résolutions pour soi-même, et d'envoi de vœux aux autres. Aujourd'hui j'ai décidé de mêler les deux en partageant avec vous ce texte qui – comme par hasard – m'est tombé sous les yeux tout récemment. Il y est question de maturité...
Yves dAuteuille est un monsieur absolument normal (en apparence).
Les greniers sont les cales des navires terrestres. Ils abritent tout ce qui a été nécessaire pour réussir la traversée du temps, comme les vraies cales sont pleines de tout ce qu'il faut pour réussir la traversée de la mer.
Pierre MAGNAN, "Les courriers de la mort".
Yves Dauteuille vit à Annecy. Il n'a pas de grenier, mais, plus prosaïquement un garage, où il entrepose tout un tas de vieilleries, qui se sont accumulées, ainsi qu'il le dit lui-même, "comme les sédiments dans le delta du Nil". C'est un peu son grenier à lui, si vous voulez...
Des petites annonces bien... particulières
Soucieux de "[...] ne pas imposer à [s]es héritiers, lors de [s]on décès, des trajets à la déchetterie qui viendraient altérer la solennité du moment", ce monsieur a eu l'idée toute bête de tenter sa chance en publiant des petites annonces sur "Le Bon Coin" dans le but de les vendre à qui en voudrait, ce qui, à bien y réfléchir, est encore plus profitable aux héritiers si on n'a pas tout dépensé d'ici-là...
Il a fini par les réunir dans... un livre !
Pourquoi faire une compil de petites annonces dans un livre ? Quel éditeur accepterait de publier une liste aussi incongrue, me direz-vous ?
Ce à quoi je répondrai avec un sens de la répartie qui m'étonne moi-même : "C'est que vous ne connaissez pas le style loufoque, poétique, drolatique et inattendu du monsieur !". En effet, faisant preuve d'une imagination débordante, il entreprend de casser complètement les règles de cet exercice de style convenu pour nous inviter, à chaque fois, à un voyage des plus inattendus.
Je fais moi-même partie des fans de ce monsieur (ayant été atteint, à l'époque de ces annonces, par l'incroyable buzz qui s'en est suivi) et vous invite chaleureusement à faire l'emplette du livre que je me suis empressé d'acquérir dès que j'en ai eu connaissance.
Avertissement : à ne pas lire la nuit...
Attention toutefois, cet ouvrage fait partie de ceux "...à ne pas lire la nuit". Rassurez-vous, il n'a rien du thriller... non, c'est tout simplement parce que, pour ce qui me concerne, je n'ai pas pu m'empêcher de rire à gorge déployée toutes les trois lignes au moins. Si vous avez une petite famille, des animaux de compagnie, voire des voisins, vous voilà prévenus.
J'ai sélectionné quatre annonces, pour vous donner envie...
La table à langer.
Faire son pain est à la mode.
Arrosoir surpuissant
Deux pneus hiver (jamais portés)
Il s'agit de quatre annonces qui étaient parvenues sur mon écran, telles quatre bouteilles à la mer, et qui déjà m'avaient bien plu à l'époque. Cela vous donnera déjà une idée (tout le reste est à l'avenant).
Pour en prendre connaissance, il vous suffit de cliquer sur l'image ci-dessous.
J'espère que cela vous donnera envie d'acheter le livre, tout comme je viens de la faire...
Régalez-vous bien !
Dernière minute : Je viens de découvrir que le hasard (?) a tenu à se joindre à cette facétieuse ambiance, puisque ce livre, qui a pour titre "La Collection" est paru chez Flammarion... hors collection !
Vous ne savez pas comment répondre à un refus de candidature ?...
Pas de problème, Tonton Bernard vous offre ce modèle de lettre "prêt à l'emploi" !
Voilà. Cliquez juste sur l'image pour l'agrandir...
Transcription de ce magnifique texte :
Monsieur le Directeur du Personnel, Votre lettre datée du [ DATE ] m'est bien parvenue. Après un examen attentif de votre demande, j'ai le regret de vous faire savoir que je ne peux réserver une suite favorable à votre refus de m'offrir un emploi dans votre société. Cette année, j'ai déjà eu la chance de recevoir un nombre exceptionnellement grand de lettres de refus. Aussi vous comprendrez que, disposant d'une réserve variée et prometteuse de candidats au refus, il m'est malheureusement impossible de donner une suite favorable à tous les refus qui me parviennent. Croyez-le bien, vos qualités personnelles ne sont nullement en cause. Simplement, il se trouve que malgré votre incontestable expérience sur le terrain du refus de candidats j'ai le regret de vous faire savoir que votre refus n'entre pas dans le cadre de mes besoins actuels. Je me trouve par conséquent dans l'obligation de me considérer comme nouveau membre de votre société. Je prends mes fonctions immédiatement et serai très heureux de vous rencontrer bientôt. En vous souhaitant plus de succès pour vos futurs rejets, je vous prie d'accepter, Monsieur le Directeur du Personnel, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Comment une brochette de taupes mortes m'a durablement donné à réfléchir sur l'idée d'autonomie…
Une étrange coutume normande
Dans les coins reculés de la Normandie, on trouve des clôtures de champs décorées d'une étrange manière : des cadavres de taupes enfilés sur les barbelés. Selon les paysans, ce sont des taupiers qui les ont chassées et qui exposent leurs trophées pour prouver leur talent. Mais dans ce cas, pourquoi laissent-ils toujours deux taupes vivantes, un mâle et une femelle ?
Le dilemme du taupier : laisser ou non un couple de taupes ?
Un paysan m'a expliqué qu'un taupier aguerri laisse en général deux taupes dans le champ pour pouvoir revenir travailler l'année suivante.
Cette histoire n’a pas fini depuis de me donner à réfléchir. Par exemple, je serais curieux de savoir quelle est la proportion des gens "malins". Des qui devinent pourquoi le taupier laisse un couple de taupes. Je veux dire par rapport à ceux qui comme moi, tombent de trois kilomètres de haut quand on leur raconte le topo.
Application à la relation d'aide : l'autonomie du client est-elle dans l'intérêt du prestataire ?
Commençons par le cadre plus général de la "prestation de service"...
Dans tous les domaines d'activité, on trouve des "taupiers" qui ont intérêt à ce que leurs clients ne deviennent pas autonomes.
Prenons l'exemple d'un garagiste qui répare "trop bien" les voitures : ses clients seront satisfaits, mais il aura moins de travail.
Mais réfléchissons : jusqu'à quel point cet intérêt rejoint-il celui du prestataire lui-même ? Eh bien cela dépend du prestataire en question, justement.
Prenons un exemple : Si un garagiste répare "trop bien" les voitures, ses clients lui feront peut-être de la publicité (encore que cela n'est en rien "automatique"...). Mais en attendant son garage sera moins rempli par les voitures de ses "clients actuels". Des clients certes autonomes mais surtout absents… Et ceci par un phénomène inéluctablement "mécanique" ( si je peux me permettre ce rapprochement…).
Maintenant, parlons un peu des services à la personne
Élargissons à présent cette situation aux métiers de l’enseignement, de la formation, de la relation d’aide en général.
Ainsi, jusqu'à quel point les enseignants et les formateurs ont-ils envie que leurs élèvent finissent par en savoir autant qu'eux-mêmes sur la matière qu'ils enseignent, jouissant ainsi d'une autonomie totale ? C'est là une question éminemment personnelle qui, a n'en point douter, trouve autant de réponses que de personnes concernées !
Un médecin qui soigne "trop bien" ses malades imagine-t-il que sa salle d'attente va se remplir ou au contraire se vider ?
Continuons : Jusqu'à quel point un psy qui "accompagne" (quel joli mot !) un patient sur une longue durée a-t-il intérêt à celui-ci "vole de ses propres ailes" ? En toute autonomie, sans même avoir besoin de lui ? Et surtout, en a-t-il vraiment envie ?
Je pourrais étendre la métaphore à bien des métiers : travailleurs sociaux, thérapeutes, coaches en tous genres… la liste est très étendue !
Quand le système encourage la dépendance : l'exemple des services psychiatriques
Dans certains services psychiatriques, on remet les patients dans la nature après un certain délai, même s'ils ne sont pas complètement guéris. Ce délai est fonction de plusieurs critères, parmi lesquels le nombre de lits disponibles dans le service (ni trop, ni trop peu, cela porte le doux nom de "gestion des flux") arrive quelquefois en bonne place !
Rêver d'un monde sans "taupiers"
Dans un monde idéal, les "taupiers" n'existeraient pas. Et les prestataires de services auraient à cœur de rendre leurs clients autonomes, même si cela revient à se priver provisoirement d'une partie de leur travail.
Et vous, que pensez-vous de cette fable ? Avez-vous déjà rencontré des "taupiers" dans votre vie ? Je vous invite à partager votre opinion dans les commentaires !
PS : Si vous souhaitez lire mes autres coups de coeur (ou coups de gueule…) c'est ici que ça se passe...
J'ai toujours été admiratif du travail des interprètes et autres traducteurs. Mais ce qui force toujours mon admiration dans des proportions inimaginables, c'est une prestation de traduction simultanée.
Peut-être est-ce l'ancien prof d'anglais (j'ai arrêté ces fonctions en…1986 !) qui parle ici, ou tout simplement un amoureux du langage sous toutes ses formes, mais c'est ainsi. De nombreuses performances de traduction simultanée me laissent pantois d'admiration, c'est ainsi.
J'ignore si les pauvres n'aiment que les cartes bleues, j'en doute même fortement, mais vous allez pouvoir en juger par vous-mêmes…
L'histoire
C'était à Aix, hier, rue Bédarride, peu avant 16 heures. Une commerçante accorte m'avait offert un petit échantillon de glace au yaourt, que je n'avais pas eu le cœur de lui refuser, surtout qu'une dame (âgée, plutôt chic) qui passait par là m'encourageait à accepter (oui… il arrive souvent que des inconnus m'adressent la parole dans la rue !).
Bien embêté avec mon mini pot de glace (étant à quelques encablures du cabinet de ma diététicienne, j'aurais sans doute assez mal digéré ce présent, pour d'obscures et psychosomatiques raisons…), j'entrepris, quelques secondes plus tard, de l'offrir à la dame chic et âgée.
La dame chic et le SDF
Celle-ci refusa aimablement mais, décidément bien en verve, elle me suggéra d'offrir ma glace à un SDF qui faisait la manche, assis sur une marche tout près de nous.
Le SDF refusa aussi, et c'est là que la dame chic et âgée me fit sa sortie mémorable "Eh oui, que voulez-vous, les pauvres n'aiment que les cartes bleues !..."
J'ai trouvé ça du plus haut comique… Au-delà du côté… disons pour le moins discutable d'une telle sentence attribuée de manière si définitive, j'ai trouvé que c'était là un signe flagrant (à mes yeux) de deux choses concomitantes :
Une panse bien nourrie…
Et une langue bien pendue.
Je n'ai après tout rien contre les premières, et j'avoue avoir un très fort petit faible pour les secondes ! Surtout que la dame disait ça avec l'œil qui pétille… ce qui change tout !
Une vieille dondon mal embouchée eut-elle dit la même chose, je lui aurais volé direct dans les plumes !
J'ai perdu un ami très cher. Il s’appelait Philippe Supera, il jouait un petit peu de la guitare (Jasmine, c'est ainsi qu'il appelait sa Takamine…), était branché photo, mais c’était surtout un as de la programmation, d’internet, d’un autre monde possible et du cœur gros comme ça.
J'aime pas le foot. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été complètement indifférent au football, et en même temps je me suis toujours trouvé au-milieu des footeux.
Là où tout commence
Cela a commencé à l’école… Les instits, et plus tard les profs de gym, quand ils voulaient nous faire plaisir et avoir la paix pour une heure, nous disaient « Bon, ben vous n’avez qu’à faire un foot ! ».
A ce moment-là, tous mes camarades sautaient de joie, et moi je pensais « tu parles d’une poisse »…
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