Chaque fois que je trouve le temps
je décroche ma guitare du clou
après tout ce n’est pas si souvent
alors j’en joue un petit coup
Après la chanson est finie
alors on n’entend plus rien
à part une petite fille
qui chante toujours le même refrain :
Encor, encor, encor de la musique
Encor, encor, il faut pas s’arrêter
Encor, encor, il faut que j’trouve la suite
Encor, encor, même si j’ai plus d’idées.
Chaqu’ fois que je veux faire un dessin
je sors mes crayons, mes papiers
après tout, ça ne mange pas de pain
et ça me change les idées
Et lorsque le page est finie
j’rêve… mais ça n’va pas plus loin
car y’a toujours une petite fille
qui me chante en me tirant par la main :
Encor, encor, faut dessiner la suite
Encor, encor, il faut pas s’arrêter
Encor, encor, il faut que j’trouve très vite
Encor, encor, même si j’ai plus d’idées.
Il y a aussi les autres enfants
qui d’mand’ parfois deux, trois bricoles
c’est super mais d’plus en plus prenant
pour mes frêles petites épaules
Mais leur maman, ça c’est un comble,
a une toute autre version
et dans notre lit sous les combles
elle me chante toujours la même chanson :
Encor, encor, des petits, des petites
Encor, encor, encor des p’tits bébés
Encor, encor, il faut que j’trouve la suite
Encor, encor, mais là j’ai plein d’idées.
Bernard Lamailloux - 12/08/1997
Dépôt SACEM août 1997
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