Toi
dont les yeux voguent très loin
là où les autres ne voient rien
toi qui ne fuis plus ton chagrin
car ça ne servirait à rien
Toi
qui cherches un morceau de cœur
pour y accrocher un bonheur
toi qui voudrais une demeure
pour ne plus jamais avoir peur
Je sais
que dans ta tête
vibre une étrange fête
au son de tristes instruments
et je sais
que dans tes rêves
la musique est une sève
qui se mélange à ton sang
Si tu cherches un instant
Pour arrêter le temps
si tu cherches le vent
appelle-moi, je serai là
et si un jour tu penses
à sortir de la danse
appelle-moi « silence »
je serai près de toi
Toi
dont les lèvres ne disent rien
ou le disent en alexandrins
sans s’en apercevoir vraiment
toi dont la voix parle en chantant
Toi
qui dessines avec les mains
des formes aux contours incertains
toi qui parles avec les oiseaux
toi dont le rire sonne faux
Je sais
que dans tes yeux
brûle un étrange feu
qui frissonne avec le temps
et je sais
que ton esprit
cherche la porte de l’oubli
mais sans s’y arrêter vraiment
Et si tu cherches une ombre
pour un coin de ta chambre
si tu cherches le vent
appelle-moi, je serai là
et si un jour tu sombres
si tu sors du chemin
appelle-moi « chagrin »
je serai près de toi.
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Paroles : Robert BUISSIERE / Bernard LAMAILLOUX
Musique : Bernard LAMAILLOUX
Dépôt SACEM septembre 1980
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