Un bédouin voit la générosité où vous percevez la stérilité et trouve la poésie dans tout : c'est plus qu'un nom, c'est un mode de vie.
Deux oasis, deux tribus : les bédouins mélancoliques et les bédouins souriants. Et deux enseignements à tirer de cette histoire…
Chacun le sait au fond de lui, les contes n'enseignent pas des vérités. Ils posent seulement des questions. Mais ces questions sont plus riches de sens que toutes les certitudes du monde. Du coup, nos contes font en fait bien mieux que de nous enseigner des vérités: Ils nous permettent de découvrir par nous-mêmes les pensées qui nous sont positives. Et si chacun de nous découvre une vérité qui n'est pas celle du voisin, c'est très bien ainsi.
Nous ne connaissons pas l'origine de ce compte-là… elle nous vient simplement de la nuit des temps (…des milles et une nuits des temps, plutôt 🙂
Il en existe une version écrite au début du livre "Construire et aimer une session de formation", B. Lamailloux, DUNOD, 2e édition (2018).
S'agissant de celui-ci, nous avons voulu faire une exception en dévoilant non pas un, mais DEUX enseignements cachées au bout de l'histoire. Et si le premier coule pour ainsi dire de source dans cette oasis, le second est… disons plus inattendu 🙂
Installez-vous bien confortablement, puis lancez juste la vidéo ci-dessous...
Résumé de la vidéo :
Deux tribus aux destins opposés:
- Les Bédouins souriants, avec une source d'eau abondante, sont toujours joyeux.
- Les Bédouins mélancoliques, sans eau accessible, vivent dans la tristesse.
Baddûr, un jeune Bédouin mélancolique, tente de changer son destin:
- Il vole le robinet des Bédouins souriants, mais sans le tuyau, l'eau ne coule pas.
- Il est banni de son village et se résigne à son sort.
Un acte de courage et une leçon de vie:
- Baddûr se rend chez les Bédouins souriants pour avouer ses actes.
- Le chef, amusé par sa mésaventure, lui offre du matériel pour creuser un puits.
- Baddûr découvre de l'eau dans son oasis et devient un héros.
La fin de la mélancolie:
- Les Bédouins mélancoliques accèdent à l'eau et à la joie.
- Baddûr est réhabilité et devient l'adjoint du chef.
Morale de l'histoire:
- L'entraide et la persévérance permettent de surmonter les obstacles.
- Le bonheur est à la portée de tous, il suffit pafois de le chercher au bon endroit.
Cette histoire a été intégralement publiée dans un livre de conseils aux formateurs intitulé « Construire et animer une session de formation » paru aux éditions DUNOD.
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Le Petit Abécédaire...
"Un ouvrage bien documenté, écrit par quelqu'un qui sait de quoi il parle et qui le fait avec clarté humour et éthique. Les exemples et les conseils sont judicieux et très utiles. Je le recommanderai avec plaisir.."
Josiane de Saint Paul
Quel livre ! Un travail de moine. D'une grande originalité. J'ai à peine commencé à le parcourir et, déjà, je le savoure. Je vais d'ailleurs continuer à le déguster lentement. Bravo !
Serge Marquis
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