Tiramisu, c'est un gâteau, mais encore ?...
Ah... La merveilleuse aventure Tiramisu... Par où commencer ? Peut-être par mon pote Tony.
Tony est un ami de très très longue date. On s'est connus au lycée, c'est vous dire ! Plusieurs fois par an, on se fait un petit resto tous les deux, et nous nous racontons ce que deviennent nos vies. Nous échangeons aussi beaucoup sur nos passions communes, la musique, et aussi... le théâtre. Il faut préciser que Tony a fondé une troupe de Commedia dell’Arte : Tiramisu.
Tiramisu se produit depuis plus de 25 ans sur les planches de la région PACA et d’ailleurs, ainsi que dans plusieurs festivals nationaux de théâtre amateur. Chacune de leurs pièces (toutes des créations collectives) est jouée une trentaine de fois en moyenne.
J'étais déjà allé les applaudir dans deux pièces : "Un vénitien en Turquie", et "Plus Belle Venise". Le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai été impressionné par leur professionnalisme et leur talent !
Me voici de nouveau enrôlé dans une aventure pas croyable...
A partir de la rentrée 2013, j'ai carrément été invité à entrer dans la troupe, lors de la création de la pièce "La Malédiction de St Marc". J'y ai occupé un "poste" de musicien un tout petit peu comédien, ce qui me convenait très bien.
D'abord, mon personnage, Gazzetta ("le journal", en italien), était tout à la fois un crieur de rue, vendeur de journaux, et troubadour. Pendant toute la durée de la pièce, il était accompagné d'une toute jeune fille, Gazzettina ("la gazette)". Il leur arrivait de pousser ensemble la mini-chansonnette à deux voix. Il faut préciser que la comédienne et chanteuse qui m'accompagnait (Carla V.) est particulièrement douée.
Musicien et (un peu) comédien...
Mon rôle dans cette troupe peut se résumer ainsi : à mi-chemin entre l'illustration sonore et la création musicale. Parce que nous avions relevé, avec la troupe, le challenge de ne diffuser (lors des représentations) aucune musique enregistrée pour accompagner les comédiens. Au contraire, nous avons pris le parti de fonctionner uniquement avec de la musique et des chants produits en direct sur scène (parfois composés pour l'occasion). Le musicien devait jouer de plusieurs instruments (guitare, mandoline, flûte, tambour, percussions...), évoluer parmi les comédiens, et dire aussi quelques répliques.
Là où ça se complique...
La plus grande difficulté que j'ai rencontrée : m'adapter à toutes les jauges (toutes les tailles, si vous voulez) des salles où nous nous sommes produits (...une trentaine au total). Par exemple, il est parfois nécessaire d'accompagner par une musique appropriée plusieurs comédiens à un moment précis de la pièce. Notammernt lorsqu'ils se déplacent d'un point A à un point B sur le plateau. Et bien entendu il faut que cela fonctionne en toutes circonstances, que la distance entre ces points soit de 2, 3 ou... 10 mètres ! Au besoin en allongeant (ou en raccourcissant) la pièce musicale interprétée, en direct, tout en restant à la fois raccord avec l'action et musicalement cohérent, afin que nul ne remarque rien... Une véritable gageure.
La pièce que nous avons jouée pendant 3 années et demie
"La malédiction de St Marc" (création collective)
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